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Le Poulpe tome 185 sur 199
EAN : 9782290334454
126 pages
J'ai lu (24/06/2003)
3.38/5   73 notes
Résumé :
Historien lyonnais, Pierre Floric est retrouvé pendu dans une maison abandonnée à Caluire, celle où fut arrêté Jean Moulin. Il était l'ami de Gabriel Lecouvreur, et né comme lui le 22 mars 1960. Or Lecouvreur, surnommé Le Poulpe, passe le plus clair de son temps à enquêter sur les faits divers troublants. Intrigué par cette mort suspecte, Le Poulpe quitte Paris pour interroger Léa, l'amie de Pierr... >Voir plus
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Le Poulpe : La petite écuyère a cafté par Rouch

Le Poulpe

Sylvie Rouch

4.00★ (8569)

199 tomes

Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
"Éthique en toc" est un épisode de la saga "Le Poulpe". Cet opus est le troisième écrit par Didier Daeninckx avec "Nazis dans le métro" et "La route du rom".

"Éthique en toc" est le sixième opus de la saga que je lis après "La petite écuyère a cafté", "Saigne sur mer ", "Arrêtez le carrelage","Nazis dans le métro", "Touche pas à mes deux seins".
Didier Daeninckx est un auteur d'extrême gauche, rien d'anormal dans la série "Le Poulpe", très ancrée dans l'anarchisme. Mais Daeninckx a aussi ses obsessions propres dont celles du révisionnisme et du nazisme.

C'était déjà le sujet central de l'opus "Nazis dans le métro", c'est encore le sujet de "Éthique en toc" avec cette histoire s'intéressant aux thèses révisionnistes acceptées et validées par certains agrégés d'Histoire et hauts responsables de région.

Comme je l'avais dit, je n'avais déjà pas été convaincu par "Nazis dans le métro" notamment à cause de certains raccourcis et des clichés utilisés par l'auteur.

Autant vous le dire tout de suite, je ne suis pas plus convaincu par cet opus. Si l'on excepte la difficulté de croire au suicide duquel découle le livre, du fait des raisons invoquées en fin d'ouvrage (je vous laisserai juge), l'ensemble, sans être déplaisant, est, là encore, parasité par les idées de l'auteur.
Dans les défauts du livre on notera également ce personnage de Pierre Floric, "jumeau" de naissance de Gabriel Lecouvreur puisque né le même jour que lui et que Gabriel semble adorer (il ne cesse de rappeler qu'ils ont vécu je ne sais combien de jours ensemble en cellule) mais qu'il n'a pas vu depuis fort longtemps et qui, au final, ne laisse pas un grand vide dans sa vie.

Le lecteur aura bien le droit aux passages obligés de la série (bières, passages à tabac du poulpe, amis anarchistes...) mais le tout s'enchaîne mal et il semble que la machine manque un petit peu d'huile. Ou bien, ne suis-je pas touché par la plume de l'auteur, ce qui semble plutôt le cas vu les bonnes critiques de cet opus.

Au final, loin, pour moi, de l'excellence du premier opus de JB POUY, il me semble que Didier Daeninckx n'arrive pas totalement à s'épanouir dans le format court inhérent à la série et qu'il lui faut un petit peu plus d'ampleur pour développer ses histoires et ses obsessions.
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Je ne connaissais Didier Daeninckx que de nom, malheureusement cette lecture ne m'a pas donné envie de poursuivre ma découverte. La plume de l'auteur (je ne sais pas si le côté scabreux est amplifié pour coller au polar ou si c'est sa signature habituelle) m'a totalement empêchée d'entrer dans cette histoire. 2/20 car ce livre a quand même un avantage : il est très court.
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Daeninckx Didier - "Ethique en toc", éditions de la Baleine collection "folio-policier", 2008.

La quatrième de couverture était alléchante, puisqu'elle fait allusion à la mort de Jean Moulin, et à l'incendie de la bibliothèque interuniversitaire qui eut effectivement lieu les 11 et 12 juin 1999 (300.000 volumes, dont des incunables, partirent en fumée). Malheureusement, l'auteur s'enlise dans une intrigue aussi nulle que scabreuse, et ne résiste plus à la tentation d'infliger de "grandes et profondes" pensées politiques à son lecteur (cf pp. 123 à 126). On y lit même une imbécilité comme "Ce n'est pas le fruit du hasard si dans CNRS il y a CRS"(p. 124). On rate de peu la résurrection du célèbre CRS=SS, l'un des tubes des petits ignorants idiots que nous étions en mai 68, bénéficiant de l'excuse de jeunesse.

Cet auteur passait il y a quelques temps pour l'un des porteurs du renouveau du polar français, il est bien dommage de le voir sombrer dans de telles âneries. Bref, c'est extrêmement mauvais.
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Rappelez-vous l'incendie de la bibliothèque de Lyon il y a quelques années. Cette tragédie sert de trame à ce polar. Gabriel Lecouveur (Le Poulpe) part là-bas enquêter sur le suicide de son ami Pierre Floric et sur la mort de Léa, ex-petite amie de Pierre, trouvée morte dans les décombres de la bibliothèque. Mais c'est aussi de Lyon qu'est partie la polémique sur le négationnisme, et c'est à Caluire, dans la maison où Jean Moulin a été arrêté, que Pierre Floric s'est donné la mort.

