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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Certains romans vous touchent en plein coeur. C'est le cas de Mohammad, ma mère et moi de Benoit Cohen. C'est l'histoire de deux hommes qui ont quitté leur pays, pour des destinations différentes et des raisons différentes. L'un a quitté la France pour les Etats-Unis, parce qu'il avait envie d'une nouvelle vie. Il pensait avoir fait le tour en France et souhaitait avoir de nouvelles perspectives. Il pensait avoir le goût du risque. Il a serré les fesses pour obtenir la précieuse carte verte, avant de se voir vite offrir la possibilité d'emménager avec femme et enfants à New York. C'est l'auteur. le deuxième est un jeune homme qui a connu la guerre en Afghanistan. Il a travaillé sur place pour l'armée française jusqu'à ce qu'elle se retire, et s'est soudain vu menacé de mort. Pour survivre, il a dû quitter son pays à la hâte, sans papiers ni famille. Il a erré de pays en ambassades avec l'espoir d'un sésame : un passeport et une carte de séjour pour une vie moins violente. Au bout de très longs mois, il a atterri en France. Mais une fois sur place, il a découvert qu'il était invisible. Pire encore, un nuisible que personne ne voulait voir près de chez soi.
Benoit Cohen signe un roman sur l'immigration particulièrement touchant et nous confronte à notre vision de l'autre. Sans jamais culpabiliser son lecteur, il nous met face à nos propres contradictions. En racontant sa famille et le parcours de Mohammad, l'auteur retrace une incroyable aventure humaine faite de renoncements, mais aussi de beaucoup d'amour.
Lien : http://laroussebouquine.fr/m..
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J'ai découvert l'histoire de Mohammad mais surtout de Marie-France Cohen au journal télévisé. le présentateur s'extasiait devant cet acte de générosité d'une milliardaire ? millionnaire ? Ayant donné rien qu'une infime part de son argent pour quelqu'un dans le besoin. Ayant recueilli un jeune homme très intelligent et débrouillard chez elle et incitant tous les gens, bien moins friqués et beaucoup plus dans le besoin, à faire de même. Et j'ai eu ces réflexions devant ma télé : c'est facile quand on a une baraque avec 10 chambres ! Accueillir un jeune tout seul ! Ouais ce n'est pas dur, mais qu'en est-il d'une famille avec enfants, ils sont peut-être plus dans le besoin que lui.
Et ces pensées, que j'ai honte d'énoncer à voix haute, mais qui me vienne quand je croise des immigrés dans les rues. Tant de préjugés que beaucoup de monde conserve et dont il faut se débarrasser. Je pense être quelqu'un d'éduqué, d'altruiste mais on ne peut s'empêcher d'avoir des pensées négatives face à l'actualité de l'immigration. On a peur, peur de l'inconnu, de l'étranger qui va tout nous voler. Et que j'ai honte maintenant. Ma vision change avec le temps, avec les lectures sur le sujet, les reportages télé avisés. Quand on comprend la vie de ces gens, quand on les écoute, quand ils racontent leur histoire, on ne peut que compatir, que vouloir faire quelque chose, ne pas rester indifférent face à la vie qu'ils mènent, face aux menaces qu'ils subissent, face au destin qui s'acharne sur eux.
Et je me rends compte que oui les médias et les politiques jouent un rôle essentiel dans ce cheminement, qu'ils devraient et qu'ils ont ce rôle de nous faire comprendre ce qui se passe, qui ils sont et comment les aider. Quand on voit encore actuellement l'actualité des bateaux remplis de gens dont personne ne veut. Il est incroyable de se rendre compte que personne ne veut les aider, alors que ces gens meurent à nos portes et que les gouvernements se lancent la balle. Il s'agit de personnes pas d'objet, il s'agit d'une vie. Vous vous imaginez vous sur ce bateau, le sentiment d'injustice et d'incompréhension que vous pourriez ressentir face à cette méprise de votre existence.
Ces gens qui ont fui leur pays nous apparaissent comme « l'inconnu ». Si loin de notre petit quotidien, si étrangers à nos coutumes à notre petit confort. On se dit peut-être qu'ils n'ont rien à faire parmi nous. Que c'est horrible d'avoir ce genre de pensée ! Il s'agit de nous, de nos futurs amis, conjoints, collègues de travail. Des gens comme nous, qui veulent avoir un avenir, trouver un travail, se faire des amis, tomber amoureux, fonder une famille.
Mohammad pensait que la vie se résumait à être un bon musulman, tenter de survivre pour rejoindre le paradis, étant donné la situation de son pays et toutes les guerres qu'il a vécu il ne pouvait même pas espérer mieux, mais la vie c'est beaucoup plus que ça. Nous avons la chance dans notre société française de pouvoir atteindre le paradis, être heureux, tomber amoureux et avoir un avenir, pourquoi refuser cette existence à d'autres sous prétexte qu'ils ne sont pas nés au bon endroit, le même endroit que nous.
Mohammad, ma mère et moi c'est surtout l'histoire du périple de Mohammad et de son entrée en France, la difficulté pour Marie-France de donner et surtout la difficulté de Mohammad pour recevoir. Il doit tout réapprendre, toute l'humanité qu'il a laissé sur le bord de sa route. C'est un roman impactant. le genre de roman que j'espère relire plus vieille en me disant : ça c'était avant, les choses ont bien changé depuis, notre société est beaucoup plus évoluée.
Si seulement tout le monde pouvait lire ce genre de livre. Alors bravo Marie-France, j'avais beaucoup d'a priori mais je me suis bien trompé, c'est un très beau geste que vous avez fait là et à votre place je ne pense pas que j'aurais eu le même courage même si il est nécessaire et faisable par tous. Merci Benoit Cohen pour ce roman important, merci à vous et aux Editions Flammarion pour ce roman.
Lien : https://eemmabooks.wordpress..
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Mon cher lecteur, aujourd'hui, en terminant ma lecture, je suis au-delà de faire connaissance de la plume de l'auteur, j'ai surtout appris à connaître l'homme derrière ses mots.
Un homme aux multiples casquettes, un homme profondément humain et qui m'a, plus d'une fois, fait me poser et réfléchir.
Un homme, mais je devrais deux hommes, Mohammad, je ne te connais qu'à travers ces lignes, je ne t'ai rien apporté, mais tu m'as comblé.
Tes valeurs, ton périple, ton histoire, ton vécu, tes ressentis, ta profonde sensibilité, ta soif d'apprendre, de comprendre et de te comprendre m'ont donné à moi, lectrice, Belge de 41 ans, un énorme élan d'énergie.
Je suis persuadée que tu changeras de nombreuses vies, regarde, tu as déjà commencé avec Marie-France et Benoit, ainsi que tous ceux qui ont, un jour, croisé ta route, tu changeras la vie de chaque lecteur de ce roman.
Mon cher lecteur, tu sais comme j'aime dire qu'il est nécessaire de faire passer les bons livres pour faire passer les messages.
Celui-ci en fait partie. Il faut le faire passer, il faut que tu le lises.

