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La trilogie de la Révolution tome 2 sur 3
EAN : 9782905209344
300 pages
Editions du Rouergue (01/05/1991)
4.5/5   3 notes
Résumé :
1793. Un vent de révolte souffle sur la Vendée lorsque Jean-Jacques de l'Etang rentre ruiné en Rouergue. Il tente de dresser le Ségala contre la Convention, échoue et rejoint Marc-Antoine Charrier qui lance la contre-révolution en Lozère. Il s'empare bientôt des principales villes du département et écrase les Républicains.
Mais la victoire est de courte durée et la tête du chevalier de l'Etang est mise à prix. Le proscrit se terre dans l'Aubrac où il tente d... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Le deuxième tome de cette saga historique "La Trilogie de la Révolution" retrace bien la vie des campagnes de Rouergue en 1793.
On continue de suivre les aventures de Delphine et de sa famille.

Recentré plus sur les révoltes locales (Vendée et Lozère) et les guerres révolutionnaires, j'ai un peu moins adhéré, mais ce roman reste une oeuvre très réussie, en mêlant habilement les personnages réels et personnages fictifs.

La meilleure saga historique se déroulant dans les provinces durant la Révolution française.

Si vous désirez en connaître plus sur cette période, je ne peux que vous conseiller de lire ces ouvrages.
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Ce deuxième tome, à l'intrigue toujours aussi intéressante et à la base historique toujours aussi solide, se déroule sur une période plus restreinte, entre mai et juillet 1793. On suit toujours les aventures de Delphine : mariée sans l'accord de ses parents, elle s'est réconciliée avec son père et, enceinte, est retournée vivre dans le domaine familial pendant que son mari combat avec l'armée républicaine. Cependant, ce tome se concentre surtout sur la révolte en Vendée, et consacre également de nombreux chapitres à Jean-Jacques de l'Etang, qui tente de mobiliser la région contre la Convention. Ce roman nous fait vivre un événement célèbre de nom mais méconnu dans les faits de la Révolution, avec un point de vue original, en mêlant personnages réels le plus souvent oubliés et personnages fictifs.
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Une balustrade de bois séparait le public de l'enceinte du tribunal. Le président trônait à son bureau depuis une estrade surélevée. Derrière lui, entre deux lampes à huile, il avait pris soin d'afficher la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen. Tout comme lui, les juges portaient le manteau noir, la cravate blanche, le chapeau à plume et au cou l'insigne de leur fonction. A la gauche du président, somnolaient les jurés. A sa droite, s'affairaient les défenseurs dans l'attente des plaidoiries. Enfin, devant lui, plastronnait l'accusateur public lancé dans un long réquisitoire, le bras menaçant tendu vers les accusés qui se tassaient sur les gradins . Dans un coin du prétoire, crissait la plume du greffier qui s'évertuait en dépit du brouhaha à retranscrire fidèlement les débats.
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Au bas de l'estrade, les gardes nationaux entouraient les conscrits tandis que les trois gendarmes de la brigade de Sauveterre rendaient les honneurs. Leurs uniformes contrastaient avec la tenue des futurs soldats. Le maréchal des logis Combes obtint à grand peine un brin de correction au sein de ce détachement hétéroclite. Point d'habits bien sanglés mais des paysans en chemises et en gilets de toile sans manches, pieds nus ou chaussés de mauvais sabots. Qu'adviendrait-il d'eux avec le froid et la neige de l'hiver ? Les pluies persistantes de l'automne les mouilleraient jusqu'à l'os. Personne n'était visiblement préparé à la guerre.
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A 37 ans, Chabot se flattait d'appartenir au cercle fermé des cinquante citoyens qui concentraient tous les pouvoirs entre leurs mains. Il ne doutait pas un instant de la terrible et lourde responsabilité qui pesait sur lui. Il intriguait dans les salons et les salles de jeu. Il fréquentait aussi des banquiers viennois en dépit de ses discours farouchement hostiles aux Autrichiens. Il revendiquait enfin le droit de se ranger aux côtés de Barras, Billaud-Varenne, Carrier, Collot d'Herbois, Danton, Marat et Desmoulins pour défendre les acquis de la Convention.
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Une citoyenne de vingt-deux ans a-t-elle légitimement le droit de s'attarder ainsi sur le cours de l'Histoire ? Peut-elle s'intéresser aux affaires publiques alors que seuls les hommes s'en adjugent le privilège ? Ai-je tort de me rebeller contre la toute-puissance masculine ?
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- Tout devient cher et rare, poursuivit Floréal. La façon d'un chapeau coûte dix livres et un cordonnier en réclame autant pour une paire de souliers. Le manque de patriotisme est flagrant dans le pays. Il se traduit notamment par la faiblesse des dons. Quelques citoyens préfèrent abriter et nourrir des prêtres réfractaires et des déserteurs que de verser une obole à la République.
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