La bonne aventure

Premier roman de Fabrice Colin que je lis entièrement, et d'après les commentaires il est assez représentatif du style de l'auteur. Je vois ça et là des comparaisons avec Boris Vian qui m'étonnent quelque peu : certes il y a le côté poético-onirique de certains passages, ou un personnage ( l'homme crocodile) qui semble tout droit sorti d'un conte fantastique, mais pour moi il n'y a aucune commune mesure entre les deux auteurs, qui ne s'adressent d'ailleurs pas au même public. Fabrice Colin écrit pour les adolescents, du moins ce roman leur est à priori destiné, et son style d'écriture est quand même bien moins "délirant" que celui de Vian.
Je ne m'étendrai pas sur l'histoire de cette jeune fille qui peine à diriger sa vie et "flotte" dans une espèce de flou artistique entre rêve et réalité. Je n'ai pas accroché du tout, ça m'a parfois exaspérée et je ne l'ai lu jusqu'au bout que pour une seule raison : je l'ai emprunté il y déjà longtemps à la médiathèque, et il m'a été gentiment prolongé à plusieurs reprises, la moindre des courtoisies voulait donc que je le lise ! Je l'avais emprunté séduite par la couverture, et le résumé me promettait une histoire plus fantastique que le contenu.
Je retenterai sans doute un autre roman de l'auteur, une fois la déception digérée. Déception toute personnelle due à des attentes différentes, mais je conçois parfaitement que cette histoire puisse plaire.
Rendez-vous manqué pour ma part...

Je suis tombé par hasard sur ce livre, la couverture et le résumé donnaient envie de découvrir l'histoire. Puis, j'ai eu l'idée brillante de lire des avis... Ils m'ont fait peur et après coup, ils reflètent bien mon ressenti concernant cet ouvrage.
On suit Ombline, jeune femme qui travaille dans une grande bibliothèque et qui un soir en voyant la roulotte d'une diseuse de bonne aventure décide d'y mettre les pieds.
Bien que le texte soit assez court, je me suis ennuyé tout du long. de plus, je ne sais pas s'il y avait un message particulier à découvrir, mais pour moi ça a été une histoire sans queue ni tête. Un méli-mélo incompréhensible. Très peu de détails même si l'on sait que l'on est dans un Paris ou le franc est encore présent, des dirigeables et c'est tout.
Je n'ai éprouvé aucun intérêt pour cette lecture, j'ai persévéré jusqu'à la fin malgré tout. Cependant, ce fut aussi fade que le reste.
Pour conclure, je ne suis pas du tout le public visé pour ce livre, je n'ai rien ressenti durant ma lecture et surtout, j'ai trouvé le texte brouillon.
Lien : https://la-bibliotheque-du-l..

Un peu déçue, j'ai un peu l'impression d'être passée à côté de quelque chose.

Il faut dire que ce qui m'a attirée tout d'abord, c'est le titre, puis le résumé. Les diseuses de bonne aventure, c'est plutôt mon truc. Sauf que... on va pas se mentir, c'est plutôt secondaire, et n'a pas grand chose à voir avec le contenu de ce livre (si on passe les vingt premières pages, bien sûr).

Et à partir de là, je me suis embrouillée dans une histoire qui semblait ne mener nulle part. Quel est le but ? C'est assez irréel, on ne sait pas trop où on est, où on va, tout reste assez flou.

Et pourtant, il y avait quelque chose dans l'atmosphère, cette sensation d'incertain qui était plutôt agréable. Un univers plutôt original, qui nous emporte ailleurs, dans un monde onirique, certainement, presque enchanteur. Une histoire globalement assez loin des sentiers battus, même si on part malheureusement sur une histoire d'amour, et que malheureusement pour moi ce n'est pas un des mes principaux centres d'intérêt. Finalement, si je reconnais quelque chose d'intéressant dans l'ambiance globale, l'histoire à proprement parler, je l'ai trouvée plutôt plate, ainsi que les personnages, m'ont ennuyée et ne m'ont apporté que peu d'intérêt. Dommage.

