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EAN : 9782376863465
450 pages
Editions ActuSF (19/03/2021)
3.12/5   38 notes
Résumé :
738 pages

En 1889, Raphaël Acanthe apprend lors d'un duel qu'il est un sylve. Il fait partie de la communauté des Faux-semblants, des fées qui se font passer pour des humains. Alors que la découverte de ruines mystérieuses au coeur du Sahara menace de révéler l'existence du monde féerique, Raphaël et d'autres Faux-semblants sont entraînés dans un complot qui les mène de Paris à Budapest.
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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Régulièrement, après plusieurs publications à destination de la jeunesse, Fabien Clavel revient à la littérature pour adultes et en 2021, c'est avec Les Héritiers qu'il poursuit son Paris mi-féérique mi-steampunk chez les éditions ActuSF.

French Fays
Raphaël Acanthe est un jeune dandy qui batifole dans le Paris de la Belle Époque. Mais c'est aussi un sylve, un être humanoïde féérique apparenté aux végétaux (au vu de son patronyme, cela semblait tomber sous le sens), sauf qu'il ne le sait pas, il est pour l'heure un Enfoui, c'est-à-dire un Faux-Semblant qui s'ignore, une « fée » dont les pouvoirs vont désormais se révéler. Par pur hasard, il fait cette découverte et de toute la société féérique qui va avec. Or, quiproquo après malentendu, il se retrouve embarqué dans une course contre la montre pour sauver Avalon, la cité féérique qui s'érode lentement mais sûrement devant une menace encore inconnue. Son oncle le lâche dans ce monde qu'il ne connaît, il tombe sur un vampire aussi attachant que peu combatif, il développe d'étranges pouvoirs végétaux et ne peut s'empêcher de jouer de son charisme auprès des dames, de tous les âges d'ailleurs. En parallèle de ses aventures de groupes, le pouvoir féérique est en train de basculer : les anciennes forces autour de Merlin monopolisent la Monarchie féérique, mais d'autres forces surviennent, à commencer par les Monarchomaques qui cherchent, comme leur nom l'indique, à renverser la Monarchie pour établir, ce n'est pas très clair, un pouvoir révolutionnaire. Sans cesse poussé en avant par les circonstances, le groupe constitué autour de Raphaël finit par se donner pour objectif de mettre fin au complot qui semble s'ourdir au fin fond du désert du Sahara.

Aventure chorale
Les Héritiers est un roman dont on ressort la bave aux lèvres, comme si on avait passé six mois à courir la campagne, la tête à la fenêtre de son automobile 1900 lancée dans des pointes à 30 km/h. Dans la lignée de Feuillets de cuivre, complexe enquête enchevêtrée d'énigmes facétieuses, Fabien Clavel reprend cet univers légèrement steampunk dans une fin de XIXe siècle remaniée où la féérie tient les rênes en sous-main. Dans ce cadre-là, évoluent une quantité assez folle de personnages. En premier lieu, j'avoue ne pas avoir compris où allait ce personnage principal de Raphaël : il lui arrive moult péripéties qu'il ne cherche jamais vraiment, il n'a pas l'air très motivé par l'enquête à laquelle il participe... Tous les autres personnages ont bien plus de personnalité que lui, et d'intérêts dans l'histoire surtout. Donc, on peut arriver à la conclusion qu'il ne sert que de faire-valoir pour autre chose. le casting est très masculin autour du sylve Raphaël Acanthe et du vampire Béla Bagyadt, mais un casting où surnage Una, un électron libre dans cette société féérique si corsetée : changeant de camp, se posant quantité de questions fondamentales, s'interrogeant constamment sur l'attitude à tenir, elle doute, notamment parce qu'elle ressent violemment le fait d'être une femme dans une telle aventure (et en plus, une femme qui ne cherche pas que son seul profit, il y a des exemples inverses dans Les Héritiers…). Car, en effet, le monde qui sert de décor aux Héritiers est particulièrement machiste ; parfois il faut se rappeler très fort que ce sont bien les manies normatives des personnages masculins ainsi que le sexisme patenté de l'un d'entre eux qui sont mises en oeuvre ici, et pas des scènes contemporaines. Una, dans tout cela, se démène et, même si plusieurs de ses réflexions peuvent finir par être lourdes à force de se demander pourquoi elle ressent telle ou telle chose, c'est utile pour son évolution. Quelques autres personnages sont d'importance, mais pas forcément explicitement : l'inspecteur Ragon, magistralement présenté dans Feuillets de cuivre et que nous retrouvons veuf, dix ans après, le fouinard Ferdinand Destouches, mécanicien de génie, etc. Autant de fiches de personnages qui sont bien campés, mais pas toujours fondamentaux pour ce récit en particulier. Cela donne de la profondeur à l'histoire, mais laisse surtout augurer d'autres éléments à découvrir ; notamment, le lecteur a le loisir d'entrapercevoir (progressivement) le potentiel de ces « Héritiers » qui donnent leur nom au titre, ce qui appelle immanquablement un futur roman conséquent sur leurs agissements.

