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EAN : 9782724214758
270 pages
France loisirs (30/11/-1)
4.14/5   36 notes
Résumé :
1860. Fille de mineur, Katie Mulholland connaît la vie dure des plus déshérités dans une ville industrielle de l'Angleterre victorienne. Violée à l'âge de quinze ans par un riche employeur, elle devra se battre contre la pauvreté mais restera attachée à l'unique amour de sa vie : un homme d'une condition supérieure à la sienne dont elle ne peut espérer la réciprocité des sentiments. Roman d'une femme forte, L'impossible amour est aussi un document historique saisiss... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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Katie Mullholland commence sa jeunesse dans les années 1870 comme laveuse de vaisselle dans le château des Rosier.
Elle se réjouit de raconter le bal qui va s'y donner à sa famille qu'elle visite une fois tous les quinze jours. Hélas, elle est violée par le fils aîné du château, un immonde individu.
Elle est enceinte, quitte son emploi et se voit contrainte d'abandonner sa fille à deux vieilles filles qui lui offriront le confort et l'affection.
La vie de Katie sera faite de sacrifices, de honte jusqu'à ce qu'elle rencontre son protecteur, un capitaine norvégien du nom d'Andy.
Celui-ci lui permettra d'accéder à la notoriété car il lui achète trois maisons. Elle complètera sa fortune par la suite.
Elle va mourir à 100 ans sous un bombardement.
Entourée de sa famille proche, elle ne peut pourtant pas aimer son arrière petit-fils qui revient d'Amérique. Hélas, il est le portrait craché de son arrière grand-père, le violeur de Katie et pourtant son caractère est très différent.
Je me suis longtemps posé la question de savoir pourquoi on parlait de l"impossible amour de Katie dans le titre alors qu'elle avait été tant aimée et protégée par son compagnon mais cela a commencé par sa fille qui à vingt ans, refusait de la voir et puis ce jeune homme surgi du passé à qui elle ne pouvait accorder le pardon de ses origines. Elle ne pouvait pas aimer toutes les personnes qui avaient un lien avec ce démon qui l'avait violée.
Un magnifique roman passionnant sans aucune longueur et je n'ai pas terminé de découvrir Catherine Cookson, une véritable dame de la littérature au Royaume Uni.
Son oeuvre entière a été reconnue et elle a été anoblie en 1986.
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Katie Mulholland naît dans une très modeste famille de mineurs.
Placée très jeune dans une riche famille où elle fait la plonge, elle se fait violer par le fils du maître, enceinte, elle se fait renvoyer (mais la fille de famille, Térésa la rebelle a vu !). Elle est mariée contre son gré à Mrs Bunting, un homme détesté de tous, c'est un méchant. On le retrouvera mort dans un fossé et le père de Katie sera pendu, car accusé du meurtre (bien qu'innocent).
Je ne m'étendrai pas sur le contenu du livre car celui-ci est très dense, plein de rebondissements bons et mauvais. Nous allons vivre la vie entière de Katie jusqu'à sa mort à 92 ans (des année 1860 à 1944), son amour pour Andy, l'abandon de sa fille, ses nombreux ennuis avec toujours en fond d'histoire, la peur de son violeur.
Ce n'est pas la première fois que je lis cette auteure, et je l'apprécie beaucoup, née dans un milieu modeste, ses livres sont un clin d'oeil à la vie qu'elle a menée. Elle a une très belle écriture, fluide et élégante. C'est l'une des romancières les plus estimée avec plus de 130 millions d'exemplaires vendus, elle est qualifiée comme étant l'un ces monuments de la littérature anglaise et je pense que c‘est mérité.
C'est avec facilité que j'ai lu ce livre et j'ai dévoré les chapitres, avide d'en connaître la fin.

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Voici une belle histoire, une intrigue familiale qui s'étend sur des générations et qui est vraiment bien ficelée. Elle dénonce à nouveau une société ancienne patriarcale mais aussi injuste envers les classes pauvres, et envers les femmes. Et pourtant, son personnage principal, Katie, est une femme forte qui ne se laisse pas abattre, et qui va braver les interdits pour accéder au bonheur.
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Mon avis:

J'avais beaucoup aimé la plume de Catherine Cookson dans Kate Hannigan même si j'avais déploré un récit un peu trop court. J'étais donc curieuse de pouvoir me replonger dans un autre roman de l'auteure plus long cette fois-ci, avec l'espoir qu'il me convaincrait davantage. Je remercie donc de nouveau les Editions Charleston pour l'envoi de ce titre.

Je suis facilement entrée dans cette histoire comme lors de ma lecture de Kate Hannigan. J'ai remarqué d'ailleurs de grandes similitudes dans ces deux romans, une héroïne pleine de bonté, forte, mais malheureusement victime d'un homme peu scrupuleux. Une jeune femme qui va voir du jour au lendemain sa vie brisée, qui va devoir renoncer au bonheur au profit des autres, pour protéger sa famille notamment. Les événements dramatiques s'enchaînent ce qui nous pousse à tourner les pages très rapidement, entre coups montés, rancoeurs, vengeance, c'est un véritable acharnement que va subir cette pauvre Katie Mulholland.

Comme dans son roman précédent Catherine Cookson oppose encore une fois deux milieux très distincts le monde de la misère des pauvres, bons, honnêtes, mais exploités, qui cherchent à s'en sortir du mieux qu'ils peuvent, et celui des riches qui vivent dans le luxe, qui sont malhonnêtes, malfaisants, profiteurs, et motivés par l'appâta du gain. On se prend d'empathie évidemment pour le petit peuple comme la famille de Katie qui en plus de devoir se battre pour leur conditions de travail et pour leur survie, doit contrer les coups bas de leur supérieur, comme ceux de Bernard Rosier fils d'un riche homme d'affaire qui est un être vil, diabolique, rongé par la méchanceté et la jalousie.

