Sacrées sorcières

Je poursuis ma découverte de l'oeuvre de Roald Dahl par ce livre et j'aime vraiment beaucoup.
C'est drôle, fin et fantastique.
La complicité de ce petit garçon avec sa grand-mère est vraiment belle.
Ce livre est à faire lire à tout enfant qui souhaite découvrir le monde des sorcières…

Livre super, qui dénigre totalement l'image de la sorcière et ses habitudes.
Au début je trouve que ça tourne un peu en rond mais la fin s'accélère nettement.
Fin très rocambolesque et humoristique style un peu espionnage.
La scène de la réunion des sorcières qui confirme le mite des sorcières est très effrayante et horribles.

Ah, les sorcières… sacrées sorcières ! Elles sont bien présentes dans la littérature depuis des siècles, que ce soit dans les contes de fée traditionnels ou dans les récits plus modernes. Comme elles ont traversé les siècles, leur image a beaucoup évolué, mais pas toujours dans le bon sens.

Dans cette oeuvre de Roald Dahl, elles ressemblent à des femmes à peu près ordinaires mais elles cachent leur véritable aspect sous une multitude d'accessoires : masque, perruque, gants… de plus, elles sont restées, comme les sorcières traditionnelles, des créatures malfaisantes et terrifiantes. Mais la cerise sur le gâteau, c'est qu'elles vouent une haine sans nom aux enfants qui les « répougnent », dixit la Grandissime Sorcière, car ils « pouent le caca de chien » et « pirre encore ! » Elles veulent donc se débarrasser définitivement d'eux. Oui, elles sont malfaisantes à ce point…

Ce récit de Roald Dahl est assez amusant car il présente les sorcières du point de vue du jeune narrateur et c'est parfois très drôle. On apprend notamment que la Grandissime a « la peau pelée, versicotée par les vers, asticotée par les asticots » et que quand elle est en colère, elle peut cramer ses contradicteurs d'un seul geste, une sorcière un peu récalcitrante en l'occurrence, qui va finir « frrite comme oune frrite ! »

Voilà donc qui fut une lecture agréable pour moi, même si la tournure que prend l'intrigue à la moitié du récit m'a un peu déçue avec ces histoires de souriceaux. La fin de ce roman jeunesse n'est pas malheureuse mais je l'ai trouvée un peu dure pour le narrateur, même s'il ne semble pas (encore) se soucier des conséquences de sa métamorphose. En revanche, les deux personnages principaux, le narrateur et sa grand-mère, sont très attachants et leur relation – fusionnelle – est très belle. le personnage de Bruno est assez agaçant mais on ne peut s'empêcher de se demander ce qui l'attend avec les parents qu'il a (le pauvre !). Quant aux sorcières, elles sont plus grotesques qu'effrayantes, mais c'est mon point de vue d'adulte. Je n'aurais peut-être pas dit la même chose si j'avais lu ce livre enfant. Je me souviens que quand j'étais petite, j'étais terrifiée par les sorcières. Et j'aurais certainement été d'autant plus terrifiée de lire que ces dernières se cachaient parmi les humains et passaient presque inaperçues. Aujourd'hui, ça me fait sourire.

Comme quoi, tout peut évoluer… même les sorcières et l'image qu'on en a (pensée spéciale à ma « sorcière bien-aimée » Hermione Granger… une « sacrée sorcière » elle aussi, mais bien différente de celles de Roald Dahl).

Derrière le masque
D'une jolie femme
L'impensable se cache
Abracadabrrrra!
La grrrandissime sorcière
Apparaît coup de tonnerre
Son désir: faire disparaître
Tous les enfants de la terre
En les changeant...en souris
Mais notre petit garçon
Oups! Euh...non, notre souris
S'en va vaillant(e) en mission
Éradiquer par le monde
Ces sorcières immondes!

Pour ma dernière année d'enseignement, je ne pouvais pas laisser de côté ce livre, favori de mes classes de 6ème, et je suis sûre qu'une fois encore, ils vont en raffoler. Il faut dire que Roald Dahl mêle avec bonheur détails bien horrifiques ( ah, la description de la grandissime sorcière, au visage" asticoté, versicoté!") et humour. Il sait comme personne embarquer les enfants dans un univers fantaisiste, décalé, savoureux. La complicité très tendre entre le narrateur et sa grand-mere leur plaît aussi. Ma petite-fille de 4 ans adore déjà, je lui ai offert la version BD , fidèle et réussie, de Pénélope Baguieu.

Enfants de tous pays, découvrrrez les aventurrres d'un garrrçon courrrageux, et faites avec lui la chasse aux sorrrcièrrres! C'est de circonstance...😉

J'ai vu les deux adaptations cinématographiques de ce livre que j'ai trouvées sympathiques. La première date de 1990 avec Angelica Huston (interprète de Morticia dans les deux films de la Famille Addams) dans le rôle de la Sorcière Grandissime. Dans la seconde adaptation, sortie en 2020, c'est Anne Hathaway qui interprète la grande méchante. Ces deux films n'ont pas la même fin, et donc j'ai voulu savoir quelle était la fin choisie par Roald Dahl.
Côté livre, pas de doutes c'est clairement un conte pour enfant très bien écrit dans un style fluide. L'histoire mêle avec brio fantastique, humour et amitié, mais aussi des sujets plus graves comme la perte des êtres chers, la vieillesse, les liens intergénérationnels.
Plusieurs livres de cet auteur ont été adaptés en films, je pense que je vais les lire aussi.

Ce classique moderne du genre est un incontournable; et presque 40 ans plus tard, il est toujours aussi efficace sur les enfants.

