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3,44

sur 1262 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Privée… de tout, mais privée quand même, la vie très privée de Mr Sim mise en scène par Jonathan Coe livre une singulière métaphore de cette « Ultra Moderne Solitude » évoquée déjà, en chanson, à la fin des années quatre-vingt (mais si... tu sais, un barde hexagonal avec plein de cheveux... ça va te revenir).

Avec pour seuls compagnons de route une dépression rampante et un GPS à la voix féminine troublante, Maxwell Sim entreprend un impossible périple automobile à travers l'Angleterre, prétexte pour J. Coe à une satire sociale sarcastique autour des fêlures et naufrages de son anti-héros en perte de repères. Comme une politesse du désespoir, son humour tout en retenue pousse la réflexion jusqu'à l'ironie, y compris dans l'ultime page du roman qui s'achève sur un double épilogue original et pour le moins déroutant.

Pas précisément comique, quoi qu'en aient pensé certains lecteurs, mais habile et touchant, très certainement.


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6e livre de Jonathan Coe. 6e réussite...... 6e plaisir ! Toujours un style et une histoire qui mêlent désespoir et euphorie, humour noir et déstabilisant ici pour ce recueil.
Un livre surprenant autour d'un personnage qu'on pourrait qualifier de looser, enfant non désiré, pas aimé, méprisé par son ex femme et sa fille, un travail inintéressant.... Avec une histoire pareille on pourrait s'interroger sur l'intérêt à lire ce livre ! Jonathan Coe a un style unique, griffant, grinçant, drôle, parfois tendre.... Un vrai bonheur.
Bon allez hop ! le 7e livre de cet auteur m'attend !


Challenge objet 2020
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"On aurait dit que la lecture était devenue une obsession,chez elle. Elle dévorait régulièrement deux ou trois livres par semaine; des romans surtout;des romans " littéraires" ou "sérieux" comme on dit ( je crois) . " C'est pas un peu répétitif, au bout d'un moment? Ils se mélangent pas tous dans ta tête?" je lui ai demandé une fois. Mais elle m'a répondu que je parlais sans savoir. " Tu es le genre de personne qui ne verra jamais un livre changer sa vie" disait-elle. " Pourquoi veux-tu qu'un livre change ma vie? Ce qui change ta vie, c'est la réalité, c'est se marier , avoir des enfants. -Moi, je te parle d'élargir son horizon, d'élever son niveau de conscience ." C'était un point sur lequel nous ne serions jamais d'accord. Une ou deux fois, j'avais tenté plus sérieusement de m'y mettre, mais je n'ai jamais vraiment compris où elle voulait en venir. Je me souviens lui avoir demandé de me conseiller des livres, des livres susceptibles de changer ma vie. Elle m'a dit d'essayer le roman américain contemporain. " Quoi, par exemple?- Essaie un des Rabbit" m'a-t-elle dit, et quelques heures plus tard je suis rentré de la librairie en lui montrant ce que j'avais acheté. " Tu plaisantes?"elle m'a lancé. C'était Les Garennes de Watership Down.
( Un sacré bon bouquin, du reste, si vous voulez savoir. de là à dire qu'il a changé ma vie, non.)"

J'ai trouvé ce roman peut être moins brillant que la trilogie Testament à l'anglaise, Bienvenue au club et le Cercle fermé,que j'avais beaucoup aimée, mais plein de finesse et d'humour. Et je reconnais volontiers que Jonathan Coe a quand même un don pour donner de l'épaisseur et rendre attachant un personnage aussi terne que son Mr Sim! On se demande où il va le mener dans cette épopée burlesque dans laquelle il joue sa vie. Et c'est pour moi la principale force de ce roman, grâce à la toute fin, cette amusante et réelle démonstration de ce que sont pour nous, lecteurs, les personnages de romans. On vit avec eux un moment, et on regrette de les lâcher , surtout de cette façon!!!


Dans un entretien au Monde des livres, Jonathan Coe parle de Mr Sim et de son problème avec la " virtualité", et j'ai trouvé ce qu'il disait intéressant ..:

"-Il y a pourtant ce passage où Sim se crée une fausse identité pour parler avec son ex-femme sur Internet, et constate avec effroi qu'elle aime davantage son double inventé que lui-même...

-Le problème de Sim, c'est qu'il ne lit pas. Je le (lui) répète tout au long du livre : s'il lisait, la notion de réalité virtuelle lui serait familière. Ce que je veux dire, c'est que nous ne devrions pas nous alarmer de cette vie dématérialisée dans laquelle nous baignons. Après tout, le principe n'est en rien nouveau. L'écrivain que je suis est parfois plus proche de ses personnages que de ses « proches » justement. le seul danger, c'est l'addiction. Mais cela non plus n'est pas neuf. Je me rappelle ma grand-mère dévorant les volumes de la célèbre collection sentimentale « Mills & Boon » : elle pouvait en consommer jusqu'à trois ou quatre par semaine. Elle était aussi droguée de lecture que je le suis d'écriture. Actuellement, cela fait dix-huit mois que je n'écris pas et cela me rend fou d'être redevenu « normal ». C'est dire à quel point je suis accro !"





