AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,44

sur 1267 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Lu en 2020. J'étais venue à bout de cette logorrhée de 464 pages, non sans mal.
Un roman davantage à lire qu'à "raconter", toutefois à ne pas mettre entre les mains d'un neurasthénique ! le héros est du genre très bavard, autant vous prévenir. Quant à "l'humour british" dont je suis si friande, promis en quatrième de couverture, je n'en ai pas tant goûté que cela. Cela m'a un peu frustrée, je dois l'avouer.
Commenter  J’apprécie          20
Plongée dans l'introspection d' un loser qui en vient à tomber amoureux de son GPS. Un roman qui nous promet un regard incisif et plein d'humour sur les petits humains du XXIe siècle que nous v sommes. Nous entrons dans la peau d'un personnage d' abord très agaçant, le genre a vous ennuyer mortellement avec ses histoires sans s'en rendre compte tant il est centré sur lui-même. Personnage pathétique s' il en est mais qui finit par être attendrissant tant sa quête et pour beaucoup la notre aussi. Jusqu'à un final surprenant.

J'ai volontiers accompagné Mr. SIM dans son voyage vers le nord et son passé. Les personnages qu'il rencontre, finalement plus intéressants que lui, galets qu'il ramasse sur son chemin finissent par former un édifice beau et précieux et éveillent le lecteur à ces rencontres qui enrichissent si on ne y prête un peu attention.

J'ai apprécié aussi le parallèle avec Donald Crowhurst, dont le livre qui le raconte fait partie depuis longtemps de pal. le roman fourmille de références intéressantes et l'on ne peut s'empêcher de prendre des notes pour de nouvelles belles découvertes.

J'ai néanmoins trouvé le roman long, difficile de rester ainsi si longtemps dans la tête d'un tel personnage, et de d'une Profonde tristesse .
Commenter  J’apprécie          20
Grosse déception en ce qui me concerne, surtout parce que j'aime beaucoup Jonathan Coe et que c'est la première fois que ça ne passe pas !
Alors, 3 étoiles quand même car il a très bien écrit le personnage de Max Sim qui est littéralement insupportable dans son rôle de looser (pourtant, je n'ai rien contre les loosers, j'avais adoré Karoo par exemple). Je suis toujours à la recherche de l'humour ou du caustique dans ce roman... Vraiment, un ennui profond à lire les monologues incessants du protagoniste. J'ai terminé le livre car plusieurs critiques laissaient entendre qu'elle valait le coup de subir le reste du roman. Euh... Non. Elle est, à mon sens, un peu rapide et sortie de nulle part. En bref, je suis passée totalement à côté !
Commenter  J’apprécie          40
Parmi les excellents livres de Monsieur Coe, celui-là est un cru moyen. il a tenté le diable en nous contant la vie banale, creuse et pire en dépression de ce Sim. Or, c'est une gageure pour un auteur D'être intéressant en partant avec un tel boulet au pied !
Commenter  J’apprécie          20
Sans doute l'écrivain britannique, très pro, se regarde-t-il écrire avec plaisir ? le mécénat du gouvernement flamand et la résidence à la Villa Hellebossch lui ont été profitables. le séjour, c'est parfois l'atelier d'écriture obligé de l'auteur reconnu : Décrivez en toute objectivité l'hyper solitude et la haine de soi de l'homme moderne communiquant. le rendu de cette existence privée de vie aussi sent un peu l'exercice littéraire.


Jonathan Coe pourtant maitrise parfaitement toutes les techniques du roman. Il en fait étalage. La narration, comme il se doit, est foisonnante, pleine d'humour british. La progression du récit est impeccablement agencée et le rythme soutenu. L'auteur sait introduire des éléments de reprise et de surprise dans son histoire qui maintiennent indéniablement notre attention. Des rencontres avec des gens étranges, inattendus ainsi changent la triste vie d'un Mr Sim divorcé et dépressif : une femme chinoise et sa fille, un bizarre employé de compagnie aérienne, un compagnon de voyage cardiaque, une jeune femme enregistreuse clandestine et son oncle, un voleur à la tire, des amis d'enfance, des originaux voisins de son père, des vendeurs de brosses à dents écolo, une insolite passagère. A plusieurs reprises un récit enclavé dans le roman vient suspendre l'histoire aiguisant encore notre impatience et accentuant encore l'impression d'inexorable chute du héros : une lettre retraçant l'histoire de Donald Crowhurst navigateur solitaire, un travail universitaire où il est question de Mr Sim, des mémoires paternelles et des cartes postales. Comme si tout cela n'était pas amplement suffisant, les dernières pages se referment sur un happy end convenu, une adresse au lecteur et une mise en abime du roman.


