Ici et seulement ici

J'ai également fini cette lecture, et c'est une 2.5 🌟 pour moi.
Je voulais quand même lui mettre la moyenne, c'est un livre qui m'a dérangé mais qui m'a aussi fait réfléchir et fait sortir de ma zone de confort (clairement)

Je comprend pourquoi les adultes sont aussi peu présent, du point de vu des victimes des harceleurs, l'aide de l'adulte peut empiré les choses, et également, dans de nombreux endroits les adultes n'interviennent pas assez malheureusement. (Ce n'est bien sûr pas le cas dans tous les établissements, heureusement)

La multitude de personnages et la petitesse des chapitres font qu'il est difficile de s'attacher à eux et à ce qu'ils traversent. Ca change trop vite. (Bon en même tant 250 pages aussi, mais j'aurai pas aimé plus)

On n'a pas d'explication sur le schmoïlle.. Et je trouve aussi que le mystère autour de l'élève à l'envers (bien trouvé finalement) n'est pas assez expliqué. Juste une petite phrase glissée comme ça.

Pour lire ce livre j'ai utilisé la version papier avec en plus l'audio en support. Sinon je pense que ce livre n'aurait en effet pas la moyenne.

Ici et seulement ici est un livre déroutant, certes, mais captivant.
On y suit le point de vue de plusieurs personnages d'âges différents qui vivent chacun leur vie de leur côté. Cependant, il leur arrive à chacun des événements qui les tracasse au collège.

Je pense que c'est le meilleur résumée que j'aurai pu faire de ce roman qui est tellement bien mais flou a la fois.
J'attribue 4 étoiles à Ici et seulement ici car il se lit tout seul. On ne peut pas lâcher le livre une seule seconde car les chapitres courts qui alternent entre chaque personnages nous donne plus facilement envie de lire la suite. L'histoire est intrigante, je l'ai pour ma part appréciée. Personnellement, j'ai trouvé les personnages attachants, même si le livre est assez court. En plus, chacun a vraiment une personnalité différente et sincère, ce que je trouve génial, on peut direct reconnaître quel personnage est le narrateur. J'ai ma petite préférence pour Guy et Iris. Bref, l'histoire est vraiment bien et originale!

Les seuls points négatifs sont que l'intrigue n'est pas forcément très évidente. le fil rouge de l'histoire est flou, et assez mal expliqué je trouve. Est-ce le souhait de Christelle Dabos ? Je pense que oui, même si c'est assez déroutant et tente pas mal de gens à détester le livre ou voire l'abandonner. de plus, la fin est pour moi vibrante mais au final, on ne comprend pas tout. Plusieurs questions restent en suspend, et c'est dommage même si je pense que c'est intentionnel de la part de l'autrice.

En résumé, j'ai plus qu'aimé Ici et seulement ici, je le recommanderai pas forcément à tout le monde. Cependant, si quelqu'un souhaite se lancer dans le roman, je lui conseille d'éviter tous préjugés dessus. Ne pas s'attendre à qqchose de similaire à la Passe miroir, grosse erreur, et ne surtout pas se lancer en se disant qu'il va être trop bien. On se prend une claque que si on n'a pas d'à priori. Enfin, je sens qu'il y a un lourd message derrière le livre, et il me faut le relire pour bien le cerner.

Écrit entre des montagnes de cartons de déménagement, Christelle Dabos nous livre ICI un olni : un objet littéraire non identifié.

Dans ce roman chorale déroutant où nous retrouvons entre autres, chapitre après chapitre, une petite fille devenue gourou mystique, un apprenti hautboïste, une étrangère qui rajoute une barre par-dessus la barre, des invisibles qui font les poches et un petit pervers qui se perche aux fenêtres, la plume de l'autrice nous emmène ICI à la rencontre d'un lieu où on disparaît, où on assassine, où on révolutionne et où on naît tout à la fois. Car ICI, oubliez les personnages, sentez plutôt leurs présences. Même si ce sont eux tous qui font le jeu, ICI leur offre la scène. Une scène que chaque enfant/ adolescent(e) sommeillant en nous connaissons : aux étages entichés d'un carrelage en échiquier, de néons épileptiques et de portes qui claquent avec des profs défilant, exaspérés par des marqueurs qui marquent rien. Une scène où se bousculent des impairs, des hauts, des bas mais un seul prince. Et où se produit ICI, chaque jeudi à 14h28, une distorsion du champ de réalité intra-muros.

Sonnerie. Maths. Sonnerie. Géo. Sonnerie. Littérature.