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Personne n'a envie de vivre la vie de Mr Sim ! Personne ne veut se retrouver dans sa situation : un divorce non accepté, une solitude subie, une profonde dépression, des rapports parentaux au point mort, un père pour le moins bizarre, une amitié détruite…Et pourtant…j'ai ri ! Eh oui, je me suis amusée, j'ai totalement adhéré à la manière de raconter cette histoire, très « humour anglais ».
A vrai dire, cet amusement a cédé le pas vers la moitié du livre à une réflexion plus profonde. Oui, il se cache quelque chose de pas net, dans la vie de Mr Sim. Et cette…non, ces découvertes m'ont donné l'âme d'une psychologue, le temps d'un road-movie.
La fin, par contre, m'a déplu (je ne vais pas la dévoiler, évidemment !) par son côté décalé, « à côté de la plaque », sans aucun lien avec le reste, comme si l'auteur avait voulu ABSOLUMENT trouver un dénouement original.
Mais oublions ce côté fabriqué, artificiel, pour ne retenir que la jubilation ressentie face à ce narrateur si loufoque en prise aux difficultés de la vie. Ca fait du bien !
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Sa femme l'ayant quitté et partie vivre avec leur fille dans le nord de l'Angleterre, Maxwell Sim a lâché son boulot de vendeur pour cause de dépression. Dépression dont il a du mal à sortir malgré le séjour à Sydney, où réside son père, que lui a offert son épouse en guise de cadeau de rupture ? Ou pour l'engager à rétablir des liens avec ce père qui lui a toujours été très lointain ? Mais le seul élément marquant de ce voyage c'est cette femme chinoise si proche de sa fille dont il envie la complicité…et sa rencontre avec Popy qui le met sur la voie d'un navigateur, Donald Crowhurst, mort fou au milieu de l'océan après avoir rédigé un faux carnet de bord lors de la Golden globe race…auquel il va finir par s'identifier, lui-même parti pour une course sans retour…

Rentré à Londres et sans perspective d'avenir, désespérément seul, il scrute son courrier et sa boite mail et finit par tomber sur un message de son unique ami, lui proposant un rendez-vous et un emploi ! Partir dans les Iles Shetland faire la promotion d'une brosse à dent révolutionnaire, écologique et ergonomique au volant d'une voiture hybride équipée d'un GPS dont la voix l'envoûte au point qu'il en tombe amoureux ! Et le voilà sur les routes, mais le voyage ne va pas du tout se dérouler comme prévu et c'est sur les traces de son passé qu'il va remonter vers le nord et comprendre au fil de ses rencontres et visites le mystère de sa naissance…pas vraiment désirée.

A mesure qu'il remonte le temps et poursuit sa course folle dialoguant avec Emma, son GPS, il s'enfonce dans la folie et termine sa trajectoire dans un champ de neige…perdu au milieu de nulle part. Choc bénéfique qui lui permettra de faire la paix avec lui-même et d'aller au bout de son parcours.
Très beau texte de Jonathan Coe dont la gravité est atténuée par ce regard plein d'humour et d'humanité qu'il porte sur notre société et ses personnages. Je l'ai relu après avoir vu le film de Michel Leclerc et je l'ai encore plus apprécié. A (re)découvrir !
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En imaginant les pérégrinations aléatoires et drolatiques d'un Anglais très moyen, Jonathan Coe fait étinceler son humour ravageur dans la satire sociale caustique et réjouissante
de notre société postmoderne. Désenchanté et irrésistible.


Une fois de plus Jonathan Coe réussit à nous étonner. Avec son talent de raconteur d'histoire, il nous embarque dans la vie de Maxwell Sim, 48 ans. Domicilié à Watford, Angleterre, responsable du service après-vente d'un grand magasin, puis commercial dans le domaine des brosses à dents écologiques, il cultive la banalité au quotidien. Timoré, indécis, sans ambition, il vient d'être abandonné par sa femme et sa fille « en état d'ermite involontaire ». Même s'il compte plus de soixante-dix amis sur Facebook, Max conjugue la solitude à tous les temps ! Débarquant à Sidney où il va tenter de renouer avec son père, il est tout à coup fasciné par la tranquille complicité d'une Chinoise et de sa fille dînant dans un restaurant. Cette sérénité aperçue agira comme un déclic inconscient et inversera la spirale de l'échec. Vont se succéder alors en cascades d'improbables rencontres… Max est ensuite envoyé aux Iles Shelland par sa société : une mission présentée comme une croisade au service de l'hygiène bucco-dentaire du futur. Une quête du Graal qui va vite virer à la sauce Monty Python. de Sarbucks en pause panini tomate-mozzarella, il progresse vers le Nord, de plus en plus déprimé. Drame du VRP seul au volant, il tombe amoureux de la voix sensuelle de son GPS, seule confidente de souvenirs d'enfance et de réflexions sur sa vie de couple qui lui viennent à l'esprit au fil des kilomètres. Peu à peu, en remontant dans son passé familial, il trouve la clé, la terrible révélation de son adaptation au monde et de ses difficultés relationnelles. Jusqu'à ce qu'il parvienne à s'accepter lui-même.