Quand l'éditrice de Talents Hauts m'a proposé de découvrir ce roman, j'ai en toute futilité craqué tout d'abord sur la couverture de Katerina Bazantova. Elle pose un univers qui m'a immédiatement attirée. Et puis j'ai vu que l'auteur est Fabrice Colin, que j'ai découvert il y a quelques années avec Bal de givre à New-York, un roman à l'atmosphère très forte. Pour résumer, j'ai été attirée par ce roman au premier regard, et j'en attendais beaucoup.
Ce qui m'a le plus marquée dans ce roman, son gros point fort, c'est son ambiance. L'auteur a su créer un univers à part dans Paris. On sait où on est, et en même temps, tout est différent. On se déplace dans un brouillard plutôt londonien, dans un Paris onirique à l'esthétique qui peut rappeler les romans steampunk. On n'est pour autant pas dans une uchronie, l'Histoire étant modifié au bon vouloir de l'auteur, sans point de divergence net.
Les personnages principaux sont très touchants, un peu perdus chacun à sa manière… Ondine, jeune femme orpheline, vit dans un appartement avec une grande verrière avec ses deux perruches, Maman et Papa. On voit immédiatement qu'elle est bloquée dans un passé fantasmé, tout comme elle a tendance à fantasmer sa vie. Pierre lui, vit avec son oncle empaillé, pardon embaumé, assis devant la fenêtre du salon. C'est un artiste habité par un profond mal être, très solitaire. A la découverte de leurs lieux de vie, j'ai eu l'impression de me retrouver dans le décor d'un film d'animation de Tim Burton. Des lieux mélancoliques, voire glauques à qui il ne manque pas grand chose pour s'éclairer. Et c'est tout ce que l'on souhaite, que la vie de Ondine et Pierre s'éclaire…
Au fil des pages, on croisera aussi une voyante un peu étrange, et un homme crocodile carrément bizarre, lui. On part par moments un peu trop loin à mon goût, même si j'ai pris beaucoup de plaisir à m'immerger dans cet univers.
La bonne aventure est un roman à l'univers très fort. Un roman d'ambiance qui met en scène deux personnages un peu perdus, très touchants, dans un Paris fantasmé. Tout au long de ma lecture, je n'ai souhaité que deux choses : que la vie d'Ondine et Pierre s'éclaire enfin, et ne pas quitter cet univers incroyable. Fabrice Colin a créé un écrin de rêve pour son histoire. Une aventure immersive à tenter.
J'ai reçu la version papier de ce livre dans le cadre d'un partenariat avec les éditions Talents Hauts. Merci à eux pour la confiance.
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La bonne aventure – Fabrice Colin

Pour changer, je vous parle aujourd'hui d'un roman jeunesse acheté pour ma Daphné, 12 ans. J'ai été séduite par la couverture, magnifiquement illustrée et par la quatrième de couverture qui me laissait envisager des aventures autour de gitanes, de lignes de la main, de destins dévoilés : autant le dire tout de suite, ce n'est pas le propos du livre … première petite déception !

Nous sommes à Paris dans une époque indéterminée (passé, futur, on ne le sait pas) et nous suivons Ombline, jeune orpheline qui travaille dans une bibliothèque et qui vit seule dans un très grand appartement avec ses deux perruches. Dans l'appartement en dessous, Pierre vit seul aussi … seul ou presque : son grand père est avec lui, empaillé sur le canapé. Ces deux êtres solitaires et sauvages vont se rencontrer… et peut être s'aimer ?

On baigne dans une atmosphère très onirique et très irréelle pendant toute la lecture. Il y a des personnages secondaires très forts et étranges : l'homme à tête de crocodile qui poursuit Ombline partout, la jeune fille malade et condamnée, l'ami qui veut faire de la publicité… J'ai été très déstabilisée et plutôt déçue par la fin. Il y a un petit côté « Ecume des jours » qui affleure dans l'absurdité et la poésie de certains passages mais justement c'est aussi léger qu'un souffle.

Je ne sais pas en définitive si je dois conseiller cette lecture : mon côté très terre à terre m'a à coup sûr gâché la lecture. Je vais essayer de le faire lire à la lectrice qui était prévue au départ, ce n'est pas gagné !