Après avoir reparcouru avec plaisir plusieurs épisodes de la saga Myron Bolitar, j'en reviens à mes premiers contacts de la galerie Coben : le one-shot.
Et force est de reconnaitre que si j'ai assez vite lu ce nouvel opus, il a aussi été le premier livre de l'auteur à m'avoir fait grincer les dents : mécanique de fond déjà-vue, héros copié-collé par rapport à d'autres oeuvres déjà publiées, la sempiternelle lutte solitaire d'un type contre un système (gentils & méchants tous unis) où tous s'obstinent à rester évasifs dans le moindre dialogue, fuyants jusqu'à repousser les limites de la logique et du bon sens ...
Agaçant par endroit, le livre m'a rappelé par exemple ''
Ne le dis à personne'' à beaucoup beaucoup de points, me donnant presque l'impression d'un travail de recyclage qui confinerait l'auteur à un créateur de feuilleton d'après-midi ...
Même sans tenir compte de ce manque de créativité novatrice, plusieurs aspects du livre restent à pointer du doigt : une fin précipitée, une certaine prévisibilité, même si au final, tout s'emboite bien sans illogisme.
Pas tant un mauvais livre qu'un exercice peu périlleux, 6 ans déjà restera pour moi l'opus où j'ai vu se dessiner un
Harlan Coben aux mécaniques trop bien connues (même si sa maîtrise du rythme, du style et de l'écriture reste digne d'éloge) qui gagnerait à explorer d'autres horizons ...
13/20