Coe met le doigt sur tous les leurres d'une société de l'hyper-communication : la finance virtuelle, la grandiloquence trompeuse du marketing, la précarité de l'emploi, la mondialisation qui semble abolir la distance, l'uniformisation des modes de vie et l'imposture des médias. En motif récurrent et emblématique, il cite l'exemple de Donald Crowhurst, navigateur amateur britannique qui a prétendu faire le tour du monde à la voile en falsifiant son journal de bord, en 1968, à l'époque d'avant le satellite.

On sait que Jonathan Coe excelle à imbriquer récits gigognes, mémoires, journaux intimes, lettres oubliées puis retrouvées, digressions enchâssées les unes dans les autres. Autant d'éclairages qui enrichissent un peu plus les personnalités et permettent la progression de l'intrigue. C'est ainsi que l'auteur de la pluie avant qu'elle tombe impose sa singularité. Mais dans ce dernier roman, c'est l'admirateur et biographe de B.S.Johnson qui laisse transparaître en filigrane l'influence de celui qui a poussé très loin l'interrogation et l'expérimentation sur les rapports entre la fiction et le réel. Jouant avec le vrai et le faux Coe continue d'explorer de nouvelles pistes. Avec délectation.




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Il fallait tout le sens de l'intime, de la dérision et cette capacité rare à capter le parfum d'une époque de Jonathan Coe pour arriver à nous embarquer au long court dans la voiture de Mr Sim, un pauvre type sympathique envoyé soigner sa dépression au fin fond des Midlands pour vendre des brosses à dents.
Et ça marche! On s"attache à lui dans cette errance douce amère et drôle en même temps, à ses rencontres, à l'évocation de cette fin de siècle où chacun vient noyer sa solitude et ses douleurs. A lire absolument pour le retournement final immanquable!
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Au début du roman, et au milieu de sa vie – il a 48 ans, Maxwell Sim, le narrateur, s'interroge sur les relations humaines, et sur le rôle du hasard dans les rencontres. Sur les routes, tous les jours, des milliers de voitures circulent, évitant la plupart du temps les collisions, et c'est heureux. Mais qu'en est-il des humains ? Faut-il se réjouir ou se désespérer de toutes ces rencontres qui n'ont pas lieu, de ces frôlements uniques qui ne créent qu'un déplacement d'air en guise de contact ? Il ne le sait pas encore, mais l'existence de Mr Sim tient pourtant à un de ces malentendus, collision fortuite qui se produit en lieu et place de celle qu'on avait si bien planifiée. Destin ou coïncidence ?
Voilà un beau sujet de réflexion, que l'auteur place au coeur de la vie de son « héros ». Qu'a-t-elle donc de si terrible (cf le titre anglais « The terrible privacy of Maxwell Sim »), la vie très privée de Mr Sim ? Doit-on s'attendre à l'histoire croustillante ou amorale d'une vie dépravée et scandaleuse ? Après quelques pages, on comprend qu'il n'en sera rien, Mr Sim étant le prototype du looser lambda, qui a perdu sa femme et sa fille après un divorce, son boulot, et le moral. Et on se demande alors si le titre français du roman ne cache pas un second sens : une vie très privée…de beaucoup de choses, la joie, l'amour, l'amitié, la famille, la reconnaissance, l'(auto-)estime,… Mr Sim, dépassé par un monde qui avance trop vite pour lui, se raccroche à quelques illusions, tente une relation avec une jeune femme séduisante rencontrée dans un avion, se crée un pseudo pour pouvoir discuter anonymement avec son ex-femme sur les forums internet que celle-ci fréquente, et, last but not least, tombe amoureux de la voix de son GPS. Parce que dans cette vie guère trépidante, il y a quand même un sursaut : Mr Sim a retrouvé un job de représentant en brosses à dents écologiques, et se voit embarqué dans un défi marketing foireux consistant à rallier l'extrême nord du Royaume-Uni en voiture, en un minimum de temps et en décrochant le maximum de contrats.
De stations-services en aires d'autoroutes, entre panini, cafés-machine et infos trafic, Mr Sim tente à la fois de renouer avec le passé (son père, d'anciens amis, sa fille,…) et d'aller de l'avant (nouveau boulot, nouveaux contacts,…). Mais en cours de route, accablé de solitude, il en vient à discuter passionnément avec Emma, sa Guide Par Satellite, jusqu'au moment où l'insignifiance de son existence lui saute aux yeux.
Roman plus riche et plus complexe qu'il n'y paraît, légèrement désespéré (mais pas désespérément léger), doté d'un humour pince-sans-rire so british, Jonathan Coe nous livre un portrait peu reluisant de la Grande-Bretagne des années 2000, dominées par le virtuel et le consumérisme, dont Mr Sim, comme tant d'autres, est une victime attachante. Doublement victime, d'ailleurs, puisque le coup de théâtre final (pied-de-nez de l'auteur au lecteur, ou cruauté impitoyable de l'auteur envers son narrateur) remet une nouvelle fois en question l'intimité, l'identité, l'existence de Mr Sim, en nous rappelant malicieusement le pouvoir d'illusionniste de l'écrivain.
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Que dire de ce roman ?