Récit qui fourmille d'idées
Dans un esprit proche de la Brigade chimérique, en plus féérique encore et en moins superhéroïque, peut-être plus proche d'American Fays d'Anne Fakhouri et Xavier Dollo, Fabien Clavel a repris son tout premier roman pour en faire une somme de 750 pages présentant Les Héritiers comme un univers complet. Il est vrai qu'au premier coup d'oeil, on sent un peu le côté « premier roman remanié », Feuillets de cuivre étant à l'inverse plus nerveux et plus tranchant. Ici, on prend davantage son temps, la balade est de temps en temps plus lente, parfois pour découvrir des anecdotes sur des personnages insignifiants ou des lieux méconnus, souvent pour préparer la scène d'action suivante. Ce n'est donc peut-être pas le meilleur roman de Fabien Clavel, mais on y retrouve avec plaisir les caractéristiques de son écriture : l'approche « jeu de rôle », le goût pour la littérature du XIXe siècle et les références mythologiques. Dans celui-ci, il serait même tentant de voir des références au mythe de Cthulhu (le docteur Howard, le père Philip, Hickman comme chef d'expédition, autant d'éléments qui font penser à Howard Phillips Lovecraft et à quelques aventures liées aux Grands Anciens, pas incohérentes ici vu la quête épistolaire puis aventureuse peinte ici). le roman joue avec les caractéristiques du jeu de rôle auquel il est rattaché : galerie de personnages très différenciés créant des stéréotypes exploitables, moments de préparation très marqués avant chaque action d'envergure, bestiaire et équipement conséquents. Tout ce fourmillement a déjà donné beaucoup de travail à l'auteur, semble-t-il, entre ce roman et d'autres publications, mais énormément de chemins différents ne sont qu'esquisser ici. À noter, pour l'anecdote, que ce roman serait très intéressant à adapter en jeu vidéo, car le style enlevé et la richesse de l'arrière-plan méritent d'être montrés, cette aventure est digne d'un Uncharted, en mieux écrit en l'occurrence, en plus approfondi (je dirais même que certains décors font penser à des passages du troisième opus avec la cité dans le désert yéménite et ses djinns, notamment).

Les Héritiers est un roman qui propose un voyage haletant et éprouvant, mais aussi fascinant ; même si certains choix scénaristiques peuvent poser question, la qualité sur les 750 pages est à saluer.

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Fabien Clavel nous avait déjà régalé avec Feuillets de cuivre, il y a quelques années. Voilà qu'il nous replonge dans cet univers, dans une suite qui n'en est pas vraiment une.

La lecture préalable du recueil précédemment évoqué est un investissement bienvenu, car ici l'univers va être considérablement approfondi. Plusieurs personnages, déjà croisés, le seront également. Il serait vraiment regrettable de passer à côté de tout cela.

D'apparence, le roman semble conséquent : plus de huit cent pages pour le format de luxe, quand même ! Dans les faits, la mise en page est très aérée, le style fluide nous embarque pour une aventure qui se lira aussi rapidement que plaisamment.

L'histoire est originale et intéressante. Au fil des pages nous allons suivre un personnage puis tout un groupe, contraint d'enquêter, de fuir de Paris au désert du Sahara en passant par Budapest. le scénario mettra du temps pour se développer. Il révélera de belles surprises avec une montée d'intensité progressive, mais qui récompensera le lecteur.

Le plus important n'est pas là. le scénario se déroule dans un univers qui se constitue au fil des pages. le protagoniste va le découvrir en même temps que le lecteur. Cet univers nous plonge dans un XIXème siècle en contact avec un monde secret peuplé de créatures magiques bien décidées... à ne pas faire parler d'elles. le monde de la magie est présenté ici de manière originale avec une société en proie à une forme de guerre civile, un monde particulièrement dur.

