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EAN : 9782358801508
52 pages
Arola (03/06/2021)
4.58/5   6 notes
Résumé :
Peintre, dessinateur, graveur, mais aussi savant, mathématicien, naturaliste, ingénieur...
Qui? Léonard de Vinci? Non : Albrecht Dürer (1471-1528).
Cet autre génie venu du nord collectionne lui aussi les superlatifs : plus grand graveur de tous les temps, inventeur de l'autoportrait, premier peintre germanique à l'égal des maîtres italiens de la Renaissance, il est l'un de ces artistes aux multiples talents que nous offre de temps en temps l'histoire d... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Né en 1471 à Nuremberg, Albrecht Dürer commence sa carrière comme graveur de bijoux dans l'atelier d'orfèvrerie de son père. À 13 ans, il réalise le plus vieil autoportrait connu aujourd'hui (illustration de la 4ème de couverture ci-dessous).

Il se réoriente rapidement vers la peinture, devenant rapidement un des maîtres du portrait, et notamment de l'autoportrait.

Dürer n'abandonnera cependant jamais la gravure, sur bois et sur cuivre, et c'est pour cet art qu'il est aujourd'hui le plus connu.

Né à la fin du Moyen-Âge, Dürer devient un des premiers artistes de la Renaissance. Comme Léonard de Vinci, son intérêt se porte au-delà des arts, notamment vers l'anatomie et la nature animale et végétale.