Que Jonathan Coe y parle de beaucoup d'aspects de la vie moderne, en se moquant de certaines de ses dérives - et de son lecteur ! - avec un humour très britannique.
C'est la première fois que je lis cet auteur, bien que plusieurs titres soient dans ma PAL, et une fois ce roman terminé, je me demande pourquoi j'ai attendu aussi longtemps pour le lire.

L'écriture de Coe est (du moins en anglais), un véritable délice ! Il n'y a pas d'autre mot ! Il y a une telle légèreté dans l'écriture alliée parfois une force de propos assez remarquable.

Etant donné le nombre de critiques qu'il y a sur ce livre je ne m'attarderai pas à décrire l'intrigue - difficile à résumer d'ailleurs ! Ce qui me semble important de signaler, c'est qu'avec La vie très privée de Mr Sim - qui n'a de privée que l'adjectif - Jonathan Coe réussi à se hisser parmi les meilleurs écrivains anglais de son époque. Avec son personnage, Maxwell Sim, un pauvre type de 48ans contre qui le destin semble s'être acharné, Coe met en avant des paradoxes de notre époque en matière de communication, lien social et affectif.
C'est une époque où les technologies modernes permettent de rapprocher les êtres, mais où nous n'avons jamais été aussi individualistes, isolés et dépressifs dans les cas extrême. Au-delà du sentiment de solitude, l'auteur met ses personnages dans des situations où ils peuvent consigner leur vie privée, pour qu'elle soit connue d'un grand nombre. Il y beaucoup de "textes" dans ce roman, écrits par différents personnages, et sous différentes formes. Et chacun y met ses interprétations ou ce qu'il veut que les gens retiennent. L'écriture sert de thérapie, de moyen d'introspection, mais surtout, elle sert à mettre l'ego en valeur d'une manière que l'on choisi, et non de manière plus ou moins hasardeuse déterminée par les aléas de la vie.
Un problème de vérité que Philippe Lejeune évoquait dans le Pacte Autobiographique, de manière bien plus lissée et académique.

C'est une histoire qui m'a beaucoup interpellée et fait réfléchir à beaucoup d'aspects de notre quotidien. Maintenant, j'ai hâte de retrouver l'auteur dans d'autres types d'histoires. Voyons comment il y aura analysé la société !
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Maxwell Sim, vit à Watford, mais il passe une grande partie de son temps dans son véhicule puisqu'il exerce le métier de commercal pour une société de brosses à dents écologiques. Maxwell est un solitaire, sa femme et sa fille ont mis les voiles devant le peu d'ambition de Sim.
En cadeau de rupture sa femme lui offre un voyage à Sydney pour renouer avec son père. Nouvel échec, retour à la case départ. Mais la vie de Sim va être bouleversée lorsque notre antihéros tombe éperdument amoureux de la voix de son GPS. Envoyé dans les iles Shellands pour une mission commerciale, la voix sensuelle va devenir la confidente de Maxwell. Sim, est un type ordinaire, installé dans une routine qui lui convient parfaitement, un type indécis qui se plait avec lui-même, sans envie particulière. Mais cette voix va, aussi bizarrement que celà puisse paraitre, lui permettre de s'accepter, de faire une psychanalyse salvatrice même si la poisse lui colle aux basques.
Coe se moque avec jubilation du monde libéral, qui laisse les êtres différents sur le bord de la route. Conteur né, il s'amuse des travers de notre société, ou la communication omniprésente laisse de plus en plus de gens dans la solitude et la dépression. Enchainant les scènes cocasses, drôles, touchantes Coe réalise une odyssée à la fois cynique et irrésistible. Et confirme son incroyable inventivité.
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