La force de l'ouvrage est pourtant ailleurs. Elle tient en grande partie aux personnages. le protagoniste est unique en son genre, détestable du début à la fin. il faudra fort heureusement composer avec des seconds rôles attachants qui vont également révéler des surprises. Les plus mystérieux ne seront d'ailleurs pas ceux auxquels l'on pourrait s'attendre.

Si l'ouvrage reste d'un seul tenant, il sera difficile d'en reste là. le dénouement ouvre plusieurs portes et l'impatience de la parution d'un hypothétique volume sera également de la partie.

Les héritiers est donc une belle découverte ! Un petit joyau de fantasy française à découvrir de toute urgence !
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Que se soit à destination de la jeunesse ou d'un public plus adulte, Fabien Clavel est un auteur prolifique qui publie depuis des années des romans d'imaginaire qui font souvent la part belle à l'histoire ou la mythologie. Après nous avoir régalé il y a six ans avec « Feuillets de cuivre », un mélange de steampunk et de polar mettant en scène un détective hors norme usant de littérature pour résoudre ses enquêtes, l'auteur revient au même univers avec « Les Héritiers ». L'ouvrage n'est toutefois en rien une suite du précédent puisqu'il a été écrit bien avant et s'inspire d'un jeu de rôle créé au début des années 1990 par Eric Pâris et Isabelle Périer. Nous avons donc affaire au tout premier roman de l'auteur, non publié jusqu'alors et maintes fois remanié depuis son écriture en 2001. [A noter que l'auteur a également lancé un projet de financement participatif l'an dernier pour la sortie d'un jeu de rôle éponyme.] L'univers mis en scène ici s'inspire d'une période baptisée la « Belle Époque » et qui se situe entre la fin du XIXe et le début du XXe. L'action se passe à Paris, où, comme partout ailleurs, des créatures surnaturelles vivent cachées parmi les humains et se sont organisées en société parallèle, gérant leurs affaires dans leur coin et obéissant à leurs propres règles. L'idée n'a rien de très originale, et on pense évidemment au fameux « Paris des merveilles » de Pierre Pevel (même si le jeu dont s'inspire ici l'auteur est antérieur), et il faut reconnaître qu'on retrouve ici un mélange de steampunk et de fantasy urbaine relativement classique. le roman met en scène un jeune homme, Raphaël Acanthe, qui découvre avec stupéfaction qu'il n'est pas un humain ordinaire mais bel et bien un être féerique, chose qu'il avait jusqu'à présent enfoui au plus profond de lui. A cette révélation pour le moins perturbante s'ajoute la prise de conscience du protagoniste d'avoir été entraîné malgré lui dans une lutte sans merci opposant des factions dont il ignore tout mais qui, visiblement, ont des choses à lui reprocher. le héros va devoir se familiariser rapidement avec les us et coutumes de ses pairs Faux-Semblants et tenter de comprendre pourquoi tout le monde veut tenter de mettre la main sur un manuscrit faisant état de créatures féeriques étranges au coeur du Sahara.

Si j'affectionne d'ordinaire les romans de l'auteur, je dois avouer que je suis en grande partie passée à côté de celui-ci. Les raisons sont multiples, la première résidant sans doute dans la construction de l'intrigue elle-même qui se révèle tour à tour trop brouillonne ou précipitée. Les scènes d'action s'enchaînent à une vitesse folle, les retournements de situation aussi ce qui ne laisse que peu de place à la réflexion et l'exploitation de la psychologie des personnages. le roman souffre également d'un trop grand nombre de longueurs, avec notamment toute une sous-intrigue loin d'être inintéressante (d'autant qu'on y retrouve l'inoubliable Ragon, héros de « Feuillets de cuivre ») mais qui vient s'ajouter au fil conducteur de manière très artificielle. le récit aurait ainsi mérité d'être sacrément écrémé, ce qui aurait peut-être permis de mettre davantage l'accent sur des éléments clés de l'univers ou de l'intrigue qui sont ici expédiés trop rapidement. Les personnages ne figurent malheureusement pas non plus parmi les points forts du roman. Raphaël Acanthe est un protagoniste arrogant et antipathique au possible et aucune des épreuves surmontées ne viendront atténuer cette première impression désagréable ou nuancer son caractère. Les personnages secondaires restent eux aussi enfermés tout au long du roman dans le profil caricatural qui leur a été attribué : untel restera niais d'un bout à l'autre de l'aventure, un autre fourbe, l'autre servira sans cesse de ressort comique… Mon plus grand regret reste cela dit le traitement des personnages féminins, ou plus précisément de la seule femme véritablement mise en scène ici. Bien que loin d'être inactive sur le terrain, cette dernière peine à convaincre et reste figée dans une posture qui, certes, correspond à l'image qu'on se fait du rôle de la femme à la fin du XIXe siècle, mais aurait néanmoins pu être sacrément modernisée compte tenu de la grande marge de manoeuvre de l'auteur. A la place, il faut se résoudre à subir un énième personnage de bombasse bad-ass qui s'insurge d'être traitée comme une moins que rien par ses homologues masculins mais se conforme en tout point à leurs attentes, tout en n'oubliant pas de succomber au charme irrésistible ( ! ?) du héros.

