Cinq auteurs, cinq nouvelles, cinq styles pour nous dresser un portrait d'Alger aujourd'hui. Une trentaine de pages chacune, ma préférée « L'ataya courage » de
Vincent Colonna : quoi de mieux qu'un chauffeur de taxi promenant un étranger pour nous présenter sa ville, un sujet se suffisant à lui même, et pourtant nous sommes gratifiés d'une chute inattendue...
Celle que j'ai le moins aimé : « Troubles » de Rima Ghazil qui ressemble au scénario d'un épisode de série télé, mais 14 personnages qui nous rendent compte tour à tour, dévoilant une histoire (plutôt bonne), c'est un peu beaucoup pour 30 pages.
Ce que je retiendrai d'Alger, ce qui revient fréquemment, c'est la distribution aléatoire de l'eau courante dans cette ville, c'est aussi, hélas, sa jeunesse qui ne rêve que d'Europe, c'est enfin une ville gangrenée par une minorité d'Islamistes...
Pas vraiment une ville de rêve, mais une découverte sympa et dépaysante, pari réussi pour les auteurs.
3,5/5