Ce qui ressort de ce live en premier lieu c'est le respect et l'amour.
L'amour fusionnel entre Benoit et sa mère Marie France, point besoin de long discours, ces deux-là se comprennent en une seule phrase.
L'amitié naissante entre Benoit et Mohammad est une amitié qui est faite pour durer, une amitié établie qui accueille l'autre dans toute sa complexité.
Le respect des autres de Marie France m'a profondément touché.
Quelle femme, quelle mère extraordinaire ! Jamais elle ne s'impose (sauf en décoration😉) elle n'impose aucun choix de vie, elle donne son avis oui, que ce soit à ces 3 fils ou à Mohammad.
Une femme exceptionnelle, qui vit et comprend le monde dans lequel nous vivons. Une femme qui refuse de se replier sur ses acquis et son confort parisien. Une femme âgée, mais si jeune de caractère et si ouverte d'esprit.
Un modèle même si je ne crois pas qu'elle sera heureuse que j'écrive ceci.
Benoit et sa maman ont en commun beaucoup de choses, mais tous deux sont avant tout humbles.
Je refuse qu'on dise que ce roman est un énième livre sur les réfugiés, il est à part, c'est l'histoire de 3 personnes ; différentes de par leurs origines, leurs personnalités ou leurs aspirations, mais que l'amour unit. Cette façon d'apprivoiser l'autre, de ne pas le brusquer, de ne jamais forcer et sûrement pas obliger. On sent beaucoup de pudeur et de retenue autant dans les mots de Benoit que dans ceux de Mohammad. Ce qu'ils ressentent profondément l'un et l'autre leur appartient et je le respecte.