Vous l'aurez compris, le dernier (mais aussi premier) roman de Fabien Clavel m'aura laissé un sentiment très mitigé. La faute à un univers trop classique et une intrigue décousue qui mise sans cesse sur l'action et rend impossible un véritable développement des personnages.
Lien : https://lebibliocosme.fr/202..
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J'avais découvert Fabien Clavel avec Feuillets de Cuivre et j'avais eu un vrai coup de coeur pour ce roman. Cela m'avait menée à lire plusieurs de ses autres romans, tous différents mais toujours aussi bons. C'est donc avec beaucoup d'enthousiasme que je me suis jetée sur Les Héritiers. Et finalement... ce roman n'a pas été complétement à la hauteur de mes attentes...

Au regard de la taille du livre, je me faisais une joie de me plonger dans un univers foisonnant, une intrigue dense, probablement avec des personnages passionnants et plein de nuances. J'ai été assez rapidement accrochée par le début du roman, qui nous plonge sans attendre dans l'intrigue. Mais au fil des pages, de plus en plus de détails ont commencé à doucher mon enthousiasme : les événements s'enchaînent vite, trop vite. Peut-être est-ce dû à ma propre sensibilité vis à vis des romans, où j'apprécie quand une intrigue se met petit à petit en place et où on prend un minimum de temps pour présenter le décor et l'univers avant d'embarquer dans le vif du sujet. Bien sûr, il ne s'agit pas d'ennuyer le lecteur, mais cet enchaînement trop rapide à mon goût m'a au final donné le sentiment d'un scénario un peu "cousu de fil blanc" et très attendu.

Je n'ai pas non plus réussi à m'attacher à aucun des personnages, même si certains recélaient un certain potentiel (comme le personnage de Una). J'ai eu le sentiment que Fabien Clavel souhaitait éloigner les personnalités des protagonistes/antagonistes des stéréotypes du genre. Et pourtant, il part dans des extrêmes qui m'ont paru manquer de subtilité. le personnage de Raphaël en est le parfait exemple. En voulant le faire passer pour un personnage hautain et peu attachant, j'ai trouvé que l'auteur le rendait au final plus détestable et ridicule qu'autre chose. .

Niveau scénario et intrigue, la profusion d'événements et de personnages ne laisse pas non plus beaucoup d'espace pour aller en profondeur dans l'univers du monde féérique, des interactions entre les humains et les fées. Ironique quand on voit la taille du pavé qui me laissait présager que l'histoire prendrait son temps (d'où ma déception sur ce point). J'aurais vraiment aimé que l'auteur aille plus en détails sur cette société féérique, j'aurais aimé en avoir plus sur les relations qui la sous-tendent, en découvrir plus sur les différentes Communautés...
J'ai également eu du mal à voir vraiment l'intérêt de certains pans de l'histoire.

Au final, mon sentiment est assez mitigé : les ficelles du genre sont un peu trop grossières à mon goût, et pas suffisamment creusées. Cependant, le livre se lit très rapidement et facilement car la plume de Fabien Clavel reste agréable et fluide à lire. Elle donne envie de connaître la suite et d'avancer dans les chapitres. Mais cela ne m'a pas suffisamment enthousiasmé pour me donner envie de plonger dans une potentielle suite du roman.
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L'action de ce roman se déroule dans un premier temps à Paris en 1899. On y découvre l'antipathique Raphaël alors qu'il apprend qu'il est un Faux-Semblant (en l'occurrence, un sylve), à savoir une créature capable de prendre apparence humaine. Suite à sa rencontre avec Bela, un vampyr hongrois, il va apprivoiser petit à petit ce nouveau monde auquel il appartient. Mais c'est sans compter sur une terrible machination au milieu de laquelle les deux compères se retrouvent propulsés.