Si j'ai su éveiller votre intérêt, il ne vous reste plus qu'à acheter ce numéro de la revue Dada !
Lien : http://michelgiraud.fr/2021/..
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C'est toujours un plaisir pour moi de lire une revue Dada !
Destinée à tous, enfants et parents, les revues Dada nous font découvrir l'art sous toutes ses formes : peinture, sculpture, cinéma, street art, photographie, architecture. Chaque numéro s'attache donc à un genre, un artiste, un musée. Claires et accessibles, car conçues en premier lieu pour le lectorat jeunesse, les revues Dada sont vraiment agréables et instructives.
Ici, c'est Dürer que nous découvrons au travers d'une bio, d'oeuvres expliquées et d'un abécédaire. Suivent, comme pour chaque numéro, des idées de réalisations artistiques et les actualités du moment : expositions, bouquins, etc. le tout avec une jolie maquette et une belle couverture au papier glacé pour le prix d'un poche. Bref, j'aime beaucoup !
Merci à la Masse Critique de Babelio et à l'équipe de Dada pour cet envoi (accompagné d'un jolie carte).
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[Revue reçue dans le cadre de l'opération Masse Critique Jeunesse et Jeune adulte de novembre 2021. Un grand merci à Babelio de m'avoir sélectionné et aux éditions Arola pour m'avoir envoyé la revue.]
J'ai pris beaucoup de plaisir à lire ce numéro qui m'a permis de me replonger dans l'oeuvre d'Albrecht Dürer que j'avais découvert lors d'une visite à l'Alte Pinakothek de Munich il y a déjà de nombreuses années. Né en 1471 à Nuremberg, Dürer n'était pas seulement peintre mais excellait également dans la gravure, art qu'il a porté à un niveau inégalé. Dürer est surtout connu pour être le premier artiste à avoir pratiqué l'autoportrait : on le découvre ainsi à tous âges, de face ou de profil, et même complètement nu ! Grâce à une invention personnelle particulièrement ingénieuse, il était capable de retranscrire la perspective parfaitement.
Comme de nombreux artistes de la Renaissance, Dürer s'intéressait à toute forme de savoir : géométrie, mathématiques, architecture, astronomie... C'était un peu Léonard de Vinci avant l'heure. Il entendait rivaliser, à l'aide de ses pinceaux, avec la beauté du monde qui l'entourait. Il a exercé une grande influence sur le monde de l'art.
La revue Dada, qui se voit comme la première revue d'art pour toute la famille, évoque sa carrière, ses oeuvres principales, offrant par des textes clairs une analyse pertinente de son univers et de son travail. La revue est bien construite, intéressante, on apprend de nombreuses choses. On y trouve même un abécédaire qui permet de revenir sur les principaux thèmes abordés. le texte est parsemé de nombreux jeux de mots, dont l'inévitable « fait pour Dürer » !
La revue propose ensuite deux activités créatives inspirées par l'univers de l'artiste et une rubrique d'actualités consacrée aux expositions. Dans l'ensemble, c'est une belle revue, imprimée sur du papier de qualité, avec une mise en page agréable et une touche d'humour, et accessible à un large public.
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Dès le premier regard, nous sommes saisis par celui de Albrecht Dürer.
Peintre du premier auto-portrait connu, magicien entre école de la Renaissance italienne et école allemande, ses peintures sont fascinantes de détails précis, foisonnants et d'une modernité frappante.
Dessins, estampes, gravures sur bois et sur cuivre où il excelle, Dürer traverse les siècles.
Théoricien, passionné de géométrie et d'observations, concepteur d'estampes qui se diffusèrent (peintre officiel de Maximilien Ier), il connut une popularité de son vivant.
Inventeur du perspectographe : « La fenêtre de Dürer », idée de génie permettant une approche précise de la perspective du sujet à peindre.
Popularité copiée qui lui valut quelques procès pour défendre sa signature dont les AD se dissimulent dans ses toiles et marquent la présence reconnaissable de l'artiste.
Eblouissants sont les portraits (un exemple : une fenêtre qui se reflète dans l'iris peint), les animaux (le lièvre en robe d'automne), Adam et Ève, le fameux rhinocéros et tant d'autres que la revue Dada évoque et donne envie d'aller plus loin dans la connaissance de cet artiste visionnaire, moderne et tellement présent que l'on ressent la vie bouillonnante dans son oeuvre.
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La revue Dada se revendique comme une revue d'art pour toute la famille. Elle tire son nom d'un mouvement artistique et littéraire du début du XXe siècle qui remettait en cause toutes les contraintes et conventions idéologiques esthétiques et politiques.
Ce numéro est consacré à Dürer, connu essentiellement pour être un graveur de génie.
La revue nous présente d'abord ce seigneur de la gravure, né en 1471 à Nuremberg parmi une fratrie de 18 enfants et nous montre ses autoportraits, la technique de la fenêtre qu'il utilisait pour retranscrire au mieux la perspective et ses gravures les plus exemplaires.
Cependant, Albrecht Dürer, à l'instar de Léonard de Vinci, était un artiste complet qui peignait également pour des commandes particulières mais surtout pour l'Église et pour l'empereur du Saint Empire Maximilien.
Dürer s'intéressait à tout : géométrie, mathématiques, architecture, perspective, astronomie... Il estimait que pour être un bon peintre il fallait aussi être un savant.
Où se trouve l'art véritable ? s'interroge-t-il ? Il finit par trouver la réponse dans la nature : animaux, plantes, paysages qu'il étudie et représente d'une façon magistrale et pleine de vie.
La revue propose ensuite un petit atelier de gravure et des Artualités.
Pour finir, je trouve que le sujet principal a été bien cerné. Dans la partie qui évoque son étude des sciences, j'aurais aimé qu'on en dise un peu plus sur le fameux "carré magique de Dürer" qui figure dans sa gravure Mélencolia de 1514.
C'est de toutes façons une belle revue, imprimée sur un beau papier épais et satiné, composée de façon légère et moderne avec une touche d'humour qui la rend accessible à tout un chacun quel que soit le sujet.

Chronique diffusée dans le cadre d'une opération Masse critique.

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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Vers 1505, alors qu'il n'a pas encore atteint la gloire en Allemagne, Dürer est déjà considéré comme un grand artiste à Venise. Il écrit ainsi à son ami Wilibald Pirckheimer : "Ici je suis un gentilhomme, chez moi un parasite".
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Video de Revue Dada (1) Voir plusAjouter une vidéo
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DADA, la première revue d'art pour toute la famille
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