Je vais maintenant parler personnellement à chacune de ces 3 personnes, tu le sais maintenant, mon cher lecteur, que quand un livre m'a plus marqué qu'un autre j'ai besoin de leur glisser mon ressenti, qu'ils soient êtres de papiers ou non comme ici. (...)
(...)En bref :
un superbe roman sur deux hommes que rien ne prédestinait à ce qu'ils se rencontrent, leur enfance et adolescence ont été on ne peut plus opposées, mais ils ont pourtant tant de similitudes, Benoit partage ce sentiment de ne pas réussir à transmettre tout ce qu'il veut dire en anglais, il est comme Mohammad frustré de ne pas réussir à exposer ses idées.
Deux hommes qui ont quitté tous les deux leur pays et qui vivent en terre étrangère, l'un a pu choisir l'autre non.
Deux hommes convaincus que la seule chose qui peut sauver le monde c'est l'éducation, pas uniquement celle que tu apprends sur les bancs de l'école, celle qui passe par l'altruisme, la compréhension de l'autre sans jugement.
Je te parle des deux hommes de ce roman, mais il y a aussi et surtout Marie France sans qui rien de tout cela ne serait arrivé, je n'aurais pas lu ce livre et je ne pourrais pas t'en parler.
(...)J'ai vécu intensément chacune de ces 276 pages.
Une écriture fluide, authentique, pudique et poétique.
Un auteur que je veux lire à nouveau.
Un roman qui pousse à l'introspection, mais qui n'a aucun ton moralisateur.
Un écrit juste, juste dans ses paroles, juste dans son ton léger et grave à la fois, juste dans sa taille.
Il n'en fallait pas plus pour faire passer ce splendide message d'humanité.
Merci monsieur Cohen, non pas de m'avoir contactée, mais pour d'avoir écrit ce livre et délivré ces messages.
(...)
Chronique complète sur le site :)
Lien : http://unesourisetdeslivres...
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C'est un récit qui m'a paru si court mais si riche! le parcours de Mohammad, comme tous les réfugiés d'ailleurs, est un parcours de combattant. L'auteur soulève le problème de ce flux massif de réfugiés, les dysfonctionnements de notre société. Il est important de prendre conscience des faits de cette triste réalité et de se rendre compte que quelque part dans le monde et même sur le territoire français, des hommes et des femmes se battent pour un avenir meilleur, pour avoir la chance d'exister sereinement et de faire quelque chose de bien de leur vie. Bref, c'est un livre qui est une grande leçon de vie et d'humanité. (...)

Ma page Facebook Au chapitre d'Elodie
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Lu d'une traite, un livre qui fait du bien si on regarde la générosité et l'humanité des Cohen et qui fait mal si on considère Mohammad et son horrible parcours: comment peut-on faire subir de telles choses à un être humain; il a réussi à se reconstruire au prix d'énormes efforts.
Le fond est servi par une écriture simple, des chapitres courts.
Par chance, il y a d'autres récits de ce genre; l'un non écrit d'une jeune femme qui a hébergé un éthiopien, l'a aidé dans ses démarches, l'a aidé à trouver un travail et à faire venir sa femme: sa mère a prêté son appartement parisien, en son absence et en rentrant tout était impeccable. L'autre est raconté par Emilie de Turkheim dans le Prince à la petite cuillère.
Il y a des lectures qui remontent le moral et qui atténuent la honte qu'on éprouve face aux actes des dirigeants (mais hélas pas seulement).
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Benoit et Mohammad ont un point commun : Marie-France. Benoit, réalisateur, est parti vivre le rêve américain avec sa famille. Mohammad survit depuis l'enfance dans un monde de violence et d'exils. Marie-France, mère de Benoit, vit seule dans le beau quartier des Invalides à Paris. Marie-France va accueillir Mohammad chez elle. Benoit va raconter son histoire.

Vous l'aurez compris, ce livre tourne autour de ces trois protagonistes. Avec bienveillance et justesse, Benoit va retracer le passé de Mohammad, ses doutes, ses envies d'avenir, devenues possibles grâce à l'association SINGA et Marie-France. L'ouverture d'esprit de cette dernière, son écoute, son empathie et son altruisme m'ont beaucoup touchée. le monde devrait avoir plus de femmes exceptionnelles comme Marie-France.