J'ai adoré ce roman ! Il peut paraître impressionnant (car assez gros) mais l'écriture est très abordable et pleine d'humour. Pour autant, ce n'est pas la lecture la plus simple puisque le roman reste assez dense. On découvre un univers très fouillé (basé sur un jeu de rôle du même nom) qui prend un peu de temps à se mettre en place et qui peut donc générer quelques longueurs (pas vraiment gênantes en ce qui me concerne).

Une autre potentielle difficulté dans ce livre, c'est le nombre de personnages qu'on rencontre. Même si on suit principalement le même petit groupe, on peut être amené à découvrir d'autres points de vue. Et c'est là que ça se complexifie parce qu'il n'est pas toujours évident de savoir quel groupe est dans quel camp. Pas de manichéisme ici, les différents acteurs sont un peu au-dessus du concept de bien ou de mal (à part peut-être un des groupes qui semble foncièrement mauvais). On ne sait donc pas toujours qui on doit soutenir, d'autant plus que notre personnage principal est vraiment le plus détestable de tous.

Puisqu'on parle des personnages, je les ai adoré (sans compter Raphaël, évidemment). Mes chouchous sont Bela et Ferdinand qui, ironiquement, apportent une bonne dose d'humanité au récit. Ils sont attendrissants et très drôles à suivre. D'une façon générale, tous les personnages sont pleins de secrets et c'est un plaisir de les découvrir petit à petit... même s'il en reste à la fin !

Oui parce que si ce livre semble être marketé comme un oneshot (à moins que j'ai loupé une info), il nécessite clairement une suite. L'épilogue le laisse clairement entendre, et de toute façon, il reste énormément de choses à découvrir dans ce superbe univers. D'autant que la notion d'Héritiers (celle qui donne son titre au roman) apparaît assez tard dans le roman et est liée à des événements qui restent à venir... J'espère donc bien avoir une suite, sans quoi je risque d'être très frustré, d'autant que ne pas en avoir serait, je pense, un énorme gâchis vu le potentiel de l'univers qui n'a pas encore été exploité.
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critiques presse (1)
Elbakin.net
06 août 2021
Du mystère, du surnaturel, de l’aventure mais aussi de la mélancolie avec le Royaume d’Avalon et ses ruines. Une lecture capable de laisser perplexe tandis que l’on tourne les pages et qui peut demander un certain investissement, mais surtout une lecture capable de nous laisser après coup bien des images en tête une fois le livre refermé.
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Citations et extraits (2) Ajouter une citation
— Si j’étais ton oncle, je féliciterais mon neveu en lui disant qu’il est désormais un homme. Mais…
— Mais… ?
— Mais je ne suis pas ton oncle et tu n’es pas un homme.
— Pourriez-vous parler plus clairement ? s’étrangla Raphaël.
— Les choses sont on ne peut plus claires. Je ne suis pas ton oncle et tu n’es pas un homme.
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Les femmes et les valets sont faits pour s’inquiéter en attendant les hommes à la maison.
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Vidéo de Fabien Clavel
Animé par Willy Richert avec Charlotte Binder
Désirs de mondes : imaginer et rêver
Les mondes imaginaires, d'où ils viennent et les rapports qu'ils entretiennent notre monde…
dimanche 4 décembre – Avec la participation de l'autrice-illustratrice, Sandrine Bonini, des auteurs Fabien Clavel, Philippe Lechermeier et de l'auteur-illustrateur Mortis Ghost.
Et la classe de 5ème 2 du collège Sainte-Clothilde, Paris (75). Un grand merci à la professeure Maryline Laguitton.
Avec la participation de Cécile Ribault Caillol pour Kibookin.fr
Avec la séquence La Tête dans les images Júlia Sardà, Leina et le Seigneur des Amanites, texte de Myriam Dahman et Nicolas Digard, Gallimard Jeunesse Avec le soutien de l'Institut Ramon Llull.
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