Grâce aux pièces d'or trouvées dans le cadre du tableau, Tcharkov est placé devant un cruel dilemme, mener une vie facile ou trouver son style en peinture…
Rapidement, il cherche à plaire à son public, capitulant pour une vie bourgeoise éloignée de ses anciens idéaux, il peint des portraits sans âme. L'homme au visage émacié et à la silhouette longiligne est devenu un peintre mondain à la grosse bedaine qui vit dans un faste vulgaire, entouré d'une cour ridicule.
Mais un jour, de superbes toiles représentant des femmes nues dont il émane une grande sensualité et un souffle de vie arrivent à St Pétersbourg . Tcharkov est envahi par un grand malaise, ces toiles le confrontent à sa médiocrité.
Lorsqu'il découvre que l'auteur n'est autre que son ami peintre parti chercher l'inspiration en Italie, il sombre petit à petit dans la folie…
Cette fable cruelle est restituée avec force et je m'étonne d'être la première personne à déposer une critique de cette BD sur Babelio car je l'ai lu avec un grand plaisir.
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Je n'ai que très moyennement apprécié cette adaptation de la nouvelle de Gogol, le tome 1 passe encore, mais ce tome 2 (j'ai relu la nouvelle pour vérifier) relate en fait la suite de "la première partie" de la nouvelle. Dans la "deuxième partie" de la nouvelle, Gogol conte, à l'occasion d'une vente aux enchères, la trajectoire du tableau et le maléfice qui y est attaché... évidemment c'était sans doute moins sexy à adapter en bd.
Je pense que ces 2 très minces albums auraient gagné à n'en former qu'un seul.... mais business, quand tu nous tiens !!
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Comment fait-il pour faire vibrer les couleurs ? On a envie d'être avec elle. Il lui a offert la vie éternelle. Moi, je n'ai fait et refait que ce que l'on attend de moi. Figer les êtres dans le plâtre.
Nikita, je veux que tu arrêtes de m’appeler Monsieur.
Mais… j’ai toujours fait ça ?!?
Appelle-moi Maître ou Maestro. Comme tu voudras ! Mais plus de Monsieur.
Même riche, je n'ai pas ton talent.
Même riche, je n'ai pas ton talent.
Même riche, je n'ai pas ton talent.
Que de compliments ! Je ne sais pas si j’en mérite autant… il faut dire qu’avec la dotation que j’ai faite au journal…
Pour moi, celui qui chipote des mois entiers sur une toile n’est pas un peintre mais un tâcheron.
BD et confinement #4 : avec "Inès", Loïc Dauvillier et Jérôme d'Aviau dénoncent les violences au sein du couple. Entretien avec le scénariste Loïc Dauvillier