La chatte de Colette, paru en 1933, raconte la passion d'un jeune homme pour sa chatte de la race des Chartreux alors qu'il est jeune marié. La co-habitation devient invivable pour la jeune femme, prête à éliminer sa rivale…
L'histoire est intéressante, mais le style… est intéressant pour les amateurs de jeux de lettres. Voir ci-après les mots que j'ai relevé dans ce court livre (certains mots ont des fautes, mais je les recopies tel quel). Quant aux expressions, Yann Moix n'a rien inventé. Peut-être est-ce de la poésie comme disent les autres critiques et que je n'ai rien compris ?
Abhorré, arbre-à-perruque, balisiers à gosiers de rubis, bayadère, bugrane, cabalistiquement, calorifère, campanile de Lycée, caravansérail, cartilagineuse, cauteleuse, chevrotement, chimère, chlorotique, circonspecte, colonnade, commisération, condescendit, convexe, courtaude, dessein, deutzia, dolente, égaillée, emphase, encens, enorgueillit, ennoblit, exécrée, furibonde, giration, gymnique, hydrangéa, hydrothérapie, hypoténuse, inaliénable, inarrangeable, inconciliabilité, incandescent, ingénument, isthme, jugulé, kasha, lavis, lé de whatmann, léonin, lèvres décloses, lunule, nimbe d'argent, onde musculeuse, orographique, ozone, paratyphoïde, plébéienne, polygonum, pythique, pugilat, rélégation, rengorgé, retisse, rétractile, rets, révérée, rond-de-fusains, rotonde, sarcastiquement, silène, soie ouatée, soliloque, sylve, tabouret-éponge, tavelé, trémolo, verbiage, volige, wégélia.
Expressions :
Charrier couteaux en croix, charrier sous percés, charrier ciné parlant, Dieu le Père… / Poissons à nez grec, de lunes et de mentons. / Une petite chanson nègre à bouche fermée. / Un frais cynisme polynésien. / Deux demi-visages divisés par le petit nez régulier, doués chacun d'un grand oeil qui cillait peu. / Cheveux propres, lavés souvent, gommés, et couleur de piano neuf… / Poussière astrale de nez. / Mais il se sentit paralysé par le regard chaud et dangereux d'un figurant brun, au profil grec, perforé d'un grand oeil de carpe… /Camille brillait comme baignée d'huile, une grande flaque-miroir sur ses cheveux, la bouche en émail vitrifié d'un noir d'encre, les yeux vastes entre deux palissades de cils. /Jura un gros juron. / Jeunes femmes tziganes à naseaux de cavales. / Elle ouvrait des yeux caves. / Murmure et haleine de cave sèche. / Belle négresse blanche. / Des vieux domestiques poncés par l'usage, inhumés à mi-corps. / Deux visages inverses et délayés. / Tu vas me faire dégommer mes cils… / Qu'il crève tout violet, cet enfant de Pénélope couverte par une tortue mâle ! / Il fut détrompé par l'expression des parois de sa chambre, hargneuses et guettant un oeil ailé qui voletait. / Et puis quand on couche le pare-brise, / Il entr'ouvrit ses cils, / Beurre raide, / Un petit bruit avide. / le soleil s'éteignait. / Ses yeux profondément enchâssés. / Un sourire horizontal à joues raides. / Je suis fou de sommeil. / Dès qu'il supprima la lumière, /
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