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EAN : 9782704812448
304 pages
France Empire (23/01/2014)
3.67/5   3 notes
Résumé :
Les récents problèmes économiques de la Grèce ont ramené sous les feux de l’actualité une corporation d’habitude soucieuse de discrétion : les armateurs grecs. Il semble loin le temps où l’un d’entre eux fascinait ses contemporains par l’ampleur de sa réussite. Dans la Grèce des années 1960, il avait presque le statut d’un demi-dieu. Ses compatriotes allaient même jusqu’à le surnommer « Le Grec ». Son empire s’étendait sur terre, sur mer, et dans les airs. Le soleil... >Voir plus
Que lire après Onassis : Ses combats, ses amours, son drameVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Qui est vraiment Onassis?
Sous la plume de Valéry Coquant, vous découvrirez un homme qui n'est pas celui souvent présenté par les médias de l'époque. Mêlant l'Histoire et l'histoire, il nous entraîne dans un monde aux multiples facettes qui nous est inconnu.
Ce livre est découpé en 4 parties : Première partie : La Grande Grèce, patrie d'Onassis 1903-1922.
Deuxième partie : le Grec du bout du monde 1923-1943.
Troisième partie : le Grec 1944-1973.
Et la quatrième partie : La fin d'un rêve 1973-1975.
Voici un très bref aperçu de la vie d'Onassis;
Né à Smyrne dans l'Empire ottoman le 15 janvier 1906, décédé en 1975 à Neuilly-sur Seine, Aristote Socrate Onassis, surnommé Ari, n'a pas eu une vie aussi belle qu'on se l'imagine. Son père était le plus riche citoyen de Smyrne. Il perd sa mère à l'âge de 6 ans et est alors élevé par sa grand-mère, son père ayant peu de temps à lui consacrer tout occupé par ses affaires. Peu doué pour les études, il fait le désespoir de son père. En 1922, les Turcs chassent les Grecs d'Asie Mineure, Smyrne est détruite, son père emprisonné, et les femmes déportées. Il s'en sort et se retrouve à Athène avec sa famille rescapée avec laquelle il est en froid, sans travail, il émigre en Argentine où il se lance dans le commerce du tabac et parvient ainsi à acquérir assez d'argent pour acheter son premier paquebot. A force de ténacité et de travail, sa flotte s'agrandit très vite et il devient un des hommes les plus riches du monde. Il se marie et a deux enfants Alexandre sur qui il met tous ses espoirs, heureux de penser qu'il aura un jour une dynastie et Christina. Hélas, il perd ses deux enfants, d'abord sa fille et ensuite son fils. Il ne s'en remettra pas.
Sa vie amoureuse est tumultueuse, il côtoie les plus "grands" de ce monde.
Maria Callas a été sa maîtresse durant de longues années. Il la repousse pour épouser Jackie Kennedy, mariage qui à l'époque a fait scandale. On ne le lui pardonnera pas.
Aristote Socrate Onassis s'est battu comme un diable pour préserver son empire malgré la guerre, les envieux, les jalousies et tous ceux qui lui ont mis des bâtons dans les roues. On peut dire de lui qu'il avait un caractère bien trempé. Il meurt seul à Neuilly-Sur-Seine, le désespoir et la maladie ont eu raison de lui.
Ma conclusion après la lecture de ce très beau livre, c'est qu'il ne faut pas se fier aux apparences, j'ai découvert que derrière cet homme d'affaires se cachait un homme comme les autres, avec ses rêves, ses désespoirs, ses amours, ses interrogations.
Je pensais mettre beaucoup plus de temps à le lire, finalement, c'est tellement bien écrit que je n'ai plus pu le lâcher une fois commencé. Je n'avais pas non plus une envie particulière de lire la vie d'Onassis, mais je suis très heureuse de l'avoir fait, j'ai appris une multitude de choses le concernant et concernant l'histoire de la Grèce. Merci à Babelio, aux éditions France-Empire et à Valéry Coquant.
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Mon premier exercice dans le cadre des Masses critiques! Un grand merci à Babelio et aux Editions France-Empire pour la découverte d'Aristote Onassis.

La plume précise de Valéry Coquant raconte avec une sobriété implacable le destin d'un être exceptionnel, souvent maltraité par L Histoire.

A coups de chapitres de "révision" de grandes périodes de l'Histoire, on découvre la trajectoire fulgurante d'un immigré, déraciné, qui à force d'aplomb, d'instinct, de charisme et d'opiniâtreté va devenir un des milliardaires les plus connus et énigmatiques de l'Histoire.

L'auteur nous entraîne sur le parcours d'Onassis, devenu "patron économique" de Monaco et a un regard incisif sur la complexité du personnage. Onassis a su cultiver une part de mystère et transformer sa rage de vaincre en une détermination quasi-fanatique.
La technique narrative est riche et agréable et les mésaventures politico-économiques d'Onassis sont racontées avec brio jusqu'à la consécration de sa réussite dans les années 50.

La dimension dramatique du personnage est également abordée avec beaucoup de tact. L'aura indéniable d'Onassis fascine, ses prouesses et ses conquêtes sont imbriquées dans le récit, ainsi que les liens familiaux/sentimentaux qui composent sa vie: La Callas, Jackie Kennedy et ses enfants.

La cascade d'épreuves et de désillusions qui s'acharnent sur le self-made man, son besoin mégalo et maladif de bâtir un empire, une dynastie, émeuvent durablement et donnent une épaisseur au destin de cet homme exceptionnel qui a marqué L Histoire.


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On est juste dans les temps pour poster la critique : Oufff !

Ce livre nous fait découvrir l'ascension extraordinaire d'un homme, Aristote Onassis.

