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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Après la fin spectaculaire du premier tome de la trilogie, le Passage, je continue la découverte de ce monde effrayant avec Les Douze de Justin Cronin qui se passe cinq ans après. Les protagonistes ont pris des chemins différents, d'autres plus simples que d'autres. Encore heurtée par les événements du Passage, notre petite bande va devoir poursuivre leurs quêtes, vivre des événements difficiles et y sacrifier encore énormément de choses...

La lecture de ce second tome fût plus simple pour moi. Dans le premier tome, la découverte de l'univers fût très particulière, car l'auteur n'aide en aucun cas le lecteur, c'est à lui de faire l'effort pour comprendre les codes et l'historique de cette apocalypse. Avec les Douze, on entrevoit beaucoup mieux les intrigues et l'attachement aux personnages est déjà faite. Faut dire qu'on a déjà vécu avec eux une sacrée aventure dans le premier tome ! de plus, il se passe énormément de choses dans ce tome-ci et les pages se tournent à une vitesse folle.

Justin Cronin nous offre une palette de personnages passionnante et même si, on ne voit pas la fin de certaines nouvelles intrigues et que la frustration est là, j'aime savoir que l'auteur ouvre son univers sur d'autres choses et offre une construction d'univers vraiment foisonnante et impressionnante, au point que, nous lecteur n'y voyons aucune limite ni frontière. J'ai, encore une fois, passé avec Les Douze, un moment de lecture très spécial et particulier que je n'ai vécu avec aucun autre roman. Une fois la dernière page de ce roman-ci tournée, j'ai directement enchaîné avec le dernier tome, chose que je ne fais quasiment jamais !
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Pour lire "les douze", il faut déjà avoir lu le 1er tome de la trilogie " le Passage".

Attention, si tu as la phobie des gros pavés, cette saga ne sera pas pour toi puisque le 1er tome fait 1400 pages et les suivants quasi 1000 pages .

Dans ce 2ème volet, on retrouve les principaux protagonistes du 1er et surtout Amy, la jeune fille qui ne vieillit pas et qui traverse les siècles.

Elle est la clé de tout, le sait mais ignore encore comment faire face aux douze (chefs des clans des virgules).

Les survivants se sont regroupés et tentent de maintenir un semblant de vie normale dans les camps, mais les virules, ces créatures assoiffées de sang, eux aussi se sont organisés pour traquer les hommes.
Cependant, quelque chose à changé, leur comportement n'est plus le même.

Je dois avouer que j'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans l'histoire et j'ai trouvé ça très long.
On ne peut pas dire qu'il ne se passe rien, il y a de l'action, une quête, mais j'ai moins été enthousiasmée que pour le 1er.

Nous n'avons des réponses qu'à la toute fin du livre (pour certaines mais pas pour toutes) et ça tient en une cinquantaine de pages.
Il y a 3 tomes mais je me demande bien ce que l'auteur va bien pouvoir nous dire, car il y a un vrai point final à ce 2èmd volet et on semble avoir fait le tour.

Le Passage est une très bonne saga SF, qui sait tout de même captiver, tenir en haleine et faire frissonner, mais le ton s'essouffle un peu avec ce 2ème tome et je crains que le 3ème ne soit pas à la hauteur de mes attentes, qu'il y ait des redites.
Cela dit, je suis curieuse et espère être surprise.
Un petit coup de mou de ma part sans nulle doute.

Je vous conseillerais de ne pas trop attendre avant de lire la suite du 1er, car c'est une saga dense avec beaucoup de personnages et parfois on peut être un peu perdu (il y a un récapitulatif des personnages en fin de livre).
Pour ma part, j'ai lu le 1er il y a quasi un an et j'ai eu un peu de mal de me remémorer qui était qui.

Un post apo qui va vous plaire si le genre vous attire et si les grosses briques ne vous font pas peur.
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Les Douze, respectivement The Passage #2 est donc le deuxième opus de cette trilogie post apocalyptique de MONSIEUR Justin Cronin et c'est à nouveau un pavé de 1000 pages.

J'avais été dithyrambique avec le premier, je le serai un tout petit peu moins avec son cadet, mais cela reste bon quand-même.

Le Passage est très bien résumé au début de cette épopée et de très belle façon. Puis, les Douze prend son envol, sa première partie est consacrée aux événements se déroulant au cours de l'année zéro, à savoir L'aube de l'apocalypse des vampires. Nul doute que ce sera aussi la partie préférée de nombreux lecteurs friands d'aventures.

Les Douze est un digne successeur de le Passage, un livre plein de mystères intrigants et de personnages dynamiques, sympathiques et attachants. Nous retrouvons certains héros et en découvrant de nouveaux.

J'ai peut-être perdu une partie de ce sentiment enchanté que j'avais avec son prédécesseur, mais j'ai été tout de même assez emballé du début à la fin. J'y ai trouvé également des liens avec le 2ème Guerre Mondiale et ses camps de concentrations.