Dans ce quasi-dialogue entre le moi adulte et le moi enfant, un écrit brut sortant des tripes et du ventre de Mme Dabos, chacune et chacun des lectrices/lecteurs se retrouvera un peu, peut-être beaucoup, dans cet ICI qui pourrait être notre là-bas. Car Vous aussi avez été des leurs, Vous aussi avez participé au jeu que sont les paires, les impairs, les notes, le tableau, oh oui, surtout le tableau, dans cet ICI ou dans un autre. Vous avez oublié c'est tout. Rappelez-Vous pourtant les bruits des baskets, les stylos, les insultes, les rires, les cahiers, les escaliers... Rappelez-Vous aussi les silences.

Véritable prise de risque, ce qui fait ICI la force de ce récit, métaphore réellement magique et magiquement réel, c'est que chaque lettre de chaque mot nous voit et nous percute. Ça me voit, moi, un moi qui a perdu toute perspective. Ça nous voit, nous, pour de vrai, et ça, ça fout un peu la trouille aussi. 

Une expérience de lecture singulière et poignante dans laquelle chacune et chacun trouvera sans propre chemin, à bout de souffle, sans en sortir indemne.

Christelle Dabos revient en force sur le devant de la scène littéraire avec un roman percutant et déstabilisant! Elle dévoile une nouvelle facette de sa plume totalement inattendue, addictive mais cruelle dans son réalisme. Vous l'attendiez comme moi à l'angle du miroir? Détrompez-vous! Bienvenue dans le monde cruel de l'adolescence dans un collège un peu particulier...

Une nouvelle année scolaire commence. Les grands du primaire deviennent les petits du collège, succédant à ces petits qui deviennent plus grands. Nous suivons 4 ados qui démarrent l'année préoccupés. Iris, face à cette nouvelle cour et ces nouveaux codes, est déstabilisée et perdue. Elle souhaite se fondre dans le décor. Pierre, l'impair, se conforte dans des habitudes qui le rassurent. L'habitude d'être seul, d'être différent et d'être brimé. Madeleine, à la puberté féroce, réalise que l'été éloigne les plus proches amies et se sent « élue ». Guy, quant à lui, est piégé dans le système des castes de sa classe. Et que dire de… Mais chut je me tais! 🤫

Avec ce nouveau roman #christelledabos place l'adolescence au coeur du récit et écrit avec rage sur les bouleversements subis par les jeunes et les méchancetés qui en découlent. Je m'estime chanceuse de ne pas avoir connu ce calvaire. ⚠ Ce livre peut rappeler de mauvais souvenirs à certain.es. Est-ce pour cela qu'il doit être lu? Oui car ces comportements ne doivent pas être passés sous silence. Merci à l'autrice d'avoir été là où on ne l'attendait pas, d'avoir mis les mots sur ce qui n'est pas dit, d'avoir réussi à garder sa petite touche magique et si personnelle &#xNaN, d'avoir redonné la parole à celles et ceux qui sont dans l'ombre.

Même si je me doutais que ce roman serait à mille lieux de la Passe-Miroir, je ne m'attendais pas à un livre aussi atypique, déroutant, avec une atmosphère digne de ces cauchemars si réalistes qu'on ne distingue plus ce qui est réel ou non.

Dans ce roman choral, on suit le quotidien de collégiens qui tentent tant bien que mal de survivre Ici, de respecter les règles d'Ici, de rentrer dans le moule. Ils cherchent tellement à être transparents, invisibles, qu'au final, en un sens, ils le deviennent ....

Âmes sensibles qui comme moi ont eu une scolarité épouvantable à coup de rejets et de harcèlement accrochez-vous, on replonge en plein dedans ! J'ai parfois senti l'angoisse revenir comme si le lendemain je devais me lever pour y aller 😳

J'ai bien aimé la façon dont l'auteure a abordé ce thème difficile, dévoilant toute la souffrance qui va avec, mais en y ajoutant une pointe de mysticisme, de philosophie et je pense un message d'espoir. Après avoir été un peu prise à la gorge par cette ambiance pesante, j'ai vraiment eu l'impression de voir la lumière au bout du tunnel avec une voix qui murmurait que chacun peut tracer sa voie et dicter ses propres règles.

Mais je me trompe peut-être ... En soi, c'est une lecture complexe, bourrée de métaphores, que chacun peut interpréter à sa sauce. le genre de livre où à la première lecture on hésite sur ce qu'on doit en penser, on se demande même si on a aimé ou non, si on a pas loupé quelque chose, mais on a envie d'y retourner.