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4,02

sur 533 notes
Un livre que j'ai lu jeune, il m'en reste comme un éblouissement, je me rappelle vaguement de l'histoire, mais plus sûrement d'un moment de lecture plus qu'agréable. Je le relirai avec plaisir.
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Flots d hésitations d'un homme sur le pont. Écume des épreuves à bâbord, cohorte de mouvements saisissants... servis par un grand maestro de l ecriture... que dire de plus : à vous de le lire !
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. Les horizons lointains , les fortunes et infortunes de l'océan , l'exotisme , l'aventure mais surtout les profondeurs de l'esprit humain ( à côté la fosse des Mariannes est une fissure) , la danse sur un fil de notre condition entre bien et mal ,un grand raffinement dans la narration et « la » question : le narrateur dit de Jim « il est des nôtres » mais nous lecteurs , serions-nous des siens ?
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C'est le premier livre que je lis de Joseph CONRAD, pourtant écrivain réputé, mais je n'avais jamais sauté le pas. Découvrir par son Lord Jim cet écrivain prolixe est sans doute une bonne manière de l'apprécier puisqu'elle m'a donné l'envie de continuer. Son écriture (traduite, il est vrai) est riche et ciselée. le personnage de Jim, le marin, est mystérieux du début à la fin de son histoire, et son histoire est grandiose, droite et digne (sauf...). le narrateur, lui-même marin, raconte cet homme qu'il admire de manière admirable. On est d'ailleurs parfois étonnés de lire de si belles phrases pour décrire un monde où les hommes sont parfois veules et sales. le glauque voisine le grandiose et c'est sûrement un des clés du livre. Jim a commis une faute et cherche à l'expier d'une manière ou d'une autre. Il y parvient presque, fuyant ce monde des hommes qui lui rappelle sans cesse cette erreur, jusqu'au jour où il parvient dans une contrée orientale, retitée du monde et quasi inaccessible. Jim devient le guide de cette population hétéroclite et la conduit vers une ère de paix qu'elle recherchait en vain. Mais reviennent les hommes de l'ancien monde, qui vont lui offrir l'occasion de se comporter en homme et d'enfin se racheter.
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Après avoir lu Typhon, du même auteur, roman court et efficace qui m'avait passionnée, j'ai voulu connaître ce must de la littérature anglaise qu'est Lord Jim.
Mal m'en a pris ! Je me suis forcée à lire ce bouquin jusqu'au bout, mais quelle épreuve : je n'ai pas accroché à l'histoire, je n'ai rien compris aux différents personnages, ni qui était l'interlocuteur du moment, le récit est confus, les commentaires inutiles, et les commentaires sur les commentaires plombants.
Dommage.
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« Je suis voué par le destin à ne jamais le voir nettement ; mais je peux vous affirmer que nul homme n'aurait pu être moins que lui « à la similitude d'un cadavre » comme l'avait dit ce prophète de malheur de métis. »

Qui est donc ce Jim ? Et pourquoi alors que j'avais jusqu'alors apprécié les romans de Joseph Conrad au point de les trouver hypnotiques, ai je trouvé celui ci soporifique ?

Qu'est ce qui m'a posé problème dans cette histoire d'un lâche marin qui bénéficiera du titre de Lord que par les autochtones d'une ile de Malaisie lui servant de rédemption après avoir abandonné en tant que capitaine en second un bateau rempli de pèlerins ?

Aprés une rapide comparaison avec les titres que j'avais précédemment aimé, je pense que la réponse est bêtement arithmétique : il y a trop de pages. Ce n'est pas la qualité d'écriture qui reste admirable, c'est bien la construction de l'histoire qui semble gonfler ce qui aurait pu être qu'une nouvelle ou un court roman. le récit s'attarde sur la longue descente aux enfers de Jim jusqu'à son acceptation d'une sentence finale. L'exact opposé du portrait littéraire du capitaine MacWhirr de « Typhon » à mon gout.