Toute cette très complexe machinerie, qui laisse voir sa vilaine tuyauterie, est au service d'une vision du monde, elle, d'une grande simplicité. La morale de cette triste histoire, Mr Sim ne nous la laisse pas deviner, il nous l'assène sans pitié. Les ambitions et les idéaux déçus de la petite entreprise de la brosse à dents écologique et moderne nous révèlent la cruauté d'un monde où l'organisation la mieux intentionnée, la plus innovante peut être mise à genoux par des forces supérieures (sic). Ce n'est pas tout. Ce qu'il convient d'apprendre ou du moins de commencer à apprendre avec ce récit porte sur nous, sur notre nature, nos problèmes personnels (re sic). C'est Adam Smith mâtiné d'un peu de Sigmund Freud. Voilà, n'en doutons pas, de triviaux raccourcis et de simplistes conclusions qui ne laissent pas beaucoup de place ni à la critique, ni à l'autocritique, ni même au simple regard un tant soit peu lucide sur notre bonne vieille société.
Commenter  J’apprécie          60
La vie d' un looser anglais, ses amours ratées, une dose d' humour et de satire sociale.Une traversée de la Grande-Bretagne.Mr Sim tombe amoureux de la voix de son GPS.Une narration assez classique.La Grande-Bretagne des gens qui ne réussissent pas trop.Pas énormément de subtilité.Du lien filial
Commenter  J’apprécie          60
Ma première lecture d'un livre de Jonathan Coe ... et je suis mitigée ... Très bien écrit, impossible à lâcher mais je n'ai pas été happée par l'histoire. Disons que Je ne suis pas une fan de M Sim et j'ai eu du mal à rester à ses côtés durant tout ce périple.
Commenter  J’apprécie          21
Depuis son divorce, Maxwell Sim est seul et déprimé. Sa femme et sa fille sont parties à l'autre bout du pays, il est brouillé avec son meilleur ami et il n'a plus la force d'aller au travail. Après un voyage à Sidney où réside son père, il rentre en Angleterre en meilleure forme, prêt à conquérir sa jeune voisine d'avion et à reprendre une activité professionnelle. Mais son plan de séduction tourne court et il ne lui reste plus qu'à accepter une proposition de travail plutôt originale. Il s'agit de traverser l'Angleterre jusqu'au bout du bout pour promouvoir une toute nouvelle brosse à dents écologique. Au volant d'une Toyota hybride dernier cri, Maxwell Sim entame un voyage en solitaire avec pour seule compagnie la voix très sexy de son GPS.

Elle est bel et bien privée la vie de Maxwell Sim, loser-né dépressif. Privée d'amour, privée de bonheur, privée de joie, privée d'amis, privée d'un peu de chaleur humaine...Maxwell Sim est seul dans un monde ultra-connecté où l'on peut être retrouvé n'importe où sur la planète, où l'on peut avoir des centaines d'amis sur Facebook, où l'on peut se créer un faux profil pour bavarder anonymement avec son ex-femme...où l'on peut tomber amoureux d'un GPS. Dans son périple vers les îles Shetland, le voyageur de commerce traverse le pays mais aussi sa vie, de rencontres improbables en retour vers le passé, de rendez-vous manqués en révélations fracassantes. Moral en berne, idées fixes, comportements absurdes, cet anti-héros fracasse son mal-être contre une modernité qui le dépasse. Et pourtant, malgré la tristesse de son personnage, Jonathan Coe réussit à le rendre attachant et touchant. Car, pour s'adapter à la société, nouer des relations véritables et sincères, il faut s'aimer un peu et pour s'aimer il faut avoir été désiré et aimé. Pour Maxwell Sim, les racines du mal sont peut-être moins dans sa difficulté à appréhender un monde qui va trop vite que dans l'héritage familial et les secrets de sa conception.
Quelques longueurs et une fin peu convaincante (quoique surprenante) font baisser la note de ce roman doux-amer, teinté de désespoir mais sauvé par la touche d'humour anglais de son auteur. Pas le meilleur Coe.
Commenter  J’apprécie          554
Face à un quotidien parfois difficile à vivre, il est bon de se rappeler que tout est relatif. En tout cas, rien ne peut être aussi pire que l'état de Maxwell Sim, personnage principal de ce roman. Sa vie n'est qu'une succession de déconvenues : un divorce subi, une dépression latente, des relations inexistantes avec son père parti vivre en Australie, un retour sur son passé où la vérité est douloureuse à entendre.
C'est un homme banal, terne et sans charisme. On pourrait presque dire que c'est un loser si on s'arrête aux apparences. En fait, loin d'être un raté, cet homme est seul, sans personne pour le comprendre et échanger avec lui. L'auteur insiste sur la solitude que vit le personnage, accentué par l'abondance des nouvelles technologies, qui au lieu de rapprocher, isolent de plus en plus les gens.
Mais au lieu de sombrer dans le pathétique et la déprime, l'auteur joue sur la carte de l'humour et mène le personnage principal dans une succession de tribulations tordues.
Le style d'écriture est vif, léger. le roman est bien écrit étant donné la difficulté du sujet traité. Néanmoins, je note deux (gros) bémols. Premièrement, la fin est ridicule par rapport au récit global : on dirait que l'auteur ne savait pas comment sortir de son histoire et a choisi une pirouette inattendue et facile pour s'en dépêtrer. Je reproche également à l'auteur l'abondance de marques citées. Vraiment, il y en a marre de cette pollution visuelle qui nous envahit même dans la littérature. On ne peut plus lire un chapitre tranquillement sans se faire agresser par la publicité.
Pour conclure, mon avis reste mitigé.
Lien : https://leslecturesdehanta.c..
Commenter  J’apprécie          110
Je suis étonnée, de trouver autant d'engouement parmi toutes les critiques.
Il me reste un centaine de pages à lire, et je me suis surprise, tout en lisant, être tout à fait ailleurs, ne sachant pas ce que j'avais pu lire. Et pourtant, je ne suis pas revenu en arrière, et je n'ai pas l'impression avoir manqué quelque chose d'important..
Cela prouve que certains passages m'ont ennuyé. Mais chose bizarre, j'ai tout de même envie de connaître la fin... et le plus drôle, c'est que l'on reste sur notre "faim,fin"
Commenter  J’apprécie          53




Lecteurs (2582) Voir plus



Quiz Voir plus

La pluie, avant qu'elle tombe

A quel âge est morte Rosamond?

71
72
73
74

15 questions
62 lecteurs ont répondu
Thème : La pluie, avant qu'elle tombe de Jonathan CoeCréer un quiz sur ce livre

{* *}