La folie douce et la cruauté sans concessions de Roald Dahl semblent les captiver, ainsi que la diversité des personnages hauts en couleur et l'action incessante - quasiment pas un moment de répit pour les protagonistes - associée à son humour décapant et parfois absurde... Roi de l'imagination, Roald Dahl a su une fois de plus me convaincre qu'il était le maitre incontesté de la littérature jeunesse.

Sacré Roald Dahl ! Troisième roman que je lis de lui et c'est toujours un plaisir. Entre monde imaginaire et humour, l'auteur nous embarque à chaque fois dans des histoires originales.
J'ai beaucoup aimé l'introduction dans laquelle le narrateur s'adresse directement au jeune lecteur en lui promettant qu'il va lui livrer les secrets pour apprendre à reconnaître les vraies sorcières. A partir de là, c'est déjà gagné ! Roald Dahl nous embarque dans son univers qu'on soit jeune ou adulte. C'est la grand-mère du petit garçon qui lui dévoile toutes les astuces pour repérer les sorcières malgré leurs déguisements. Et qui n'a pas rêvé d'avoir une telle grand-mère, si dynamique et si aimante avec son petit-fils !
On frémit avec plaisir et on rigole avec bonheur lors des aventures de ces personnages attachants.
Mon seul regret ? Peut-être que l'histoire soit si courte. le roman se lit rapidement et j'aurais aimé passer un peu plus de temps dans cet univers et en compagnie de ce sympathique duo.

Je l'admets, je suis une trouillarde invétérée. Alors me lancer dans la lecture de Sacrées Sorcières, de Roald Dahl, ce vendredi 21 mai 2021, ne fut pas chose aisée. Bien évidemment, je l'ai lu le matin. Pas folle, la guêpe ! Et les illustrations de Quentin Blake n'ont pas contribué à me rassurer. Loin de là.
Néanmoins, et ce malgré quelques frissons, j'ai énormément apprécié cette lecture. Je ne connaissais pas ce récit de Roald Dahl dont la sortie du film du même nom en 2020, avec Anne Hathaway, avait aiguisé ma curiosité (toujours pas vu, j'avoue).
Je comprends pourquoi cette histoire a été portée à l'écran dans le contexte et le climat actuels. Elle est extrêmement pertinente pour notre époque, effrayante dans son propos mais heureusement pleine de drôleries et fantasque dans sa forme.
On y apprend que les sorcières ont une apparence ordinaire et qu'elles vivent sans problèmes parmi les êtres qu'elles cherchent à détruire à tout prix : les enfants. Qu'elles les transforment en souris en les attirant à coups de bonbons, chocolats et autres confiseries qui comblent leurs désirs immédiats ou des manques plus profonds. le complot est bien rôdé, tant et si bien que les sorcières n'ont pas à finir leur sale travail elles-mêmes : les adultes, trompés, secoués dans leurs habitudes et effrayés par les nouvelles apparences des enfants qu'ils sont sensés protéger et aimer, se chargent en général de les exterminer par tous les moyens possibles. Un plan des plus diaboliques ! Sérieusement, c'est du grand art !
Mais aujourd'hui, c'est terminé. Un garçon hardi, plein de ressources, aux capacités d'adaptation extraordinaires et sa vaillante grand-mère - qui en connaît un rayon question sorcières - ont décidé de les mettre hors d'état de nuire. Mais en attendant qu'ils débarrassent le monde de ces démons aux visages d'ange qui se font passer pour les bienfaitrices de l'univers (sacrée blague !), ouvrez grand les yeux et surtout, méfiez-vous. Car les sorcières savent sourire...

Le livre avait beaucoup de suspens et d'émotion .Quand je lisais j'étais comme plongé dedans.Ce livre est une bande dessiné qui apporte une leçon de vie: toujours se méfié des inconnus .Il y avait des moments drôles et des moments tristes .Il m'a bien plu car l'auteur réussit à faire un moments joyeux puis une ligne après tout se chamboule et ça devient un moments d'action.

Comme prévu, après la bande dessinée, j'ai découvert le roman de Roald Dahl, que je n'avais jamais lu.
Il m'a semblé que la BD (je ne l'ai plus sous la main) était étonnamment fidèle au livre sur la première moitié, mis à part l'introduction, mais s'en éloigne sur la suite.

Nous avons donc ici des sorcières réellement épouvantables, et un petit garçon orphelin qui, bien que prévenu, va se faire attraper par les sorcières, et transformer en souris.
En même temps qu'un autre garçon totalement odieux, qui passe son temps à manger sans se préoccuper de rien, qu'il soit garçon ou souris ! Un peu étonnée que ce personnage n'ait pas été conservé dans la BD, car il est haut en couleurs !
La grand-mère est étonnante et inoubliable, mais si humaine et gentille, pourquoi l'avoir caricaturée de façon aussi effrayante dans la BD ?

Ce roman m'a paru assez noir, et malgré les situations, finalement plutôt dépourvu d'humour, (ou alors, je n'étais pas dans de bonnes dispositions pour en apprécier le côté drôle ??)
J'ai été surprise que le héros ne se préoccupe plus du tout de ses souris dans le roman.
Ce que j'y ai le plus apprécié, c'est la réaction positive du garçonnet, qui arrive tout de suite à voir les bons côtés de sa transformation. Au lieu de se lamenter, il apprécie chaque point positif de sa nouvelle situation, ce qui est assez étonnant.
Et la grand-mère l'aide beaucoup ensuite à gommer les difficultés.
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