Lulu, mère de famille de quarante ans, sans histoire, a disparu depuis plus de deux semaines, abandonnant mari et enfants à ses amis désemparés.
Un récit extrêmement pudique et sobre pour nous raconter ce moment où on peut basculer sans l'avoir prévu...
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Cette bande dessinée m'a laissée sur ma fin et c'était pourtant la chose chose qui m'avait encouragée à lire le tome 2... Sentiment de malaise, d'incompréhension...je n'ai décidément pas du tout accroché.
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La vérité sur l'errance de Lulu ( voir le tome 1), qui a délaissé sa famille: enfants et mari ?
Mais, quelle réalité ?
-" La vie à la con de gens normaux, comme tout le monde, comme vous"...et moi!
"Tu parles d'une aventurière!"
Car Lulu a laissé, à regret, Charles (qui lui a fait redécouvrir le plaisir).
Bien-sûr, Lulu n'a plus d'argent ...
"Elle passe 3 jours à ne rien faire. Seulement à être là. VIVANTE. ABSOLUMENT VIVANTE."
"Elle voulait des sensations?"
Lulu hésite, ne sait où aller, elle a le cafard...
Elle va agresser une vieille qui vient de retirer de l'argent et...
Et puis, prise de remords, Lulu ramasse la vieille, s'excuse, lui rend son sac à main. Elle va raccompagner la vieille Marthe, à son domicile.
"- Ça va pas fort, hein! Vous pleurez? Fait Marthe.
Non! Je ne suis pas une clocharde! Gémit Lulu."
Ces deux femmes, un peu paumées, vont s'apprivoiser, sympathiser et devenir amies. Marthe, à 88 ans, n'a plus personne à qui parler et Lulu ne veut pas rentrer chez elle, où l'attendent ses enfants...
La rencontre, avec Marthe, va mettre Lulu face à elle même : ses désirs, ses attentes et ses responsabilités...
Morgane, l'aînée de Lulu, va découvrir la femme cachée derrière la mère, et comprendre quelle était la vie de Lulu, avant son escapade...
"J'avais l'impression d'être une extension de la gazinière ou du lave-linge." ( tome1)
"Faut-il en rire, faut-il pleurer?
Je n'ai pas le coeur à le dire.
On ne voit pas le temps passer." Jean Ferrat.
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Si j'ai réussi à ne pas ne pas me jeter sur la lecture de ce second tome, immédiatement après avoir lu le premier ; je n'ai tout de même pas résisté longtemps, juste quelques heures, le temps de profiter du soleil.
J'y ai trouvé ce que j'attendais : comment finir ce type d'histoire. Comment cette femme peut elle mettre fin à son escapade. Parce que pendant un temps, j'ai crains l'escalade dans la fuite.
Mais non, tout reste simple et logique. J'adore.
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Une prise de conscience, une renaissance, un réveil… Une seconde chance.
Dans cette 2nde partie de l'histoire, l'auteur est toujours dans le présent, avec l'avenir en perspective.
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Encore un grand Davodeau avec un récit qui coule très bien.
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Suite à un entretien d'embauche raté, Lulu en a marre de sa vie. Elle comprend qu'il lui manque quelque chose. Elle ne sait pas trop quoi mais sur un coup de tête elle part. Elle quitte ses enfants, oublie son mari et se retrouve au bord de la mer. Elle y trouve un amour fugace et peut être qu'elle comprend quelque chose : et si ce qui lui manque c'était tout simplement le bonheur?
Dans ce tome deux, Lulu continue son escapade. Elle n'a plus d'argent mais elle n'a toujours pas envie de rentrer. Son voyage n'est pas fini. C'est alors, au cours d'une tentative de vol raté, qu'elle va faire une nouvelle rencontre : Marthe, une sympathique octogénaire.
Si le premier tome avait ce mérite de nous parler de la femme au foyer mal dans sa peau, à la recherche d'autre chose, j'ai trouvé ce tome 2 un peu plus longuet. Les passages chez la petite vieille peu constructifs jusqu'à ce qu'elle veuille "passer le relais" de la prise de conscience à quelqu'un d'autre.
Il y a toujours ces petits passages drôles qui amène un vent de fraicheur dans un sujet parfois délicat du mal-être. Une fraicheur que l'on retrouve dans le trait simple et léger, et dans les couleurs aquarelles toutes en douceur.
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