La revue Dada se revendique comme une revue d'art pour toute la famille. Elle tire son nom d'un mouvement artistique et littéraire du début du XXe siècle qui remettait en cause toutes les contraintes et conventions idéologiques esthétiques et politiques.
Ce numéro est consacré à Dürer, connu essentiellement pour être un graveur de génie.
La revue nous présente d'abord ce seigneur de la gravure, né en 1471 à Nuremberg parmi une fratrie de 18 enfants et nous montre ses autoportraits, la technique de la fenêtre qu'il utilisait pour retranscrire au mieux la perspective et ses gravures les plus exemplaires.
Cependant,
Albrecht Dürer, à l'instar de Léonard de Vinci, était un artiste complet qui peignait également pour des commandes particulières mais surtout pour l'Église et pour l'empereur du Saint Empire Maximilien.
Dürer s'intéressait à tout : géométrie, mathématiques, architecture, perspective, astronomie... Il estimait que pour être un bon peintre il fallait aussi être un savant.
Où se trouve l'art véritable ? s'interroge-t-il ? Il finit par trouver la réponse dans la nature : animaux, plantes, paysages qu'il étudie et représente d'une façon magistrale et pleine de vie.
La revue propose ensuite un petit atelier de gravure et des Artualités.
Pour finir, je trouve que le sujet principal a été bien cerné. Dans la partie qui évoque son étude des sciences, j'aurais aimé qu'on en dise un peu plus sur le fameux "carré magique de Dürer" qui figure dans sa gravure Mélencolia de 1514.
C'est de toutes façons une belle revue, imprimée sur un beau papier épais et satiné, composée de façon légère et moderne avec une touche d'humour qui la rend accessible à tout un chacun quel que soit le sujet.
Chronique diffusée dans le cadre d'une opération Masse critique.