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3,89

sur 480 notes
Ce fut long! le roman est conséquent, le texte sans trop de dialogues, avec de longues descriptions et les pensées des personnages qui s'éternisent. le style est particulier, avec un discours intérieur qui déroute.
Ce livre raconte l'histoire d'un homme qui sort de prison et ses méthodes pour sortir de la pauvreté et des affaires dans l'Allemagne des années 30, en pleine crise financière et morale. On entre dans un monde sombre, dans les bas-fonds de Berlin et peu à peu, on s'attache au personnage, on suit son parcours pas toujours clair mais qui s'active vers la fin.
Le véritable personnage de l'oeuvre, c'est la ville, c'est Berlin, ses habitants, ses travailleurs, ses rues et son âme. On assiste à des descriptions magnifiques notamment celle de garçons bouchers à l'abattoir, entre horreur, morbide et grandeur. On obtient un chef d'oeuvre du réalisme allemand, on pense à Zola mais la première guerre mondiale est passée par là et il n'y à plus d'espoir.
C'est noir, c'est sombre et plein de lumière.
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Ca clopine, clop, clop et des carrefours s'immiscent sans crier gare, le narrateur s'invite, il raconte ce qu'il voit et ce qu'il veut que le lecteur voie. Une place, un endroit autour de quoi les choses vibrent et vivotent, et virevoltent (suite logique). le ton est presque bonhomme, les langages sont naturels, sont ce qu'ils sont à l'oreille, ce qu'ils sont sur une place. Les bruits, ça bruite. Et sous ce ton ou avec ce ton, des horreurs se passent, la brutalité, la violence, la mort sonnent comme les petits tracas quotidiens, desquels Döblin n'a pas ôté les petits tracas du quotidien. C'est bien ça pour moi le tour de force.

Je vous assure : ce livre est une plaie à lire. Il faut vouloir le continuer et le finir. C'est dur, ça souffre. Malgré je le répète un ton de semblant badin, baladin (suite logique) quasi désinvolte. Qui me plaque presque un sourire alors que tout est affreux et pathétique. Enfin, c'est faux, car il y a une amitié incroyable, des sentiments d'amour aussi...
Et tout ça dans un Berlin qui s'enfonce. Un univers qui s'écroule en presque douceur.
Joyce croisé avec Kennedy Toole et Rabelais, ou aussi ou plutôt, un reportage journalistique sans commentaire(s) (mais avec quand même quelques commentaires.)
Tout ça mais pas ça non plus. Bref, Je ne sais pas trop ce que j'ai lu.

