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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Les douze n'est autre que le second volet de la saga le Passage de Justin Cronin. Nous retrouvons nos personnages cinq années après les événements du premier séparés les uns des autres. Certains sont morts, d'autres disparus, d'autres en mission et d'autres sont en attente d'évolution. Les intrigues s'enchaînent, le petit groupe se reconstitue afin de reprendre leur mission : éliminer les 12 viruls restants.


Je sors de cette lecture avec un sentiment complètement mitigé. 😗

Si nous lisons ce livre de manière ludique, le lecteur est captivé par la suite des aventures, par l'enchaînement des situations, les flash-back, les dénouements et autres éléments narratifs. le lecteur ne s'ennuie pas, est constamment sollicité par l'auteur et se prend au jeu. Justin Cronin nous propose ici un roman plus fort que le précédent notamment avec ses métaphores en rapport avec la Seconde Guerre mondiale permettant de transposer nos connaissances historiques dans le roman.

Les personnages sont également plus travaillés et plus actifs , surtout Amy qui change totalement passant d'un personnage effacé à un être plus présent.😊


Seulement, de nombreuses invraisemblances et contradictions se font jour via une lecture plus attentive.

Tout d'abord, quel est l'intérêt de nous relater au début du livre les aventures d'un groupe de survivant dans un bus avec Bernard, April, Danny s'ils n'ont aucun lien avec le restant de l'histoire ? Quand on pense à la quantité de personnages à retenir en mémoire, c'est vraiment abusif. 😓
Ensuite, côté intrigues nous repasserons avec de nombreux passages sans subtilité dans la manière d'amener les choses (notamment la scène où Sara à peine arrivée auprès de Lila découvre sa fille Kate).
Enfin, cette manie de l'auteur de sortir des difficultés de son histoire par un tour de magie ésotérique... je veux bien une fois voire deux mais pas à chaque fois que l'intrigue semble bloquer par un problème. L'auteur nous sort de son escarcelle un Wolgast non mort mais n'étant pas non plus vivant sans explication, Amy se transforme en lumière sans explication encore une fois, Amy, Carter et Wolgast se retrouvent par moment dans une sorte de monde parallèle ... sans explication....😒

J'attendais des réponses à de nombreuses questions et je n'en ai eu aucune. Ce tome centré sur les 12 viruls me laisse sur ma faim. J'attendais énormément de cette suite et je me retrouve avec le sentiment de m'être fait dupé. Ma question centrale pendant le livre n'a pas trouvé de réponse d'ailleurs : Pourquoi les 11 se sont réunis ? On repassera...


Globalement, un moment de lecture agréable mais énormément d'éléments viennent gâcher la lecture de cette saga qui semble écrite plus dans l'idée d'un film que d'un livre.
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Justin Cronin nous inflige un nouveau pavé pour ce tome deux.
Je dis "infliger" car comme pour le tome un je ne peux m'empêcher de penser qu'il aurait pu faire plus court...
Alors que l'on s'attend à poursuivre l'histoire, à reprendre là où l'on s'était arrêté, hé bien non !
Je suis un peu agacé, c'est une bonne histoire, pas de doute à ce sujet, mais il y a quand même trop de choses qui me gâchent le plaisir.
Tout d'abord il faut 300 pages à l'auteur (au format numérique) pour injecter de nouveaux personnages dans le récit, et figurez vous que ces personnages pour la plupart nous ramènent 105 ans en arrière, avec une certaine impression de déjà vu, c'est pénible de se demander pendant 300 pages quand est-ce qu'on va bien pouvoir continuer l'histoire...
Ensuite, et ça c'est encore plus agaçant, il s'agit de personnages que l'on a côtoyés dans le tome un (pour certains), le tout étant de justifier le contexte qui va nous servir de trame narrative.
Enfin je trouve que l'auteur use et abuse de hasards et de coïncidences pour arriver à ses fins, réunir autant de gens qui ont été séparés pour qu'ils se retrouvent pile au bon endroit au bon moment, c'est trop.
Ajoutons pour faire bonne mesure, des dénouements "in extremis" en veux-tu en voilà et là c'est plus que je ne peux accepter, en un mot c'est vraiment laborieux, j'ai eu parfois le sentiment que l'auteur ne savait plus comment faire pour y arriver.
Côté psychologie des personnages c'est toujours dense et irréprochable, mais là cela ne suffit plus pour me donner envie de lire le tome trois.
Le tome un s'appelait "le passage", le tome trois sera pour moi "l'impasse".
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Dans cette suite du passage nous retrouvons l'intrigue de livre précédent après un bond de 5 ans. Ce qui est arrivé à nos héros entre les deux livres est distillé ici et là, entre des chapitres flashback d'il y a 100 ans (et oui les viruls vivent longtemps les veinards) ou d'il y a 5 ans et on ne sait même plus quand on est parfois.

