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EAN : 9782265019454
216 pages
Fleuve Editions (30/11/-1)
3.33/5   3 notes
Résumé :
PRESSES DE LA CITÉ Un mystère (P) n° 623 (1962) - Michel COUSIN Esprit de famille - Service de Presse
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Je te revois me dire : " J'aime bien Michel Cousin ". À ta mort j'ai retrouvé plusieurs de ses ouvrages dans ta maison. Sur la page de garde figuraient plusieurs dates de lecture inscrites d'une main malhabile, surtout les dernières des années 2000.
Je n'avais jamais eu la curiosité d'en entreprendre la lecture. À cette époque je préférais piocher dans ta bibliothèque des James Hadley Chase et des Paul Kenny. Les jolies femmes des couvertures agissaient sans doute comme un aimant sur l'adolescent que j'étais.
Après Nécro de Georges-Jean Arnaud, voilà que je refais un voyage dans le passé. Lecture qui me trouble. C'est le propre des livres de transporter plus que les mots qui se nichent au creux de leurs pages. Ces pages que tu cornais, j'en devine encore la trace, pour pouvoir te souvenir du dernier paragraphe lu.
Cette couverture me rappelle où tu es, ce que tu deviens.
J'ai beau tenter de reconstruire hier que je ne savais pas alors si précieux, tout s'estompe peu à peu et il ne reste que ce livre qui n'a de valeur que pour moi.
Alors dans ces conditions comment faire une critique ?
C'est un huis clos policier, sans style véritable. On peut imaginer ce qu'aurait pu en faire un auteur plus talentueux.
Pardons. Je ne peux dire comme toi que j'aime bien Michel Cousin, mais ce livre restera dans mes étagères. Pour des raisons que je suis bien seul à connaitre. Je ne peux me résoudre à faire du passé table rase, même si je sais que le temps est compté.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Dès ma plus petite enfance, j'avais toujours été très impressionnée par le salon. C'était une pièce comme seules certaines maisons de province peuvent en contenir, carrée, immense, tapissée, encombrée, ornée d'un piano et d'une cheminée en pierre. Un ensemble de meubles disparates, allant de Louis XIII au Louis-Philippe, réussissait miraculeusement à paraître harmonieux, comme si tous ceux qui le composaient avaient décidé de vivre en bonne intelligence malgré la différence de leurs origines, puisqu'ils ne pouvaient faire autrement. Depuis plus de vingt ans, je les voyais tous les jours, immuables quand à leur place et à leur couleur. Le salon était le cœur de la maison, et les Faguet-Mazard ne le quittaient que pour aller déjeuner, dîner et dormir.
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Puis il ajouta :
- Faut-il que tu en aies envie !
Je l'aurais tué pour ce genre de phrase qu'il ne se gênait pas pour lancer à n'importe quel moment !
- Parce que vous, répondis-je, vous n'en avez pas envie ?
Il éclata de rire.
-Bien sûr que si ! Seulement, moi je ne m'en cache pas !
Ludovic regarda sa montre et hocha la tête avant d'ôter sa veste.
- Qu'est-ce que vous faites ? demandai-je en prenant un air horrifié.
Il se retourna et me considéra avec surprise.
- Je me déshabille !
C'était l'évidence, mais l'évidence dans un certain domaine me gênait encore un peu. Il se remit à rire de plus belle devant mon air embarrassé.
- Il est trop tard ! dis-je fermement.
- Tu m'as dit l'autre jour que tu rentrais très souvent chez toi à 7 heures...Or, il n'en est qu'à peine 6 !
Il m'empoigna avec douceur et autorité et la bonne foi de mes protestations devint de plus en plus douteuse.
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L'église de Domfront n'a pas fini de faire parler d'elle et seuls les gens du pays se sont habitués à cette construction immense, mais barbare, rappelant le style du Sacré-Cœur dont elle avait le même âge. Tout l'intérieur est dominé par un Christ géant en mosaïque aux yeux inquisiteurs qui ne vous quittent jamais de votre arrivée à votre départ. Toute mon enfance s'était déroulée à l'ombre de ce Christ dont je m'imaginais que le regard perçait à jour mes intentions les plus secrètes.
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