En résumé, un bon deuxième volet de transition. Mes attentes sont un peu plus grandes pour la conclusion de cette trilogie, La cité des miroirs, que je lirai avec plaisir et qui ne sera pas ZERO du tout =)

Salutations à vous tous et à très vite.
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Très bonne suite du "Passage" de Justin Cronin mais pour tout vous dire, j'ai quand même préféré le 1er tome que j'ai lu il y a quelques mois. Idéalement, il conviendrait de se les manger l'un à la suite de l'autre car il y a beaucoup de personnages, beaucoup d'époques et beaucoup de situations. le petit résumé du début de livre m'a un peu aidé mais j'ai dû batailler ferme pour rester accroché aux wagons. Hormis cela, l'histoire est très prenante et les personnages attachants; on en apprend un peu plus sur la genèse de la catastrophe et sur la période où tout est en train de partir en vrille. Pour la petite histoire, c'est seulement arrivé à la 800ème page que je suis rendu compte qu'il y avait un glossaire des personnages à la fin du livre; bon, peut-être que je ne suis pas une flèche mais les gars, faut mettre ça en début du livre, non?! Je vais rarement chipoter à la fin d'un roman de peur de tomber sur la fin sans le vouloir (ça m'est déjà arrivé et c'est assez désagréable surtout avec un pavé pareil).
Voilà, j'ai terminé mon coup de gueule mais pour le reste, ça reste un très bon roman et je me dis que peut-être y aurait moyen qu'il écrive une suite que je lirais volontiers à la condition de retrouver le glossaire des personnages au début… Argh, ça y est je recommence... Pardon et bonne journée.
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The Passage #2 : The Twelve.
Le premier volume de la trilogie était centré sur les origines de l'apocalypse et ses conséquences une centaines d'années plus tard. Ici l'auteur nous fait vivre la propagation de l'épidémie juste après la catastrophe, du point de vue de différents personnages. On fait ensuite à nouveau, comme dans le précédent volume, un bond d'une centaine d'années pour retrouver certains des personnages du Passage. Mais alors que le premier opus expliquait comment l'humanité avait pu survivre et dans quelles conditions elle vivait toujours, ici, l'auteur fait habilement évoluer la géopolitique de son univers en montrant de quelle manière les douze viruls qui sont à l'origine du fléau ont réussit à manipuler certains humains afin d'instaurer une domination sur le long terme, et comment il cherche à propager cette nouvelle organisation politique. Un débat similaire avait agité les théologiens à l'époque de la découverte des indiens d'Amérique, ils débattaient afin de savoir si ces derniers avaient une âme – rien de manichéen dans ce débat, puisque toute la question était en fait de savoir si l'exploitation économique de cette potentielle main
d'oeuvre allait se faire à long terme ou à court terme -, s'ils étaient des êtres humains possédant une âme, ils étaient aussi des esclaves à préserver afin qu'ils nous aide à les dépouiller de leurs richesses à moindre coup sur le long terme (ah, les bienfaits du colonialisme !), dans le cas contraire, ce n'étaient que des animaux à exterminer vite et bien. On voit ici comment nos viruls proposent une sorte d'immortalité à certains humains choisis, charge à ces derniers d'instaurer un nouvel ordre politique afin d'exploiter au maximum la ressource humaine, nourriture dont
les viruls ne peuvent se passer. Les questions religieuses traversent tout le roman, la question de l'immortalité, le nom du projet initial : « Noé », le fait de pouvoir revenir à la vie en buvant le sang d'un virul, l'Apocalypse, on peut trouver de nombreux liens avec la mythologie biblique. Il faut avoir un sacré estomac pour se lire cet énorme pavé, suivre la foultitude de personnages, les retours en arrières, mais au final aucun regret, Cronin a réussit à créer un nouvel univers qui devient de plus en plus fascinant et dérageant à mesure que l'on découvre un nouveau pan des causes et conséquences d'une simple expérience militaire qui a mal tourné. La suite, en anglais en 2014, avec The City of Mirrors, traduction la même année ou en 2015 ? Je vais me rabattre sur l'intégrale World War Z pour assouvir ma soif de lecture fantastique !
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Mmmh… j'ai eu un mauvais pressentiment tout le long de ce deuxième tome...

L'auteur est toujours aussi talentueux. J'ai littéralement dévoré (pendant mes pauses midi, au boulot) cette suite. Oui, il est un peu plus lent que le premier tome, mais c'est uniquement pour mieux fixer le contexte pour le grand final.

Beaucoup de personnages à aimer, à détester (hein, Guilder?) et des personnages plus ambigus qu'on ne peut pas réellement haïr (Lila, par exemple).

