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EAN : 9782923682624
100 pages
Les Allusifs (01/11/2017)
3.44/5   16 notes
Résumé :
Je pense que c'est ça qui lui est arrivé. Il s'est perdu au milieu des lettres, des titres, perdu au milieu des histoires qui habitaient sa tête. Parce que nous sommes tous faits d'histoires, pas d'adé-ènes et de codes génétiques, ni de chair, muscles, peau et cerveaux.

Elias Bonfim, douze ans, n'a jamais connu son père : ce modeste fonctionnaire amateur de littérature a définitivement disparu des radars après s'être engouffré un bel après-midi dans ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Un drôle de livre... Elias Bonfim part à la recherche de son père perdu au sens littéraire du terme, dans les livres. Un voyage étrange plein de remarquables rencontres avec des personnages de romans : Lao-Tseu, Raskolnikov... J'ai aimé retrouver des héros que je connaissais, j'aurais aimé en connaitre certains mais je suis restée de marbre à d'autres qui ne m'ont pas intéressé. Ce périple de livre en livre est assez loufoque mais permet de retrouver des héros, des classiques, une part de notre enfance.
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Ce roman est proposé dans la sélection des romans du Prix des lecteurs du festival 2022 des littératures européennes de Cognac, mettant à l'honneur le Portugal.
Ce court texte d'Afonso CRUZ, au rythme donné par des chapitres de quelques pages seulement, présente le récit d'Elias Bonfim, un jeune garçon de douze ans qui part à la recherche de son père, disparu sans l'avoir jamais connu.
A travers sa bibliothèque et les nombreux romans qui la composent, l'enfant suit l'itinéraire littéraire du père pour, sans doute, mieux se rapprocher de lui.
Le roman devient le prétexte à une évocation de grands auteurs et de personnages connus de tous. Ce livre étrange et loufoque ne m'a pas embarqué. le narrateur passe d'un propos à un autre, d'un livre à un personnage de roman, tissant des ponts entre les chapitres avec des petits détails, mais sans susciter mon intérêt.
Il se voulait pourtant un hommage aux livres et la lecture mais a raté sa cible, me concernant.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
- Vivaldo ! Vivaldo ! Vivaldo ! Vivaldo ! - criait son chef de bureau, mais il n'entendait cette voix que là-bas au fond, où elle disparaissait dans un coin.
C'est ainsi que ma grand-mère a commencé à me raconter l'histoire de Vivaldo Bonfim, mon père. Il travaillait au 7ème Secteur des Impôts et vivait dans un monde ennuyeux, plat, terne, assommant, rempli de papiers, de dossiers, et autre bureaucratie que les arbres servent à fabriquer. C'était un monde exempt de littérature. Ma mère était enceinte de moi, je nageais dans son utérus, tournais comme le linge dans la machine à laver, à cette époque fatidique. Mon père ne pensait qu'aux livres (des livres, encore des livres !), mais la vie avait une opinion différente, sa vie à lui pensait à d'autres choses, elle était distraite, et il avait dû se trouver un travail. La vie, souvent, n'a aucune considération pour ce que nous aimons. Malgré cela, mon père emportait des livres (des livres, encore des livres !) au bureau du 7e Secteur, et lisait en cachette dès qu'il le pouvait. Ce n'est pas une attitude à conseiller, mais c'était plus fort que lui. Il plaçait toujours un livre sous les documents modèle B, les imprimés concernant les changements d'activité et autres papiers aux noms ronflants, et il lisait discrètement, en faisant semblant de travailler. Ce n'était pas très joli comme attitude, mais mon père ne pensait qu'aux livres. C'est cela que ma grand-mère m'a raconté, avec toutes ses pensées pleines de rides sur son front.
Je n'ai jamais connu mon père. Quand je suis né, il n'était déjà plus de ce monde. (p.9)
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Pour les uns, la racine est la partie invisible qui permet à l’arbre de pousser. Pour moi, la racine est la partie invisible qui l'empêche de voler comme les oiseaux. En vérité, un arbre est un oiseau raté.

Chapitre 20. Vladivostok, p. 66
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Bombo et moi on est partis se promener à bicyclette, qui est une chose qu'on ne fait pas encore par ordinateur.

Chapitre 25. Le papillon, p. 87
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