La Chatte

Ce court roman se lit rapidement car on attend le dénouement avec impatience, Colette sachant faire monter la tension entre la chatte du titre et Camille. Comme d'habitude avec Colette les personnages sont biens décrits mais j'ai trouvé les descriptions, surtout celles du jardin familial, trop longues.

Alain est un personnage faible et mou, Camille est cruelle comme une enfant et la chatte est majestueuse. C'est gênant tellement les relations sont décrites de manières crus mais tellement réaliste. du pur Colette

Déception

Camille et Alain sont deux amis d'enfance sur le point de se marier. Ce que préfère Alain chez Camille, c'est sa discrétion et sa douceur.
Une fois le mariage passé, Camille se révèle être une jeune femme pétillante et exubérante, ce qui déconcerte Alain. Leur relation commence à se dégrader et ne semble pas partie pour durer.
Alain va alors vouer un véritable culte à Saha, la chatte du couple. Elle prendra toute la place dans sa vie et dans son esprit, allant même jusqu'à devenir la rivale de Camille.

Je vais être brève. Ça ne l'a pas fait avec moi. L'histoire, l'écriture, les thèmes, les personnages... je n'ai pas accroché. Je passe mon tour sur celui-ci !

Rendez-vous au prochain Colette 🙂
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Un livre court où tout est pesé. Un ménage à trois, femme, mari, maître d'une chatte qui est un peu sa maîtresse. Trois psychologies. Jalousies... Interférences de l'animal dans le couple, Une écriture subtile, naturelle, humaine, le talent de Colette.

C'est très rare que je n'accorde qu'une étoile à un livre mais... qu'est ce que celui-ci fut long ! J'ai eu l'impression de lire un livre obligatoire pour un cours de français, un ouvrage tout droit sorti d'une autree époque et sans aucun intérêt pour ma génération.
La façon dont Alain traite sa femme qui a l'air pourtant si joyeuse est imbuvable. Cet Alain est un fils à maman, qui préfère une chatte aigrie à tout ce qui l'entoure et qui pleurniche à chaque miaulement un peu étrange de celle-ci.
Colette peut plaire à beaucoup, ça n'est pas mon cas et je retiens la leçon : La Chatte de Colette sera le seul de cette auteure dans ma bibliothèque.

Colette est une de mes ecrivaines préférées.J'adore son talent de conteuse d'histoire,souvent tirees des faits simples de la vie quotidienne.Ici encore,ce petit roman part d'une tranche de vie quotidienne et m'a beaucoup surpris par sa simplicité et son interet,dur en effet de decrocher lorsque l'on a commencé la lecture.Vous êtes prévenu,c'est un page turner classique.

Ça fait longtemps que je souhaite découvrir un roman de Colette, le résumé me plaisait bien donc j'ai opté pour celui-là. Ça n'a pas été concluant et je suis incapable de dire si c'est la manière dont le récit est raconté ou simplement la plume de l'autrice qui ne passe pas.

Alain et Camille sont sur le point de se marier. Les préparatifs de leur vie commune vont bon train : ils vivront un temps dans l'appartement de Patrick (absent pour trois mois), le temps que les travaux de la maison familiale s'achèvent. Quant à Saha, la chatte d'Alain, elle restera aussi dans la maison. Malheureusement, après les épousailles, l'animal se sent abandonnée et dépérit. Alain décide donc d'emmener son félin vire avec sa femme et lui, ce qui n'est pas du goût de Camille qui déteste Saha.

À part la chatte, je n'ai aimé aucun des personnages.
On sent chez Alain une violence latente, ce qui m'a déplu, et on ne peut pas dire que ce qu'il pense de sa femme soit top, du moins après le mariage qui, sans surprise, fut de courte durée.
Quant à Camille, je l'ai trouvée fourbe et hypocrite. Elle joue un rôle pour se faire bien voir de son mari, mais elle a mauvais fond et sa jalousie envers Saha me l'a rendue encore plus antipathique.

Voilà, j'ai fait le tour. J'ai détesté cette lecture. Et j'ignore si je tenterai un autre roman de Colette.
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La Chatte
Colette
Alain et Camille se connaissent depuis leur plus tendre enfance et tout en apparence les rapproche, sauf que leur secrètes rêveries les éloignent. Fiançailles puis mariage, un mariage qui satisfait toute monde, même Camille, un mariage arrangé comme l'on dit.
Alain a toujours idéalisé Camille et admire sa beauté. Mais il aurait souhaité une beauté silencieuse et immobile, telle un tableau. Or Camille est tout le contraire, une jeune femme moderne, sexy et exubérante.
« Elle rayonnait d'une immoralité exclusivement féminine à laquelle Alain ne s'habituait pas. »
Dès la nuit de noces elle fait montre pour lui d'une certaine impudeur se promenant nue dans la chambre et lui faisant sentir qu'elle en redemanderait bien… ! Et Alain n'est pas sûr de lui, il en veut à Camille du plaisir qu'il lui donne et il se réfugie étrangement auprès de Saha.
La chatte Saha est le troisième personnage de ce huis clos, Saha à laquelle bien avant ses fiançailles et son mariage, Alain était très attaché. C'est Saha qui va être une sorte de catalyseur faisant apparaître au grand jour l'intime division et l'inconciliabilité qui régissent la vie des jeunes mariés. Alain, toujours très proche de sa mère à qui il rend visite très souvent se refuse à grandir. La chatte le replonge dans son enfance.
Peu à peu Saha devient la chimère sublime qu'il choie et couvre de toute son affection, qui occupe toute sa vie et la domine. Camille devient l'intruse, une rivale pour Saha, et Saha pour Camille. Jusqu'à quelle limite la patience de Camille parviendra-t-elle ?
Un petit roman bien écrit de Sidonie Gabrielle Colette publié en 1933 dans lequel elle nous fait comprendre que le monde des félins ne lui est en rien étranger : elle écrivait entourée de chats et les a souvent transposés dans ses romans.