Comme souvent chez Daeninckx, c'est le passé, un passé douloureux, qui expliquera les crimes du présent.
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Bon, faut aimer Daeninckx. Je comprends qu'on n'aime pas.
Sa façon qu'il a de chercher la merde (parfois) avec une loupe peut énerver, et son objectif est plus politique que littéraire. J'aime bien le lire parfois.
Néanmoins je conseille celui-là à ceux qui ne connaissent pas.
Il est bien construit, ce qui n'est pas toujours le cas.
Les lecteurs qui connaissent Lyon ou mieux y ont vécu dans les années 90 apprécieront encore plus. Avant que la bibliothèque universitaire ne flambe et quand Miribel-Jonage était encore underground...
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
(A propos de Bill Clinton)

- Ce type-là est une bête de sexe, il tire sur tout ce qui bouge. Tout petit déjà, à ce qu'il parait. Mais ça ne portait pas à conséquences jusqu'à ce qu'il touche le jackpot: les clés de la Maison Blanche. En moins de deux, il transforme le bureau ovale en bureau ovule... Paula, Jessica, Monica, pas besoin de te faire un dessin... La first lady, c'était marqué dans Voici, décide de faire chambre à part. La presse, la planète entière, surveillent le gros Bill et braque les jumelles, les caméras, dès qu'une gamine passe à moins d'un kilomètre. Au final, le maître du monde se retrouve seul dans son lit depuis près de deux ans, le cigare derrière l'oreille, boycotté par sa femme et interdit d'aventures... C'est ça qui le rend dingue. Résultat, il se vide sur l'Europe et le Moyen-Orient...
Le Poulp eut le tort d'approuver mollement.
- C'est freudien, mais c'est pas con.
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Gérard, le patron du Pied de Porc débita sa tirade d'un trait, et croisa les bras sur son torse en toisant Gabriel Lecouvreur qui venait de s'installer sur l'un des tabourets surélevés du bar.
- Alors, le Poulpe, on nous fait des cachotteries? On est héros de roman et on n'en fait pas profiter les amis! En plus, l'air de rien, non content de me piquer mon boulot, tu me fais passer pour un con... Je n'ai même pas le coeur à lire les passages où je ne suis qu'un pochtron qui s'arsouille jusqu'à point d'heure avec les clients... C'est un de tes potes qui a écrit cette saloperie?
Gabriel fit glisser vers lui le double express que Vlad avait posé sur le comptoir et préleva un croissant dans la corbeille.
- Il y a au moins une bonne nouvelle ce matin: tu as appris à lire...
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Je prends un exemple au hasard : moi, si j'ai dans l'idée de faire une petite infidélité discrète à Maria, personne n'y trouvera à redire. Par contre, si je flingue un client, je suis bon pour les Assises. Le gros Bill (Clinton), c'est exactement le contraire : il folâtre avec une stagiaire et Kenneth Starr, le procureur diabolique, fait reluire la chaise électrique médiatique. Il largue un million de tonnes de bombes à la seconde, et tout le monde lui crie "bis Bill"!
C'est plus les miss qui le font jouir, mais les missiles
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C’est rassurant de constater que les mots produisent encore de l’effet, un peu moins d’apprendre qu’on peut les « déposer » comme de vulgaires dictateurs, ou des ordures, ce qui est du même ordre… Mais à mon avis, tu peux te calmer… Eugène Dabit ne parle que de l’Hôtel du Nord, jamais de ton rade. En plus, pour la diffamation, je crains que ce soit légèrement hors délais : on dispose de trois mois après publication pour porter plainte, et le bouquin est sorti des presses de Denoël et Steel il y a exactement soixante-dix ans, en 1929, quand les milliardaires ruinés pleuvaient comme vache qui pisse dans le ciel de Wall Street…
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On pleure encore, en Afrique, l’incendie volontaire de la bibliothèque d’Alger par les fascistes de l’OAS, en 1962, et ici, en Europe, le pilonnage de la bibliothèque nationale et universitaire de Bosnie-Herzégovine par les obus serbes qui pleuvaient sur Sarajevo… Vous connaissez certainement ce proverbe africain qui dit qu’un vieillard qui meurt, c’est une bibliothèque qui brûle ?
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Videos de Didier Daeninckx (40) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Didier Daeninckx
Dans le 170e épisode du podcast Le bulleur, on vous présente le parcours de Missak Manouchian, récemment entré au Panthéon, à travers deux bandes dessinées sorties récemment chez Les Arènes BD et Dupuis. Cette semaine aussi, on revient sur l’actualité de la bande dessinée et des sorties avec : - La sortie de l’album Copenhague que l’on doit au duo Anne-Caroline Pandolfo et Terkel Rijsberg, publié aux éditions Dargaud - La sortie de l’album Le champ des possibles que l’on doit au scénario de Véro Cazot, au dessin d’Anaïs Bernabé et c’est édité chez Dupuis - La sortie de l’album L’homme miroir que l’on doit à Simon Lamouret et aux éditions Sarbacane - La sortie de l’album The Velvet underground, dans l’effervescence de la Warhol factory que l’on doit à Koren Shadmi et aux éditions La boite à bulles - La sortie de l’album Sept vies à vivre que l’on doit à Charles Masson et aux éditions Delcourt dans la collection Mirages - La réédition de l’album Mauvaises herbes que l’on doit à Keum Suk Gendry-Kim et aux éditions Futuropolis
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