Je n'ai pas grand-chose à rajouter par rapport à ma critique du premier tome. Il n'y a pas de relâche. L'auteur reste fidèle à lui-même. J'espère que le troisième livre continuera dans cette lignée !
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Riche idée de proposer un prologue sous forme de journal qui résume rapidement les principaux événements survenus dans le Passage, après un an j'avoue que j'avais oublié la chronologie exacte des choses ainsi que certains détails. Ce second opus est un peu moins épais que son prédécesseur mais affiche tout de même 727 pages (à en croire Amazon, au format numérique le nombre de pages n'est jamais le même). Alors que le Passage suivait un découpage chronologique il n'en est rien ici, après une très courte première partie consacrée au présent de l'intrigue (l'an 97 de l'après V, V pour Virul) on fait un saut en arrière pour revenir en l'an 0 de l'après V à la rencontre de nouveaux personnages confrontés à la menace virule. C'est un peu déconcertant de prime abord mais l'auteur use de ce biais pour introduire une nouvelle dimension à son scénario et surtout de nouveaux personnages clés (quand d'autres se perdront corps et âmes dans la fin du monde). Retour à la chronologie "normale" pour la suite du récit.

On retrouve donc avec plaisir des personnages connus, dont bien entendu l'énigmatique Amy, mais aussi Peter et Alicia (entre autres), pris au coeur d'une intrigue à entrées/sorties multiples ; à tel point que l'on a un peu de mal à trouver des points d'ancrage mais on se laisse quand même embarquer avec plaisir, faisons confiance en l'auteur. le style privilégie l'action et une lecture remarquablement fluide.
Sans vouloir trop en dire je peux d'ores et déjà vous annoncer que nos héros vont devoir affronter un nouvel ennemi, en plus des Douze (qui ne sont plus que onze), les vampires originels à l'origine des hordes de viruls. Je ne appesantirai pas sur ce nouvel adversaire afin de laisser intacte la surprise mais il est clair que leur fief, la Nation, fait penser à certains camps de détention historiques (camps de concentration, goulags, prisons khmères ou argentines…) ; le but premier est de déshumaniser les captifs. Il faudra se montrer patient pour en apprendre plus sur cette mystérieuse faction mais je peux vous assurer que ça apporte beaucoup de piment à une intrigue déjà bien fouillée (en premier lieu une Résistance mais chut).

Quid de l'intrigue à proprement parler donc ? le fait que l'histoire se déroule simultanément en plusieurs lieux n'est pas vraiment un problème, il suffit de suivre pour rattacher les événements les uns aux autres ; par contre certains points auraient mérités d'être sinon éclaircis, au moins approfondis (là encore je ne peux développer afin de ne pas trop en dire).
Lien : http://amnezik666.wordpress...
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Justin Cronin a prévu une trilogie, un volume de la taille d'un annuaire d'une ville moyenne à chaque fois. Et dans ce genre d'exercice, je crains chaque fois la déception. Après un premier tome, LE PASSAGE, on pouvait craindre une baisse de régime (sanguin).
Que nenni, Cronin réussit brillamment la passe de deux.
ce second opus se révèle plus politique. Les Viruls ont compris qu'il fallait conserver un cheptel pour pouvoir se sustenter. Il faut bien s'organiser...
Justin Cronin élargit sa palette de personnages et alterne les moments de pure tension et les intimes instants qui se nouent entre les protagonistes.
Insistons sur la qualité littéraire de ces deux tomes. C'est bien écrit, très bien écrit même, sans effet de manches. La psychologie des personnages est affinée et nous donne à voir leur évolution.
Et quel rythme ! Quel sens du rebondissement qui s'insère et qui s'explique, jamais gratuit.
Juste un 'ti bémol. Enfin une crainte plus exactement. Tout cela baigne dans une ambiance de rédemption, de chrétienté light, on n'est pas chez les Amish sept à la maison mais c'est en arrière fond. Ce n'est point gênant si cette tentation du sous texte catho libéral ne vire pas au gloubiboulga sulpicien.
Lien : https://micmacbibliotheque.b..
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Inutile de s'étaler sur ce second tome au risque de spoiler le premier. Ce deuxième opus commence par un 1er chapitre qui relate à peu près les faits et les personnages rencontrés lors du premier tome, ceux pour qui la lecture du Passage n'est plus très fraîche, se feront raviver « christique-ment » les idées...
« Les Douze » se verra ajouter de nouveaux personnages, mais aussi certains rencontrés lors du Passage feront l'objet d'un développement plus poussé. le roman exploite également un peu plus la gestion de la crise au jour où le virus s'est répandu chose qui était décrit quasiment que du point du vue d'Amy et de Wolgast. Ce développement va permettre de mettre à jour les filiations que l'auteur traite à l'an 97 du nouveau calendrier.

J'ai beaucoup apprécié cette première partie du roman traitant de la crise, de cette gestion par les autorités US. C'est ce que j'ai préféré d'ailleurs dans le roman. Je reste toutefois indécise sur le reste. Je serais malhonnête de dire que je n'ai pas aimé puisque qu'il faut quand même avouer que la lecture est addictive...
La suite sur le blog
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En bref, j'ai ressenti le même plaisir à me plonger dans ce second tome, et j'y ai retrouvé un univers post-apo que j'aime, cohérent, flippant mais où il y a encore un tout petit peu d'espoir, peut-être parfois un peu trop d'ailleurs mais bon, je pardonne tout à Justin Cronin, même certaines facilités scénaristiques.

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