Issu d'une famille aisée, il aurait pu intégrer les affaires facilement. Mais la situation en Grèce fragilise les affaires de la famille Onassis et Aristote préfère prendre son indépendance. Il part en Amérique.
Grâce à son charme et à son talent de persuasion il parvient vite assez vite à créer ses propres affaires, comme un marché de cigarettes. Mais dès qu'une affaire est à son sommet, cela ne suffit plus à Ari. Il veut toujours gagner plus. Il fera des spéculations, s'installera dans l'armement puis plus tard dans l'aéronautique.
Mais tout n'est pas toujours en aussi beau. Dans les années 1950 la justice le poursuit. Certains contextes économiques ne jouent pas en sa faveur ou bien il est trahi par ceux qu'il croyait être des amis. Il a également un ennemi de toujours : Stavros Niarchos.
Sa vie sentimentale subit elle aussi des hauts et des bas. Il aura des nombreuses femmes et maitresses dont Claudia Muzio, Ingeborg, Tina Livanos, Maria Callas ou Jacqueline Kennedy. Il eut avec Tina deux enfants : Alexandre et Christina.
En 1973, son fils meurt à la suite d'un crash aérien. C'est aussi le début de la fin pour Ari. Celui-ci n'a plus envie de se battre dans les affaires. Il veut juste faire prospérer les affaires de l'aéronautique pour son fils, mais après quelques temps elles tombent à l'eau également. La maladie affaiblie ensuite peu à peu Onassis. Il choisit alors de ne plus se battre et meurt le 15 mars 1975 à Paris.

C'est une biographie très bien construite. Les éléments actuels sont toujours évoqués ce qui facilite la compréhension. Il y a peut-être trop de vie professionnelle au détriment de la vie personnelle !?
J'aurais apprécié quelques photos pour me représenter l'entourage d'Ari, puisque celui-ci est grand et l'on peut parfois s'y perdre.

En tout cas, j'ai pris du plaisir à lire se livre. Je remercie Babelio pour la masse critique et les éditions France-Empire.
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Il forge son propre univers, avec ses codes, ses espoirs et sa logiques propres. Il s'installe au centre, réservant une place de choix à ses enfants, en particulier son fils. Péché d'orgueil ? Ce défi était sans doute hors de portée. C'était peut-être trop dur pour un seul homme. Avec la mort d'Alexandre, Aristote réalise tout le côté dérisoire de son oeuvre. En perdant son fils puis d'autres êtres chers, Aristote sent qu'il passe à côté de la vraie immortalité. Le reste...
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Mon premier exercice dans le cadre des Masses critiques! Un grand merci à Babelio et aux Editions France-Empire pour la découverte d'Aristote Onassis.

La plume précise de Valéry Coquant raconte avec une sobriété implacable le destin d'un être exceptionnel, souvent maltraité par l'Histoire. A coups de chapitres de "révision" de grandes périodes de l'Histoire, on découvre la trajectoire fulgurante d'un immigré, déraciné, qui à force d'aplomb, d'instinct, de charisme et d'opiniâtreté va devenir un des milliardaires les plus connus et énigmatiques de l'Histoire.
L'auteur nous entraîne sur le parcours d'Onassis, devenu "patron économique" de Monaco et a un regard incisif sur la complexité du personnage. Onassis a su cultiver une part de mystère et transformer sa rage de vaincre en une détermination quasi-fanatique.
La technique narrative est riche et agréable et les mésaventures politico-économiques d'Onassis sont racontées avec brio jusqu'à la consécration de sa réussite dans les années 50.
La dimension dramatique du personnage est également abordée avec beaucoup de tact. L'aura indéniable d'Onassis fascine, ses prouesses et ses conquêtes sont imbriquées dans le récit, ainsi que les liens familiaux/sentimentaux qui composent sa vie... La Callas, Jackie Kennedy... ses enfants...La cascade d'épreuves et désillusions qui s'acharnent sur le self-made man, son besoin mégalo et maladif de bâtir un empire, une dynastie, émeuvent durablement et donnent une épaisseur au destin de cet homme exceptionnel qui a marqué l'Histoire.
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L'image d'Ari a été salie et ses affaires en souffrent. Pour la première fois, Ari mesure l'ambivalence des médias. Il constate que rien ne vieillit plus vite que le journal de la veille. En lisant entre les lignes, il s'aperçoit aussi que ces gros titres forgent de lui un personnage. C'set presque un masque, à la limite de la caricature.
Ce double a plusieurs noms: Onassis, Mister O, le Grec cousu d'or, le Roi de Monaco, le Pirate. Pour sa part, Ari a une petite préférence pour le Grec, que certains amis tournent en El Greco. Derrière le jeu de mots se cache une fine allusion au tableau du célèbre peintre qu'Ari a acheté pour le Christina. El Greco... Cela sonne bien! On dirait le titre d'un film ou d'un roman.
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La paternité le change-t-il? Elle donne un vrai sens à son existence. Ari ne mène plus un combat par légitime défense, juste pour le plaisir de remporter la victoire. A partir de maintenant, Ari conduit une véritable croisade. L'enjeu n'set plus d'être le premier, mais de forger un empire. Ari se prend à faire un rêve: s'il devint un géant, son fils deviendra un titan. Il va tout faire pour y arriver. Au plus profond de lui-même, il en fait le serment
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Dans le business, la seule règle, c'est qu'il n'y a pas de règles : c'est une des citations préférées d'Ari.
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Vidéo de Valéry Coquant
L'écrivain Valéry Coquant répond aux questions relatives à son nouvel ouvrage: Onassis ou l'Olympe foudroyé.
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