Difficile donc de raccrocher les wagons quand on a lu le passage (livre 1) il y a quelques mois! Je pense que j'aurai dû être un peu moins flemmarde et recommencer tout. Donc je en sais pas si c'est dû à ça ou pas, mais du coup, j'ai trouvé le bouquin très confus et certains personnages ne me passionnaient vraiment pas, à tel point que jusqu'à la fin, impossible de comprendre ce qu'ils apportaient à l'histoire. Par exemple, quid des gens dans l'autocar, avec April et son petit frêre? Là il m'a semblé lire une nouvelle sans aucuns rapport avec la semoule, mais, encore une fois, j'ai peut-être loupé un truc.

Certes, Justin Cronin écrit remarquablement bien et certaines parties m'ont bien accrochées. Mais cette suite m'a globalement déçue. J'attendais des révélations étonnantes en lien avec cette trame si intelligente du passage, et là il y a seulement des gens qui se retrouvent avec une coïncidence inouïe (un peu je suis ton père Luc...) et un affrontement final incompréhensible (qu'est ce qui a motivé les onze à venir là tous ensemble?).

Bref, pas vraiment un mauvais livre, mais on nage dans un espace temps compliqué et un nombre de personnages qui dépasse mes capacités de lecteur. Néanmoins, un jour je réessayerai de lire tout et moins vite, histoire de voir.
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Se plonger dans la lecture de ce pavé en 2013 relève de la gageure mnésique, non seulement parce que l'auteur reprend quasiment là où il s'est arrêté dans le tome précédent, mais surtout parce que les personnages foisonnent ! (avoir lu l'opus précédent en 2010, n'aide pas non plus cela dit...).

Comme dans le premier tome, ce sont les 200 premières pages qui sont bien menées et agréables à lire, avec une construction dramatique faite d'allers-retours temporels entre diverses époques et entre personnages différents.

Le livre s'engage ensuite dans une description certes soignée de la société telle qu'elle a évolué, 90 ans après les événements catastrophiques décrits dans le premier opus, mais dans laquelle le lecteur se trouve un peu perdu s'il n'a pas lu les 2 tomes d'affilée.
On ne se souvient plus qui est qui, qui fait quoi, quels sont les liens familiaux dans une généalogie qui semble avoir une réelle importance dans le déroulement du récit puisque ce dernier s'étale sur plusieurs générations (deux ?...).
Inconvénient de qui a laissé passer trop de temps entre la lecture des 2 volumes me direz-vous...

Cronin se révèle toutefois être un auteur exigeant car l'ampleur de son récit s'étoffe : les métaphores bibliques (balourdes dans "Le Passage") s'effacent au profit de la description d'une société humaine placée sous le joug fasciste des infectés (l'organisation de la nouvelle société des infectés et la façon dont les survivants humains sont traités comme de la matière première fait froid dans le dos).
On peut y voir une caricature de notre société actuelle dans laquelle le libéralisme économique est poussé à son paroxysme.

Une autre partie des survivants humains vit grâce à la protection de ce qu'il reste des forces armées (et là aussi, l'exploration littéraire de ce futur apocalyptique n'est pas très réjouissante puisque entre l'armée ou la société de vampires despotiques, l'Humanité a le choix entre Charybde et Scylla...).

Et puis bien sûr, le personnage de la petite Amy (la mystérieuse survivante centenaire qui ne vieillit pas) est un peu plus présente dans ce tome-ci.

Un roman dense, touffu, qui laisse un peu de côté l'aspect "fin du monde" du premier tome (toujours présent par ailleurs, surtout dans les 200 première pages) pour s'aventurer sur les terres plus exigeantes du récit dystopique.

Quoi qu'il en soit et tant que la trilogie (?) n'est pas terminée, ce second volume souffrira de n'être encore qu'un entre-deux qui laisse le lecteur sur sa faim.
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Voici une expérience mitigée... En effet je suis loin d'être une experte en matière de littérature d'anticipation et là je suis déçue... En effet même si l'histoire reste tout à fait lisible et que le scénario est correct mais quelle longueur... Il m'a fallu beaucoup de temps et de volonté pour venir à bout de cet énorme pavé.
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Autant vous le dire tout de suite, je suis très mitigé sur ce livre.