Le récit se concentre sur l'analyse de la psyché du pusillanime Jim dans l'attente de l'événement qui le confrontera à son destin. Un entomologiste même se penche dessus et lui offre un échappatoire après divers actes manqués. Malgré la seconde partie plus dynamique et le fait que c'est le marin Marlow du « Au coeur des ténèbres » qui est le narrateur, j'avoue avoir compté les pages .
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Je dois l'avouer j'ai peiné mais suis allée jusqu'au bout. Tout comme d'autres grands auteurs américains de cette période, je trouve la lecture âpre mais les histoires passionnantes
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Un récit dans le récit, qui ravira le fan-club de Stefan Zweig. Jim (on ne saura pas son nom de famille, ni celui de tous les personnages), est second sur un navire marchand transportant plusieurs centaines de pèlerins vers La Mecque, commandé par un capitaine à la moralité plus que douteuse. À l'occasion d'un naufrage dans l'Océan Indien, il va fuir le navire en train de sombrer, en compagnie du capitaine et de sa clique, et gagner ainsi la vie sauve sans avoir porté secours aux occupants, tous disparus. À l'issue d'un procès maritime, auquel il aura eu le courage d'assister alors que les autres membres de la bande ont réussi à se défiler à temps, il sera déchu de son titre et vivra ensuite dans la honte perpétuelle de la faute qu'il a commise. Tel est le point de départ d'un récit qui va nous emmener dans les coins les plus reculés d'une Asie insulaire dominée à l'époque (victorienne) par l'Empire Ottoman et les grandes puissances occidentales. Dans un monde régi par la cupidité et la lâcheté des puissants (une peinture sans concession de la "Belle Époque", tout actuelle) "Lord" Jim, ainsi appelé par les habitants d'une île imaginaire peuplée de malais, va racheter sa faute en devenant un parangon de sagesse et de courage, jusqu'au jour où le monde qu'il croyait fuir va se rappeler à son bon souvenir. Une peinture sans concession de l'âme humaine, dans tous ses replis visibles et invisibles, où l'auteur a mis une bonne part de ses angoisses face à son propre passé. Un récit tortueux, parfois ennuyeux dans sa première partie (le procès, qui n'en finit pas...) mais qui restera gravé dans la mémoire du lecteur. Malgré le décor, maritime à souhait, la mer dans ce beau récit à quatre voix (Jim, Marlow, Stein, Brown) est avant tout une mer intérieure...
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Lord Jim nous prouve une chose : Conrad savait parfaitement fabriquer des personnages mauvais, fascinants de méchanceté et de malice. Et ce sont eux qui tiennent le récit.
Par contre Jim est très superficiel : une vraie Marie Sue. Il traîne sa mélancolie suicidaire et son envie d'héroïsme sur 500 pages. Il n'évolue pas d'un poil du début à la fin. Issue plutôt prévisible qui aurait pu intervenir dès la page 100. Bof...
Pour le reste, l'intrigue se déroule en trois ou quatre phases. Superbe écriture. Souvent, le "narrateur" (et surtout le lecteur) est confronté aux conséquences de divers événements qu'il reconstitue au fil des témoignages et des observations.
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Jim est un jeune marin à l'avenir prometteur. Il rêve de gloire et d'aventures. Mais une nuit, alors qu'il navigue sur la Mer Rouge, transportant des centaines de pèlerins, il croit que son bateau va sombrer. Il quitte alors le navire avec l'ensemble de l'équipage, laissant livrés à eux même leurs passagers. Cet acte d'une profonde lâcheté, qu'il n'arrive pas réellement à expliquer, le marque au fer rouge et le discrédite aux yeux des hommes et surtout de lui-même. Il cherchera alors les voies de la rédemption pour fuir (ou se laver) de l'infamie. Elles le mèneront dans un pays du bout du monde où il pourra tenter de se reconstruire ou de vivre avec ce fardeau. Son histoire est racontée par Marlow, un de ses amis, qu'il rencontre au cours du procès qui suivra ce fiasco maritime. Marlow est le héros de deux autres romans de Conrad, dont le plus célèbre Au Coeur des ténèbres.



Mi-roman d'aventures, mi-roman philosophique, Lord Jim constitue une drôle d'expérience littéraire, ardue, touffue, confuse parfois, mais d'une très grande beauté formelle et proposant un questionnement philosophique et psychologique constant.



Disons-le tout de suite, ce texte n'est pas à la portée de tous et sa lecture s'est avérée pour moi assez fastidieuse. le passé et le présent s'y mêlent ainsi dans un continuum étrange et inédit qui se moque de toute chronologie, les digressions sont constantes, l'histoire est, dans sa première partie tout du moins, très statique et le caractère contemplatif et énigmatique du récit, comme des héros, en font un objet littéraire qui ne se donne pas facilement et qui demande concentration et temps.



Mais la plume est superbe et la construction romanesque virtuose. Surtout le personnage de Jim, grande âme noble marquée à jamais par le sceau de l'infamie, se débattant pour tenter d'exister encore, après s'être montrée aux yeux du monde et à lui même si vil et lâche, est fascinant car plein de mystère et d'ambiguïté. Ainsi, malgré un héros étudié au scalpel, tout semble fait pour que nous ne puissions jamais l'atteindre réellement, jamais le comprendre tout à fait, comme si un voile opaque devait à jamais entourer ses pensées et actions. Lord Jim est un roman qui interroge et ne donne jamais de réelles réponses. Jim est une énigme pour nous et semble l'être même pour lui même. Pourtant, chacune de ses actions, chacune de ses réflexions font sens, sens que l'on a pourtant bien du mal à déchiffrer…

Le roman baigne dans l'ambiance moite et exotique des pays du bout du monde, ce qui lui confère un charme et un mystère décuplés. La seconde partie de l'ouvrage, plus dynamique, contant ses aventures au Patusan, l'inscrit alors dans une lignée de roman d'aventures, mais le traitement, comme les personnages que croisent le héros affermissent encore l'étrangeté de l'ouvrage et son mystère en le dotant de dimensions quasi mythologiques.



Je me suis senti parfois un peu perdu, parfois un peu rassasié, parfois un peu trop ignare pour suivre avec passion Conrad dans son récit, mais Lord Jim reste une aventure humaine et littéraire hors norme, que l'on ne peut que saluer et admirer.



Tom la Patate










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