Nous ne pouvons pas ne pas voir les réfugiés, peu importe où nous sommes en France. Que font-ils ici -ai-je déjà entendu - alors qu'il n'ont rien ? Et en Syrie, au Yémen, ailleus, qu'avaient-ils ? Resteriez-vous dans un pays en guerre, dans lequel vous risquez votre vie tous les jours en sortant de chez vous, si encore vous avez la chance d'avoir un toit là-bas ? Leur situation est alarmante. Malheureusement, il est plus facile de faire l'autruche.

Mohammad est l'un d'entre eux. Vingt ans de violence et pourtant une envie incroyable de vivre, de s'instruire, de se donner pour atteindre les objectifs fixés. C'est un jeune homme avec des valeurs et une grande sensibilité.

Nous ne sommes pas ici dans la morale mais dans un témoignage humain, raconté avec humilité et authenticité. le respect, l'amour, l'amitié, la solidarité sont mises en avant, donnant une autre image des migrants, différentes de celle véhiculée par les médias.

Pour ne plus faire semblant, pour se rendre enfin compte, pour tenter d'aider, "Mohammad, ma mère et moi" est un livre à glisser entre de nombreuses mains !

Lien : https://louloutediary.blogsp..
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Ce livre m'a mis une sacrée claque. Il appelle à ne pas/plus avoir peur de l'autre, à ne pas se laisser guider par les préjugés, à être moins nombriliste et plus ouvert. La main tendue de Marie-France pour Mohammad est extrêmement touchante et lui offre une chance supplémentaire de repartir de zéro. Ce garçon devenu adulte trop tôt qui a tout perdu.

Mohammad confie sa vie à Benoit Cohen. C'est hésitant, certaines choses lui font peur. Benoit Cohen ne le brusque pas, le laisse venir à lui, ne lui impose rien. Et puis commence le récit de toute une vie. Une vie à cent à l'heure, qui n'a cessé d'être bousculée jusqu'à son arrivée en France, chez Marie-France. Mohammad est né en Iran après que sa famille ait quitté l'Afghanistan, en guerre avec les soviétiques. Sa famille est assez pauvre, son père est le seul à travailler dans une usine de textile. Il apprend à être un bon musulman, à faire sa prière cinq fois par jour, à écouter les versets du Coran, à penser comme tout le monde. On lui apprend à refouler toutes pensées et envies individuelles. Mohammad fait comme les autres pour ne pas être pointé du doigt. Transgresser à toutes ces règles est susceptible de peine de mort. Il se fond dans moule pour ne pas être différent. Mais il aime le rap et rêve de la big city : New-York. Quelques années plus tard, de retour à Kaboul, ville dévastée par la guerre, un ami lui prête un livre qui va changer sa vie.

Mohammad s'est toujours senti différent, pointé du doigt et moqué. Partout où il va on le dévisage, l'insulte, le brusque, l'humilie. Mohammad a toujours appris à baisser la tête pour ne pas croiser le regard de l'autre. de plongeur dans un restaurant à interprète pour l'armée française, Mohammad a la peur au ventre de mourir tous les jours. Il rêve de faire des études, de rentrer à Sciences Po. Accusé comme traître à sa patrie pour avoir aidé les français contre les talibans, il doit fuir. Encore.

Un périple dangereux du Sri Lanka en France. Des problèmes de passeport, de visa, de papiers divers. On le fait attendre des mois, des années. Les autorités ne semblent pas mesurer l'ampleur de la chose. Il dort à droite à gauche, dans la rue, dans des centres d'accueil. Il se fait des amis, qu'il doit quitter vite. Pas de le temps de s'installer. Pas le temps de respirer. La peur au ventre à chaque instant.

Et puis Marie-France, une femme à la classe folle qui sait ce qu'elle a à faire. C'est évident. La première vraie main tendue depuis des années. C'est beau. Touchant. Et puis Benoit Cohen qui lui propose d'écrire sur lui, sa vie. Deux hommes qui vont livrer un bout de leur histoire, chacun à sa façon.

Une belle invitation à la réflexion sur l'autre, l'obscurantisme de la religion qui brouille les pensées individuelles. Un beau récit sur le partage, les valeurs que nous possédons tous.
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Cela ne vous aura pas échappé, en ce moment à la télé on parle très souvent des migrants. Ce thème n'a pas échappé à certains auteurs comme Olivier Norek ou Hugo Boris (deux livres coup de coeur).
On connaît tous ce sujet à travers les médias le plus souvent. Beaucoup en ont peur mais c'est souvent le reflet d'une méconnaissance totale du sujet. On associe même très souvent migrant et terroriste.

