Des personnages qui entrent dans le choeur d'une église québécoise pour parler à Dieu, raconter leurs misères, dire leur colère et leurs doutes ou exprimer leur reconnaissance.
Des hommes, des femmes, de 1896 à 1996, des gens qui ont vécu des moments de l'histoire, la guerre et la grippe espagnole, la crise économique, l'autre guerre, l'exode rural, le divorce et la désertion des églises. La série de témoignages prend des airs de revue du siècle.
Certaines histoires sont particulièrement tragiques, par exemple, cet enfant placé à l'orphelinat après la mort de sa mère, aucune tante ne voulant de lui parce qu'il n'était pas assez beau…
Le style est assez simple puisqu'il se rapproche de la langue parlée, mais sans tomber dans un patois difficile à comprendre.
Une belle lecture qui va droit au coeur…
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Une belle idée de livre, étaler sur 100 ans différentes histoires: Je reste par contre mitigée, j'ai trouvé beaucoup de longueurs malgré les chapitres plutôt courts. Une revue de la misère, la faim, la guerre, la famille, la foi, la dévotion, le mal, la reconnaissance, le ressentiment et une belle histoire d'amour. Tout ceci un peu avec un suivi décousu qui a perdu mon attention à plusieurs reprises. Je me souviens de filles de Caleb (magnifique) et me demande pourquoi l'auteure a fait ce choix, c'est surprenant. Cela reste un livre facile à lire, mais sans m'emporter..
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Notre vie tournait autour de la maison paternelle puis de l’église. On se posait pas de questions. C’était pas nécessaire. Le curé nous donnait toutes les réponses.
(p. 95-6)
Vous nous avez créé à votre image et à votre ressemblance. Où il est le mensonge? Je suis incapable de croire qu’on est à votre image avec un monde comme ça. Vous, un ivrogne, un batteur de femmes?
(p. 119)
Blanche la télésérie avec Pascale Bussières