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EAN : 9782914532846
Editions Alain Bargain (17/10/2006)
3.62/5   4 notes
Résumé :
C'est décidé. Cela se passerait au bout du promontoire, face à la mer.
Le fauteuil roulant se mettrait à descendre la pente lentement, très lentement.
Quand les roues auraient effectué un tour complet, alors le paysage commencerait à basculer.
Il y aurait des grincements et des éclatements, des ressorts qui tressautent, une armature qui se démantèle, et les cris de l'infirme arrimée à son siège par les courroies de maintien. Des cahots brutaux é... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Cela aurait pu passer pour un accident, mais nous savions dès le début qu'à priori ce n'en était pas un... Qui est coupable ? Tous potentiellement. de nombreux personnages malsains, égoïstes, dont l'éducation a perverti l'âme et puni des innocents. Les plus coupables sont aussi les victimes les plus importantes et inversement. le dénouement est un véritable drame humain avec destruction de vies à la clé. La justice n'est pas décrite sous sont meilleur jour, le pire étant de se dire que cette histoire peut être réelle.
J'ai trouvé ce livre dans le gîte où j'étais en vacances dans les Abers alors que je venais de terminer une autre lecture un peu sombre et triste mais finalement plus légère. Il m'a laissé un arrière goût de malaise. Ce sont juste les protagonistes, ce qu'ils sont, et cette impression de dégoût qui reste un peu collante, une violence psychologique alors qu'il ne s'agit pas du tout d'un thriller, tout cela se dévoile au fil de la lecture et termine sur une note d'écoeurement. Il m'a fallu trois autres ouvrages avant de pouvoir me décider à écrire cet avis.
Je suis curieuse d'avoir les vôtres.
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Marie-Louise le Barzik et une vieille dame autoritaire qui mène à la baguette toute sa petite famille. Son fils Henri, 50 ans, commandant de la marine marchande n'ose pas s'opposer à sa mère tyrannique. Sa fille Annaïg vit encore avec et sous le joug de sa mère. Quant à sa belle-fille, Estelle, elle a trouvé refuge dans l'écriture et passe tout son temps à Paris pour échapper au dragon. Seul sa petite-fille Gwénola âgés de 11 ans aux effrontément lui tenir tête. Tous doivent se retrouver dans la propriété familiale pour les vacances. A leur arrivée, Marie-Louise, n'est pas là Ben, elle a fait une chute mortelle… La police va enquêter. Et très vite conclure un accident. Pourtant un doute subsiste. Tous avaient de bonnes raisons de vouloir supprimer cette femme détestable.
Ce huitième roman policier de Michèle Corfdir et une satire sociale qui met en scène une famille de notables bretons. Dans les apparences respectables se dissimulent des secrets inavouables. Des personnages bien campés, une intrigue solide et un style narratif clair et entraînant font de ce polar une vraie réussite qui plaira au plus grand nombre et encore plus aux amoureux de cette belle région qu'est la Bretagne.

Lien : https://collectifpolar.com/
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Debout dans l'encoignure d'une porte, face aux hal­les de la Place Saint-Louis, à Brest, Henri Le Barzic surveillait l'entrée d'une supérette. Cela faisait vingt minutes que la jeune femme qu'il avait prise en chasse, se trouvait à l'intérieur. Il l'avait repérée, le matin même, aux abords de la gare. Sportive, naturelle, un teint de pêche, une démarche dansante, qui traduisaient un bon équilibre et une santé sans problème. Conscient de tout ce que son propre comportement avait d'ambigu, Henri voulait pour partenaires des femmes simples, limpides, qui participeraient au jeu sans se dérober, avec cette spontanéité innée qui pousse à affronter l'obstacle pour le franchir. Ou s'y casser les dents.
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Lorsqu'il était petit, il le pratiquait déjà, à la manière des enfants. Adolescent, il avait décroché. Trop timide, trop introverti pour ça. Plus tard, une fois sorti des errances brumeuses de l'âge ingrat, quand il s'était reconnu dans l'homme qu'il était devenu, il avait repris le jeu là où il l'avait laissé, mais en lui apportant des développements, des perfectionnements qu'un petit garçon aurait été incapable d'imaginer.
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Henri Le Barzic avait débarqué au port de commerce de Brest, la veille, assez tard dans la soirée. Il avait passé le commandement du navire à son successeur et pris un taxi jusqu'à l'appartement de la rue du Château. Comme il s'y attendait, il était désert. Sa femme terminait la tournée de promotion de son dernier bouquin et leur fille, Gwenola, se trouvait déjà en vacances à Kergouadal.
Ce matin, après une bonne nuit de sommeil et des semaines de privation, Henri n'avait pu s'empêcher de lancer le jeu.
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La jeune fille qu'il guettait était de celles-là. L'expé­rience lui soufflait qu'avec elle, il aurait une chance de parvenir à la fin de la partie, plus vite que d'habitude. Il le faudrait car, ce soir, il était attendu à Kergouadal. Et, après deux mois de navigation au long cours, il n'était pas question pour lui de couper à ses obligations familiales.
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Pour Henri Le Barzic, c'était un jeu. Un jeu auquel il gagnait assez souvent pour avoir sans cesse envie de recommencer.
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