Dans ce livre, Benoit Cohen nous raconte l'histoire de Mohammad, migrant, qui après un parcours très difficile se retrouve à habiter chez sa mère, Marie-France.
Mais il ne fait pas que raconter l'histoire de Mohammad, il nous parle aussi de sa vie à lui. Il a décidé de quitter la France pour les Etats Unis. L'accès au pouvoir de Donald Trump le bouscule énormément et lui fait voir les choses un peu différemment.

Les deux histoires s'alternent et sont même mis en parallèle. Elles n'ont rien de similaire à part le faite que l'un a quitté son pays par obligation(survie) et l'autre par choix. Les deux se retrouvent confronté à des difficultés mais ils vont y faire face pour aller au bout de leur rêve.

Il n'y a pas de voyeurisme dans cette histoire mais beaucoup de pudeur. On voit bien que Mohammad a eu du mal à se confier et on le comprend très bien.
Le faite que l'histoire de Mohammad ne soit pas raconté par un journaliste mais par "monsieur tout le monde" donne une autre dimension à ce livre. On voit une relation d'amitié et de confiance qui née dans ce livre pour que nous puissions lire ce qui est arrivé à Mohammad. Au final, on se dit que c'est un ami voir même un frère qui raconte sa vie à l'autre. C'est une relation d'égal à égal.

L'histoire est racontée de manière chronologique pour Mohammad. On voit bien d'où il vient, les épreuves qu'il a traversé et l'avenir. On se sent impliqué dans ce livre. Même si on connaît un peu le sujet, on y apprend des choses aussi. L'auteur mets en lumière des gens qui n'attendent pas que les moyens d'aider ces gens viennent de l'Etat mais ils les créent eux même. Il nous montre ainsi qu'il y a de l'espoir mais aussi que des êtres humains sont encore capables d'humanité, de bonté. Mais on voit aussi le côté sombre, l'injustice, la lenteur de l'administration. On ressent beaucoup de colère face aux comportements de personnes qui ont des responsabilités importantes.

La lecture de ce livre fut très agréable. J'ai été touchée, émue. Je me suis beaucoup attachée à Mohammad à travers ce livre. Il nous donne une vraie leçon de vie. Rien n'est impossible si on a la motivation d'atteindre le but que l'on se fixe. Même si ici on nous raconte plus particulièrement le récit d'une seule personne, on sait très bien qu'ils sont beaucoup dans le même cas que lui. On s'attache aussi à Marie-France qui a pris la décision presque sur un coup de tête mais qui elle aussi va changer ainsi que sa famille qui se retrouve embarquer dans cette histoire pour aider Mohammad à s'en sortir.

Il y a encore beaucoup à faire pour que partout en France, ces gens qui ont tout quitté se sentent mieux et puissent aller de l'avant. Dans ce livre, on voit qu'il ne faut pas les regarder de travers avec nos préjugés mais voir tout le potentiel qu'ils ont et les aider avec les moyens que l'on a. Si chacun fait sa part, il peut se passer quelque chose de merveilleux.

Merci beaucoup à Benoit Cohen de m'avoir proposé de lire son livre et aux éditions Flammarion pour l'envoi.
Lien : https://leslecturesdamandine..
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J'ai été marquée par ce roman qui raconte l'histoire vraie de Mohammad, réfugié afghan. Il nous bouleverse et nous rend compte des situations précaires des personnes qui fuient leur pays pour survivre. La force de cet homme est un exemple et m'a rendue compte de ma chance dans ce monde emprunt d'injustices.
Ce roman m'a ouvert les yeux sur les conditions difficiles des migrants et de leur parcours dangereux avant d'arriver dans un pays qui ne cesse de leur rappeler qu'ils ne sont pas les bienvenus. Je me suis prise à pleurer de soulagement pour Mohammad sur la fin de son périple si douloureux. Se dire que son histoire n'en est qu'une parmi des milliers et que celle-ci se termine bien... C'est se rendre compte de ce qu'il se passe lorsqu'on arrête de regarder pas plus loin que le bout de son nez et qu'on commence à s'intéresser aux expériences des autres.

Un livre d'utilité publique.
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Un coup de coeur pour ce roman très émouvant. L'écriture est fluide.
Benoit Cohen nous amène à réfléchir sur nous même, sur notre engagement, sans pour autant chercher à donner des leçons.
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