« Les prévisions de Nostrabérus » , 2 ème trimestre 1974
Une fois n'est pas coutume. Et si on parlait d'entrée de l'intrigue ? Bien que j'aie souvent prétendu ici que l'intrigue était de peu d'importance dans un
San-Antonio, permettez moi de penser le contraire pour ce volume ci :
San Antonio, lauréat du
Prix Nobel de littérature (Qui l'eut cru ?) se rend en Suède pour recevoir son prix. Il sera invité partager le diner par un membre du jury, Gustav Maeleström. Enfin, partager… c'est une image. En effet, Maeleström est un drôle de comment sale, et pour tout dire coprophage.
Mais là n'est pas la question : son hôte demande à notre commissaire préféré de se mettre à la recherche d'un certain Borg Borïgm, criminel, récemment échappé de prison. Refus. Il faudra un coup de tube du Boss qui lui demande la même chose et lui envoie Alexandre Benoit, dit Béru, pour le seconder dans cette affaire pour qu'une simple demande devienne un ordre aux yeux du commissaire. Et lui, vous le connaissez !?
Béru qui se découvre ici des dons de voyance extra glucide !
Pour le reste, peu de marqueurs sanantonionesques. Il y a bien les noms de personnages, mais pas de prise à partie du lecteur, pas de notes en bas de page, pas de digressions hors sujet, peu d'énumérations fantaisistes. Seules subsistent de la recette à succès, les parties de jambe en l'air, à l'excès, à mon goût, comme le sont les parties scatophages qui nous mènent, quasiment au tiers du volume avant de cesser brutalement. Et pour cause.
Bien. Un épisode qui, s'il n'est pas à oublier, restera comme moyen dans ma mémoire.
Au suivant !
Ce sera : «
Mets ton doigt où j'ai mon doigt ».