AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur La passe-miroir, tome 2 : Les disparus du Clairdelune (445)

Si Ophélie avait retenu une chose dans la vie, c'était que les erreurs étaient indispensables pour se construire.
Commenter  J’apprécie          200
Ophélie ne termina pas sa phrase. Thorn avait refermé ses bras sur elle avec une force qui lui coupa le souffle. Elle ouvrit grand les yeux sur cette obscurité qui produisait des battements précipités. Elle ne comprenait pas Thorn aurait dû l'accabler de reproches, la secouer furieusement. Pourquoi la serrait-il contre lui ?
Commenter  J’apprécie          200
- Nous vivons dans un monde vraiment énigmatique, dit-elle en protégeant ses lunettes de la main. Je lis toutes sortes d’objets depuis des années et j’ai l’impression de ne rien connaître. Une Terre éclatée en morceaux. Des esprits de famille oublieux. Des Livres indéchiffrables. Vous.
Une lueur traversa les yeux de Thorn, un muscle joua le long de sa mâchoire et, l’espace d’un instant, Ophélie eut la certitude qu’il allait enfin se confier à elle.
Commenter  J’apprécie          201
Ce petit homme n’était pas ce qu’on pouvait appeler un parent intrusif ; il ne posait jamais de questions personnelles et rien ne l’embarrassait davantage que d’avoir à se mêler de l’intimité de ses filles. Pourtant, à la moindre fièvre, à la première bosse, il était cramponné au chevet de son enfant.
Commenter  J’apprécie          190
-C'est donc pas des carabistouilles?
-Ils t'ont vraiment mariée à M. Thorn?
-En prison?
-Sans nous autres?
-Sans cérémonie?
-Sans robe de dentelle?
Commenter  J’apprécie          190
- Rappelez-vous notre accord : vous ne vous mêlez plus de rien jusqu'au mariage. De rien. (Thorn)
Ophélie avait déjà vu sa mère se coincer les doigts dans une portière de fiacre : elle avait fait exactement la même tête qu'à cet instant.
Commenter  J’apprécie          190
- [...] Les opposants les plus virulents d’une tentation en sont parfois les plus grands adeptes.
Commenter  J’apprécie          180
Ophélie se méfiait des faux-semblants, mais elle se méfiait encore plus des individus qui s'en servaient pour manipuler les autres.
Commenter  J’apprécie          180
- Quand reviendrez-vous ? demanda-t-elle.
- J’ai encore beaucoup d’inspections à effectuer en province.
Ses lunettes éclaboussées de tous les côtés, Ophélie ne distinguait plus de Thorn qu’une grande ombre floue. Il lui semblait que sa voix avait résonné de façon plus caverneuse que d’habitude, et ce n’était pas seulement dû à l’acoustique réverbérante de la guérite.
- Quand voulez-vous que je revienne ?
- Moi ? s’étonna Ophélie qui ne s’était pas attendue à ce qu’il lui demandât son avis. Je suppose que ça dépend surtout de vos obligations. Essayez simplement de ne pas oublier le mariage.
C’était une boutade, évidemment, mais Thorn lui répondit avec son indéfectible gravité :
- Je n’oublie jamais rien.
Commenter  J’apprécie          180
« Scelle tes charmes. »
Commenter  J’apprécie          180






    Lecteurs (17142) Voir plus




    {* *}