Mon cher lecteur, aujourd'hui, en terminant ma lecture, je suis au-delà de faire connaissance de la plume de l'auteur, j'ai surtout appris à connaître l'homme derrière ses mots.
Un homme aux multiples casquettes, un homme profondément humain et qui m'a, plus d'une fois, fait me poser et réfléchir.
Un homme, mais je devrais deux hommes, Mohammad, je ne te connais qu'à travers ces lignes, je ne t'ai rien apporté, mais tu m'as comblé.
Tes valeurs, ton périple, ton histoire, ton vécu, tes ressentis, ta profonde sensibilité, ta soif d'apprendre, de comprendre et de te comprendre m'ont donné à moi, lectrice, Belge de 41 ans, un énorme élan d'énergie.
Je suis persuadée que tu changeras de nombreuses vies, regarde, tu as déjà commencé avec
Marie-France et Benoit, ainsi que tous ceux qui ont, un jour, croisé ta route, tu changeras la vie de chaque lecteur de ce roman.
Mon cher lecteur, tu sais comme j'aime dire qu'il est nécessaire de faire passer les bons livres pour faire passer les messages.
Celui-ci en fait partie. Il faut le faire passer, il faut que tu le lises.
Ce qui ressort de ce live en premier lieu c'est le respect et l'amour.
L'amour fusionnel entre Benoit et sa mère
Marie France, point besoin de long discours, ces deux-là se comprennent en une seule phrase.
L'amitié naissante entre Benoit et Mohammad est une amitié qui est faite pour durer, une amitié établie qui accueille l'autre dans toute sa complexité.
Le respect des autres de
Marie France m'a profondément touché.
Quelle femme, quelle mère extraordinaire ! Jamais elle ne s'impose (sauf en décoration😉) elle n'impose aucun choix de vie, elle donne son avis oui, que ce soit à ces 3 fils ou à Mohammad.
Une femme exceptionnelle, qui vit et comprend le monde dans lequel nous vivons. Une femme qui refuse de se replier sur ses acquis et son confort parisien. Une femme âgée, mais si jeune de caractère et si ouverte d'esprit.
Un modèle même si je ne crois pas qu'elle sera heureuse que j'écrive ceci.
Benoit et sa maman ont en commun beaucoup de choses, mais tous deux sont avant tout humbles.
Je refuse qu'on dise que ce roman est un énième livre sur les réfugiés, il est à part, c'est l'histoire de 3 personnes ; différentes de par leurs origines, leurs personnalités ou leurs aspirations, mais que l'amour unit. Cette façon d'apprivoiser l'autre, de ne pas le brusquer, de ne jamais forcer et sûrement pas obliger. On sent beaucoup de pudeur et de retenue autant dans les mots de Benoit que dans ceux de Mohammad. Ce qu'ils ressentent profondément l'un et l'autre leur appartient et je le respecte.
Je vais maintenant parler personnellement à chacune de ces 3 personnes, tu le sais maintenant, mon cher lecteur, que quand un livre m'a plus marqué qu'un autre j'ai besoin de leur glisser mon ressenti, qu'ils soient êtres de papiers ou non comme ici. (...)
(...)En bref :
un superbe roman sur deux hommes que rien ne prédestinait à ce qu'ils se rencontrent, leur enfance et adolescence ont été on ne peut plus opposées, mais ils ont pourtant tant de similitudes, Benoit partage ce sentiment de ne pas réussir à transmettre tout ce qu'il veut dire en anglais, il est comme Mohammad frustré de ne pas réussir à exposer ses idées.
Deux hommes qui ont quitté tous les deux leur pays et qui vivent en terre étrangère, l'un a pu choisir l'autre non.
Deux hommes convaincus que la seule chose qui peut sauver le monde c'est l'éducation, pas uniquement celle que tu apprends sur les bancs de l'école, celle qui passe par l'altruisme, la compréhension de l'autre sans jugement.
Je te parle des deux hommes de ce roman, mais il y a aussi et surtout
Marie France sans qui rien de tout cela ne serait arrivé, je n'aurais pas lu ce livre et je ne pourrais pas t'en parler.
(...)J'ai vécu intensément chacune de ces 276 pages.
Une écriture fluide, authentique, pudique et poétique.
Un auteur que je veux lire à nouveau.
Un roman qui pousse à l'introspection, mais qui n'a aucun ton moralisateur.
Un écrit juste, juste dans ses paroles, juste dans son ton léger et grave à la fois, juste dans sa taille.
Il n'en fallait pas plus pour faire passer ce splendide message d'humanité.
Merci monsieur Cohen, non pas de m'avoir contactée, mais pour d'avoir écrit ce livre et délivré ces messages.
(...)
Chronique complète sur le site :)
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