Tout commence avec un Watson qui déplore le difficile travail de choix qu'il a à faire en tant que biographe quand au choix des publications à choisir ... Car il ne publie pas tout... Parfois son ami détective ne fait pas grand chose, la solution est trop simple, donc pas la peine d'en parler, et parfois, c'est l'histoire elle-même qui manque d''intérêt même si Holmes y démontre tout son génie... C'est là que l''on s'aperçoit à quel point
Conan Doyle est assez fins... de temps en temps, c'est un mort d'apoplexie suite à une grande culpabilité qui, après une histoire incroyablement rebondissante, montre une réalité bien simple en réalité, mais prétexte à nous mener par exemple dans le passé en Afghanistan ... Donc oui, il y a toujours un intérêt dans les aventures de
Sherlock Holmes, même si je n'ai pas encore tout lu, jusqu'à présent, je ne suis pas déçu... Parce que le talent de
Conan Doyle, ce n'est pas seulement de nous parler des méthodes de son prof si brillant à la fac de médecine, c'est de nous rendre un
Sherlock Holmes si vivant, pas toujours à la poursuite d'un fou sanguinaire, ce qui augmente le suspense, un détective si authentique par la variabilité des faits de ses enquêtes, et de petits détails de vie privé, et de personnalité du couple Watson-Holmes, que l'on voit, oui, le Dr Doyle est un grand écrivain... Nous propulsant dans l'extraordinaire au sein même de faits divers banales, comme une apoplexie de honte.... C'est à l'époque où les deux hommes sont à Baker Street que l'histoire commence, quand Holmes, par une journée pluvieuse, propose une ballade à Watson dans Londres... Quelle drôle d'idée... Mais en faite les deux hommes s'ennuient terriblement .... Et à leur retour, un fiacre attend devant leur appartement... Un médecin chercheur manque d'argent pour montrer tout son talent et vivote dans l'espoir que sa carrière prenne l'essor que ses professeurs voyaient dans l'avenir, quand sou d'un un mystérieux financeur d'amène... Et voilà, ce n'est pas la première fois qu'une proposition trop belle pour être vrai commence une histoire, mais quand on est
Conan Doyle, on lui donne un air de renouveau... Déjà ce n'était pas encore arrivé dans le milieu médical... Bien que le financeur soit un peu singulier, il fuit la société, et est maladif, il se montre un bon associé pour le médecin et l'affaire prospère. Alors pourquoi le médecin sent-il la nécessité de consulter le fameux détective? Suite à un cambriolage ailleurs, l'associé du médecin devient nerveux, demande des verrous plus fors, mais refuse de dire pourquoi... Que cache-t-il dans son passé au médecin à l'avenir si prometteur qu'il a financé?