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EAN : 9782841132362
40 pages
Milan (07/05/2004)
3.43/5   15 notes
Résumé :
Ouvrage récompensé pour ses illustrations de la Mention prix BolognaRagazzi 1998, à la Foire du livre de jeunesse de Bologne. (Catégorie Jeunes, fiction)
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Oulalah la vilaine ogresse qui fait sa mauvaise tête.
C'est qu'elle a une grosse faim la diablesse,
son gros bidon gargouille, glougloute
mais pas de marmot grassouillet en vue..
Que va-t-elle se mettre sous ses affreux chicots?
L'histoire très salivante de Valérie Dayre
est mise en valeur par les illustrations originales
de Wolf Erlbruch connu pour De la petite taupe qui
voulait savoir qui lui avait fait sur la tête...Excellent !
Là, leur grosse cannibale en robe à pois
n'est pas crottée mais miro comme une taupe
au point d'avaler n'importe quel petit dodu
qui traîne dans ses pattes...
L'ogresse en pleurs, je lui file quatre... mouchoirs !
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Une femme méchante, une ogresse, veut faire encore pire que toutes ses actions jusque là: elle souhaite manger un enfant. Elle est difficile et fait le tour des villages pour trouver le bon, celui qui sera le plus appétissant.
Mais à force d'être exigeante, elle se fait repérer et les enfants vivent cachés. Elle se fâche et décide d'en manger plus d'un, milles et un, sans y parvenir. Elle dépérit jusqu'à en croquer un.

Le propos est grinçant. L'ogresse fait peur et elle mange l'enfant. Cependant ce n'est pas un livre si effrayant. Elle menace mais les astuces des enfants et des parents apportent une touche d'humour: les petiots se font plus grands en taille, se costument, restent chez eux.
(...)
Le texte de Valérie DAYRE joue sur les termes: un enfant "à croquer". Et c'est bien la parentalité et l'amour le sujet du livre. L'ogresse a des yeux "brillants-gourmands" et cherche l'enfant idéal. D'ailleurs j'aime cette réplique "- Celui-là est trop futé, je ne veux pas avoir à lutter." Au fil des pages, les enfants, les nôtres, apparaissent les plus tendres à nos yeux, les plus à même d'être aimés. C'est de son enfant que l'on s'éprend et dont nous souhaitons être parent.
Je ne vous livre pas la plainte finale de l'ogresse mais qu'elle est belle!
Le vocabulaire nous propose mille et une manière de nommer l'enfant et ces jeux de mots exquis donnent envie d'aimer par gourmandise.

Les illustrations de ERLBRUCH sont toujours si particulières. Des aplats de tissus, comme des pochoirs, des tampons japonisants, des lieux lunaires et très proches de DE CHIRICO. le repas de l'ogresse est magnifique d'épouvante (à regarder même avec des enfants!).
Et que ces lunes, astre protecteur, sont belles en témoins de notre parentalité.
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Une vilaine ogresse veut manger un enfant. Alors elle cherche partout l'enfant parfait à se mettre sous la dent. Mais les gens se méfient et cachent chez eux leurs précieux marmots. Elle ne trouve personne d'assez généreux et se désespère, elle maigrit. Alors elle retourne chez elle, et là, elle trouve un enfant.

La fin est surprenante et je l'ai appréciée. L'ambiance du livre est vraiment particulière : un monde un peu onirique aux tendances surréalistes, avec des découpages, des collages et des teintes souvent beiges. L'ogresse fait vraiment peur à voir, elle a une tête monstrueuse et énorme. Un petit album sympathique à lire avec une fin qui fait réfléchir.
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Un album que je n'ai pas aimé. L'histoire ne m'a pas captivée, j'ai trouvé qu'il y avait des longueurs (oui, oui, sur un album de quelques pages...) et la morale est étrange. de plus, le graphisme de l'album ne m'a pas plu du tout.
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Grand classique de la littérature pour la jeunesse, cet album est un incontournable que chacun se doit de posséder dans sa bibliothèque.
Parce que, enfin, l'on voit une ogresse dont l'appétit sans fin vous fera frémir comme jamais. Parce que, diantre, elle mange un enfant, et pas n'importe lequel. Parce que, magnifiques, les illustrations sont à chaque page des oeuvres d'art que l'on a envie de contempler sans ne plus jamais s'arrêter. Pourtant, l'envie de connaître la suite nous fait tourner les pages et, arrivé au dénouement, il faut alors recommencer la lecture pour en savourer chaque détail, chaque résonance, chaque émotion.
Voici un grand, grand, album, dont la lecture à haute voix vous marquera à jamais.
Lien : https://chezmirabilia.wordpr..
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
- N'importe lequel! gémissait maintenant l'affamée. Donnez-moi le plus maigrichon, le plus couillon! (elle avait abaissé ses prétentions).
Dans les maisons, on se taisait. Des couillons? Des maigrichons? Si on en avait, on se les gardait.
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Elle eût beau râler, tempêter, promettre les pires horreurs à ceux qui avaient le malheur de l'entendre, rien n'y fit ; car si les gens tombaient d'accord que mieux valait qu'elle n'en mange qu'un au lieu de mille et un, chacun préférait que ce ne fût pas le sien.
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Video de Valérie Dayre (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Valérie Dayre
Lectomaton Valérie Dayre, Retour en Afrique
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