La première partie est très perturbante. L'auteur met en place la seconde moitié du livre en amenant l'ensemble des personnages, leur histoire propre, dans des lieux différents, des époques différentes (avant avant, avant, après le passage). Et pour simplifier le tout, les personnages peuvent avoir des noms, des surnoms voire un second nom (je ne vous explique pas pourquoi sans vous dévoiler une partie du livre), à un tel point d'un "annuaire" a été mis en fin de livre pour rappeler au lecteur qui est qui Bref, le lecteur est un peu perdu les 300 premières pages.

La seconde partie par contre est tout simplement géniale. On retrouve le roman mêlant science-fiction, fantasy et bit-lit. Les éléments mis en place en première partie de livre s'assemblent tel un puzzle, le rythme s'accélère, les pages filent et on se surprend à arriver au final.

C'est aussi l'occasion pour l'auteur de rappeler et dénoncer le totalitarisme, les simulacres de démocratie comme le monde put le connaître au cours de la seconde guerre mondiale.

On notera de subtile allusion à des auteurs ou des livres classiques qui ont inspiré Justin Cronin, comme le personnage Peter Jaxon qui fait référence à Peter Jackson le réalisateur du Hobbit et du Seigneur des anneaux au cinéma.

Donc un peu de courage, pour les amateurs qui voudraient se lancer dans sa lecture, tenez bon, telle a quête du Graal, la récompense nécessite des efforts et quelques sacrifices.

Enfin, un petit conseil : si vous êtes amateur de livre numérique, n'hésitez pas à l'acheter dans ce format. La version papier est très lourde et l'on fatigue rapidement. D'autant plus lourde que les pages sont denses et que l'on dépasse allègrement la minute par page, ce qui ne favorise pas le repos des bras.
Lien : http://quoilire.wordpress.co..
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Alors que j'avais adoré et dévoré le Passage, j'ai trouvé ce deuxième tome très, très confus. Beaucoup de mal pour se repérer dans les personnages, beaucoup moins de cohérence que dans le premier tome. Et les motivations de certains personnages, comme Lila, et les maîtres du camp, ne m'ont pas paru très claires.
J'ai aussi eu le sentiment que Les Douze n'apportait rien au Passage. Revenir à nouveau sur la phase de contamination, des personnages qui apparaissent qu'on ne reverra plus...
Assez déçue. J'espère mieux du dernier volume.
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Ça commence avec une récapitulation du premier tome, le Passage, ensuite c'est un récit d'apparence semblable mais qui nous emmène plutôt dans la genèse des événements passés. Une course-poursuite s'engage alors avec les mêmes protagonistes pour l'éradication des mutants (viruls). Étrange comme on peut se laisser porter par une histoire invraisemblable, tirée d'un imaginaire débridé, mais c'est aussi la force de la science-fiction. Je pense ainsi à Dune de Frank Herbert, lu il y a très longtemps et abandonné avant la fin, et dont mon fils a entrepris la lecture... Peut-être devrais-je m'y remettre...
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Enfin la suite du Passage mais difficile de se remémorer la situation après autant de temps. L'histoire est complexe mais prenante et on attend une suite...
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Je suis mitigé par le roman. Autant, le premier tome, je l'ai mangé mais le deuxième, je reste en suspend. Je me suis ennuyé durant les cinq premières parties du roman car je ne le trouvais pas cohérent avec la fin du premier tome.
On découvre un nouveau décor et de nouveaux personnages. Justin Cronin adore relaté les faits pour nous mettre dans de bonnes conditions pour la suite. Mais, je n'approuve pas trop cette pratique. Il ne cesse de passer d'un personnage à un autre et de passer d'une décennie à une autre. Cela pèse au fur à mesure de l'histoire.
En avançant dans le temps et l'histoire, l'entrée en scène de Peter, Amy et les autres survivants m'ont donné du baume au coeur. On découvre pas mal de changement dans les caractères des personnages et que certaines personnes sont encore en vie. Quand tous les personnages se rencontrent ainsi que les viruls, dracs et les douze, l'évolution et le spectacle sont garanties et ne restent pas superflue. Je n'ai pas trouvé intéressant de lire un rapport des faits d'une tierce personne. Je trouve ça dommage.
En conclusion, je m'attendais à beaucoup mieux pour une suite. Je suis déçu du début de l'histoire mais la fin reste impeccable à mes yeux.
Lien : http://madness-story.blogspo..
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