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(01/01/1900)
3.5/5   6 notes
Résumé :
Ils sont près de deux cents pigeons dans le camion de Stéphane. Le club colombophile du comité d'entreprise, ce n'est pas une petite affaire. Mais ce soir, un cordon de CRS interdit l'accès de l'usine. Licenciements, grève, ils sont tous virés, et Stéphane se retrouve avec ses bêtes à concours, qu'il ne peut même pas relâcher. Si les "super champions" transportaient autre chose que de simples messages, ça pourrait simplifier la vie d'un chômeur. Mais à quel prix ?
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
J'ai déjà présenté ici Plusieurs titres de cette collection sympathique intitulée « Les petits polars » édités par « le Monde » et soutenu par la SNCF.
Il y a en général du très bon, et il faut bien le dire, du « grave nul » comme disent mes enfants…
Cependant, idée originale, alors que les autres polars étaient plus ou moins bien illustrés par des dessinateurs, certains exemplaires de cette collection partent d'une Bande dessinée, et sont ensuite scénarisés par des auteurs plus « classiques ».

Riche idée.
C'est très réussi. Cet exemplaire dessiné par Mako et scénarisé par Didier Daeninckx est très agréable à lire. le dessin est réaliste, agréable et adapté à l'histoire.

Si l'on veut parler de l'histoire on va être confronté au monde colombophile (les coulomeux) très présent dans le nord de la France.
C'est bien vu, mais il faut connaître un peu ce milieu pour comprendre et apprécier l'histoire et les sentiments exposés.

En revanche, à la lecture on ressent quand même une impression de travail « bâclé ». Cette histoire qui mêle le sort des dernières industries du Nord, les fermetures d'établissement, les grèves, la misère annoncée et l'élevage et l'entraînement de pigeons de concours, aurait mérité sur chacun de ces thèmes un développement beaucoup plus sérieux.

Cela se lit en dix minutes et on ressent bien l'histoire, tout en étant très frustré. Bien sûr, je connais les impératifs de l'exercice, mais on sent que l'on aurait pu écrire une sorte de « Germinal », sur un fond de passion colombophile, et pourtant on ne récupère qu'une sorte de sketch qui tombe à plat.

J'adore la nouvelle, mais il faut bien avouer une fois de plus que tous les sujets ne se prêtent pas à ce style, et que quand on veut faire court, il ne faut pas faire trop large non-plus.
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"Quand la mer monte j''ai honte, j'ai honte
Quand elle descend je l'attends
A marée basse elle est partie hélas
A marée haute avec un autre."
Grand souvenir d'un refrain lancinant ....
Très bon souvenir d'un film très attachant ...
Cette petite musique qui accompagne ce récit, nous prend aux tripes.
L'idée du scénario est croquignolesque, partir d'une situation : la décomposition du tissu économique du nord, pas vraiment surprenant, juste désespérant, imaginer l'échappatoire passionnel d'un ex salarié et déjà chômeur, pourquoi pas, on peut sourire, rêver avec Lucienne et Raoul, un petit morceau de bonheur au milieu de cette vie de merde, et Anne, celle par qui le bonheur peut arriver ....
"Je l'appelle à grands cris reviens Marie
Peut être qu'à la molliment pour pêcher que c'est le bon temps
Mon filet m'la rendra dans mes bras. "
Les dessins montrent la complicité qui existe depuis déjà pas mal de temps entre 2 hommes, le texte de l'un est au service du dessin de l'autre, peut être plutôt l'inverse, enfin c'est vraiment fusionnel pour notre plus grand plaisir.
Il ne me reste plus qu'à découvrir leur dernière création "la chute d'un ange"
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Assez refroidi par certains volumes de cette collection, je n'ai craqué pour celui-là que parce que le scénario était signé Didier Daeninckx. J'ai découvert cet auteur de polar l'année dernière avec Voiles de mort puis Cannibale trouvé sur un vide-grenier. Ce fut un bon choix, car c'est, pour ce que j'ai lu de la série 2014, le meilleur de l'été. L'histoire est riche de petits détails et cohérente. le graphisme de Mako, bien adapté au récit, me donne envie de découvrir un peu plus ce dessinateur que je ne connaissais pas.
Lien : http://livres.gloubik.info/s..
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Une idée originale et des illustrations agréables, une histoire sympathique à lire.
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critiques presse (2)
Auracan
18 août 2014
Que ce soient des romans ou des nouvelles, le scénariste Didier Daeninckx est aussi à l'aise avec les deux formats et il nous gratifie encore d'une histoire courte de haut vol ! Le scénariste aime narrer la vie de gens ordinaires dont le quotidien l'est autant, jusqu'à ce qu’un grain de sable vienne tout enrayer au point que finalement la réalité rejoigne la fiction.
Lire la critique sur le site : Auracan
LeMonde
08 août 2014
Godewaersvelde s'inscrit dans cette veine réaliste et sociale qui en dit souvent autant qu'un long discours ou un bon reportage.
Lire la critique sur le site : LeMonde

Videos de Didier Daeninckx (40) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Didier Daeninckx
Dans le 170e épisode du podcast Le bulleur, on vous présente le parcours de Missak Manouchian, récemment entré au Panthéon, à travers deux bandes dessinées sorties récemment chez Les Arènes BD et Dupuis. Cette semaine aussi, on revient sur l’actualité de la bande dessinée et des sorties avec : - La sortie de l’album Copenhague que l’on doit au duo Anne-Caroline Pandolfo et Terkel Rijsberg, publié aux éditions Dargaud - La sortie de l’album Le champ des possibles que l’on doit au scénario de Véro Cazot, au dessin d’Anaïs Bernabé et c’est édité chez Dupuis - La sortie de l’album L’homme miroir que l’on doit à Simon Lamouret et aux éditions Sarbacane - La sortie de l’album The Velvet underground, dans l’effervescence de la Warhol factory que l’on doit à Koren Shadmi et aux éditions La boite à bulles - La sortie de l’album Sept vies à vivre que l’on doit à Charles Masson et aux éditions Delcourt dans la collection Mirages - La réédition de l’album Mauvaises herbes que l’on doit à Keum Suk Gendry-Kim et aux éditions Futuropolis
+ Lire la suite
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