J'ai dévoré les deux premiers tiers du roman que j'ai adoré, mais j'ai un peu moins aimé le dernier, c'est à dire à partir du moment où Bernard Rosier n'est plus considéré comme "dangereux". L'auteure ainsi se tourne ensuite vers Catherine la fille de Joe le frère de Katie. Les descendants des Mulholland et des Rosier se croisent et se lient encore pendant des années et j'ai trouvé que c'était un peu trop. J'avais l'impression qu'ils se mariaient tous entre eux, on ne rencontre finalement pas d'autres personnages à part ceux de ce cercle familial recomposé. La fin du roman m'a donc paru moins crédible, on était trop dans le dramatique et pour encore plus compliquer les choses je me perdais parfois dans les liens familiaux qui unissaient les personnages. Je ne savais parfois plus qui était descendant de qui et j'aurais apprécié que l'auteure inclut un arbre généalogique qui m'aurait souvent bien aidé.

De même, j'ai regretté que la dimension historique ne prenne pas plus de place dans le récit d'autant que l'on traverse une grande période de l'Histoire puisque le roman commence en 1860 et se termine en 1945. J'aurais aimé avoir plus de rebondissements en rapport avec les événements historiques que les personnages traversent, notamment les deux grandes guerres. On entraperçoit les effets de la seconde mais nous n'avons aucuns passages concernant la première alors qu'à mon sens il y aurait eu matière à les étoffer. On a donc de grosses ellipses narratives, entre dix et vingt-cinq années sont parfois occultées et j'ai trouvé cela dommage.

J'ai finalement apprécié ce roman dans son ensemble car j'ai beaucoup aimé l'héroïne Katie qui malgré le malheur qui semble constamment s'abattre sur elle ne baisse jamais les bras. Je l'ai cependant un peu moins aimé vers la fin du roman dans ses dernières années de vie parce qu'elle nous apparaît moins juste que d'habitude. On la sent toujours sous l'emprise de la famille Rosier elle vit toujours dans la peur, le refus d'enterrer la hache de guerre et en fait payer le prix à la future génération.

Pour conclure:
Catherine Cookson dresse le portrait peu reluisant d'un homme riche machiavélique et d'une jeune fille pauvre qui lutte pour s'en sortir. Une saga familiale dramatique typique des parutions des Editions Charleston que j'ai dévoré même si j'ai été un peu déçue que le côté historique ne soit pas plus développé.

Ma note: 16/20.
Lien : http://autantenemportelesliv..
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Un bon moment passé en compagnie de Katie Mulholland au destin extraordinaire! L'histoire se déroule en Angleterre sur presque un siècle : de 1860 à 1944. On suit le même personnage, Katie, car elle va vivre jusqu'à 100 ans. Elle commence comme laveuse de vaisselle chez les Rosier au Greenwor Manor jusqu'à ce qu'elle tombe enceinte suite au viol exécuté par Bernard, le fils de son employeur. Elle est alors obligée de retourner chez ses parents qui sont vite exclus de chez eux car les Rosier possèdent tout dans la région. Katie enchaîne de nombreux malheurs, le sort s'acharne contre elle. Même lorsqu'elle finit par trouver l'amour en la personne d'Andy, un marin suédois, elle n'a pas fini d'avoir des épreuves à surmonter.
Catherine Cookson nous donne à voir un personnage avec une force de caractère incroyable, toujours digne et respectable malgré ce qui peut être colporté, tenté ou manigancé.
La fin de sa vie est beaucoup plus heureuse mais elle finit par se laisser aveugler lorsque l'opportunité d'obtenir une vengeance se présente. La fin du récit donne à penser que les noirceurs de caractère vont s'éteindre dans l'avenir de la famille.
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Citations et extraits (30) Voir plus Ajouter une citation
La conscience de Catherine ne lui laissait guère de paix depuis ces huit années. Jamais elle n'avait confessé ce péché, qu'elle jugeait trop minime ou trop grave selon les jours. Évidemment, elle avait agi pour le mieux, mais quel était le résultat ?
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Ainsi se déroulaient les journées de Katie. Une suite de corvées épuisantes jusqu'à neuf heures du soir, moment où elle prenait sa chandelle pour aller se coucher. En hiver, elle avait droit à deux chandelles par semaine, en été une chandelle seulement, et, bien qu'elle ne les terminât jamais, car elle tombait de sommeil en arrivant dans sa mansarde, il n'y avait aucune chance d'en rapporter le moindre bout chez elle; on devait montrer les bouts de chandelles pour en recevoir une nouvelle.
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Son bonheur actuel était le justification de ses souffrances, et celles-ci la mystérieuse raison d''être d'Andy?
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L'unique moyen de surmonter la peur était la puissance, et le seul moyen d'acquérir la puissance, c'était la propriété.
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Il aimait la jeune fille de tout son cœur, mais il sentait bien qu’elle n’était pas de lui. C’était Catherine, son amour, et il survivait à tout parce qu’il avait Catherine dans sa vie. Seulement, pour le bonheur de celle qu’il adorait toujours, il fallait encore Katie et Bridget. La douleur qu’il masquait depuis tant d’années derrière un rire ou une plaisanterie faillit cette fois lui arracher des larmes.
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