« La chatte » de Colette (paru en 1933) est une histoire exaspérante et peu crédible entre un homme (Alain) et sa chatte (Saha). L'amour qu'il a pour cet animal est insoutenable et pathétique.
Premièrement, on suit un couple qui vient de se marier et leur vie s'arrête quasiment à cause d'une chatte. Deuxièmement, on note quelque chose de fusionnel et presque malsain entre Alain et sa féline. A cause de cette relation particulière entre Alain et Saha, la jalousie de sa femme (Camille) s'est accentuée en peu de temps provoquant des disputes.
Voir cette jalousie ridicule régner dans ce livre ne donne pas envie de tourner des pages. Je suis même étonnée de l'avoir terminé.
Finalement, je ne suis pas du tout sensible au style de Colette et je n'anticipe pas de lire un autre de ses livres.

Après "la Vagabonde", voici le deuxième livre critiqué sur ce site (j'ai certainement lu d'autres livres de l'auteur dans ma jeunesse). Reçu pour mon anniversaire, (meilleur cadeau à m'offrir : un livre !), "La chatte" est l'histoire de Saha, une chartreuse de 4 ans qui a été adoptée par Alain, jeune homme de 24 ans qui se prépare à épouser Camille, une jeune amie de la famille, pour qui il éprouve un sentiment de fierté étonnée plutôt qu'un amour véritable. Leur futur logement situé sur le terrain de la propriété d'Alain et sa mère étant encore en travaux, les époux s'installent provisoirement dans l'appartement d'un mai en voyage en périphérique est de Paris (on reconnait dans certaines descriptions le style des Buttes- Chaumont), laissant la chatte à Neuilly dans la maison de la mère d'Alain. Lorsqu'Alain retrouve sa chatte, affamée et amaigrie après une nuit d'absence (exagération ou humour ?) il convainc sa femme de prendre avec eux la chatte. Commence alors une vie ralentie pour Camille qui ne songe qu'à sortir ou voyager et qui s'impatiente de s'installer dans sa nouvelle maison. de son côté Alain se contente de cet arrangement pour le moins "spécial" : commencer sa nuit dans les bras de sa femme et la finir allongé sur un banc malcommode mais sur lequel peut vient se blottir sa bien-aimée Saha. Camille n'est pas dupe de ce petit manège et la folie la pousse un soir à balancer la chatte du 9è étage..., qui voit sa chute ralentie grâce au store d'un appartement. Saha se sort de cette sentence pratiquement indemne, en revanche, Alain décide de se séparer de Camille.

Quel plaisir de plonger dans ce cours récit de presqu'un siècle (écrit en 1933) et pourtant si moderne ! Il y a de très belles (et longues) descriptions de la nature (le jardin, le ciel), du comportement de la chatte (son ronronnement, ses dialogues invisibles avec le "maître", sa crainte de Camille, la "rapportée" à la famille). Cette nouvelle présente un drame sous-jacent mais aussi de l'humour (ou la causticité !), du moins c'est ce que j'ai ressenti et pourrait tout à fait se passer de nos jours, à part peut-être le fait qu'Alain ne semble pas avoir un métier très prenant et que Camille ne travaille pas.

Sous prétexte d'un couple qui va se séparer à cause d'un animal, Colette dénonce -à mes yeux- le (mé)fait des mariages "de convenance", la condition d'une femme reléguée à être un objet (de satisfaction) ou un décor (doit être jolie à regarder), la rébellion de cette dernière face à la passivité de son cher époux (je pense qu'elle l'aime plus que lui).

Premier roman de Colette que je lis, et j'avoue être un peu déstabilisée. Je n'ai pas trouvé la plume facile, j'ai eu du mal à rester concentrer dans ma lecture. Jusqu'au milieu du livre, je ne trouvais pas d'intérêt à l'histoire. Mais ensuite j'ai pu mieux comprendre ce que voulait nous faire voir l'auteure. La nature humaine nous est dévoilée de manière intéressante, prenant une tournure fatalement inattendue... :)