Alors Bruno, chef d'oeuvre ? Chef d'oeuvre, allez, oui. Ca ne peut pas être autre chose.
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Voulez-vous  de l'original, du jamais lu voire du bizarre ? Vous êtes au bon endroit. La nouvelle traduction sortie en 2009 est un travail d'orfèvre tant la langue ici restituée est singulière. Imaginez des dialogues marseillais traduits en allemand...! La lecture de ce récit est ardue, elle demande de la patience et de la persévérance à la limite de l'obstination. L'énigme de ce livre est un chemin de curiosité qui repose sur la capacité de l'auteur à nous emmener dans de longues disgressions, tantôt des sortes de notices techniques, tantôt quelque chose ressemblant à un article de presse, voire un dépliant touristique. Tout cela avec le plus grand sérieux en mode pince sans rire. Dublin a une inépuisable énergie pour nous mener par le bout du nez jusqu'au bord de l'ennui puis nous replonger dans l'histoire avec de longs dialogues et quels dialogues ! Joutes oratoires entre des gens qui partagent des existences minables dans une ville honteuse de sa défaite, en proie à d'inextricables collapses économiques et politiques, bientôt au sommet de l'échelle du pire. L'histoire de Franz Biberkopf (tête de castor en francais) qui sort de prison pour tenter d'affronter le destin du malheur est une lente descente aux enfers, comme un symbole de cette époque fatale.
Berlin Alexander Platz est l'oeuvre majeure d'un écrivain juif allemand réfugié aux États Unis pendant la période nazie. Il témoigne de la gangrènisation inéluctable d'une société humiliée. Laissons le dernier mot à Fassbinder dans la postface :"L'essentiel dans Berlin Alexander Platz n'est pas dans son histoire (...) c'est la façon dont l'immensément banal et invraisemblable est raconté ". Voilà tout est dit ou presque. le reste, c'est entre autres l'histoire qui s'écrit à Berlin dans l'après 1918.  Biberkopf est spectateur et acteur des luttes entre communistes et nazis, lent délitement d'une population appauvrie, amoindrie, apeurée sans espoir d'une vie meilleure. A lire ou à fuir ? A lire comme quelque chose d'unique.
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Berlin Alexanderplatz est un écho au roman d'Hugo, Les Misérables. Il y est question de rédemption, la grande ville est toujours en toile de fond, ici Berlin remplace Paris, et le personnage central, Franz Biberkopf, est une sorte de nouveau Jean Valjean, une force de la nature, un ancien prisonnier cherchant à rentrer dans le rang. Mais si Hugo cherchait avant tout à édifier son lecteur à travers une apologie du divin, Alfred Döblin s'amuse à rendre son héros ridicule et pathétique. Franz est un grand benêt prêt à avaler toutes les couleuvres, surtout celles de Reinhold, son "plus grand ami". Voir ce pauvre idiot se faire entourlouper à longueur de page est une vraie souffrance pour le lecteur.
Enfin, on ne peut évoquer Berlin Alexanderplatz sans parler du style de Döblin, un style emporté, virulent, populaire et gouailleur qui met en avant les bruits et les sons de Berlin et de l'agitation de sa foule.
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Ce livre est présenté comme étant un des grands chefs d'oeuvre de la littérature mondiale. Il passe aussi pour être l'équivalent Allemand de « Voyage au bout de la nuit » de Celine. Il y a un peu de vrai dans ça, mais ce n'est pas ca que je retiendrai.
D'emblée il faut replacer ce livre dans son époque : l'entre-deux-guerres. En Allemagne c'est la très grande crise économique : lourdes réparations de guerre, inflation plus que galopante, chômage de masse. le petit peuple trinque. La Grossindustrie se refait une santé. L'Allemagne sombre dans le Nazisme, quelques socialo-anarcho-communistes résistent encore, mais bientôt ils vont passer à la trappe ; quelques intellectuels résistent aussi encore, mais bientôt iles seront muselés. On connait tous la suite : des millions de morts.
Dans ce » bordel ambiant », Berlin fin des années 20, cette Babylone de l'est de l'Europe les petites gens s'organisent pour survivre. C'est leur histoire que nous raconte Döblin.
Franz Biberkopf fait du très petit commerce. Son copain Reinhold est un peu mieux organisé. Il fait partie d'une bande. On chasse mieux en bande. le commerce de la bande est illicite, mais qu'importe, ca reste du petit business. C'est les femmes qui vont être leur enfer et les mener tous les deux à leur perte.
Quel message Döblin a voulu nous faire passer dans son livre? Difficile à dire car il y a plusieurs niveaux de lecture.
Ce que j'en retiens, moi, c'est qu'il ne faut pas être « ein Einzelkämpfer ». Il faut marcher dans le rang des êtres ordinaires sur l'Alexanderplatz, sinon tu vas à ta perte, on te passera par la portière de la voiture en marche, on te passera au peloton d'exécution.
Mais sois vigilent car on te mène collectivement à l'abattoir : on va te tourner en saucisson de bataille. Alors sois aux aguets. Prends ton destin en main, ne le fais pas seul, révolte toi avec mille autres. En avant vers la liberté, le monde ancien, ( die Welt von gestern, si cher à Zweig ( doit s'écrouler, debout, soufles du matin.
Et c'est ce que l'Allemagne fit et nous savons où ça a amené le monde !!!!!!!!!!!!!!!
Drôle de livre, sans doute faut-il le relire plusieurs fois pour en comprendre toutes les subtilités.

Deuxième lecture:

Août Septembre 2023:Le film de Burhan Quibani : Berlin Alexanderplatz qui vient de passer sur ARTE m'a donné envie de relire le livre de Döblin que j'avais déjà lu il y a quelques années et qui je dois le dire à l'époque m'avait déçu. En effet je n'avais pas accroché. J'étais alors déçu d'être déçu car ce livre était perçu comme étant un chef d'oeuvre de la littérature mondiale.
Alors l'envie m'a pris de le relire, mais étant germanophone, cette fois en Allemand ou plutôt en dialecte berlinois. Aidé par la traduction d'Olivier le Lay, j'y suis parvenu. Et je me suis aperçu, ainsi que le Lay le note dans son avant-propos, combien la langue de Döblin est poétique et musicale. Je vous livre en exemple le titre du dernier chapitre du livre 4 : hopp, hopp, hopp Pferdchen macht wieder Galopp. Donc cette musicalité rend la lecture en langue allemande agréable. Déroutante est par contre la grammaire de döblin. Hopp, Hopp, Hopp fini le datif, fini l'accusatif, oubliée la régle du « aus, bei, mit nach,seit von,zu « Tschingdarada, bumdara.
Donc sur la forme ce livre m'a beaucoup plu. Il est déjanté, sur un certain plan déstructuré. En le lisant je ne pouvais m'empêcher de penser aux tableaux de Georg Gros ou aux collages de John Heartfield : deux peintre berlinois du début du vingtième siècle appartenant au mouvement allemand : le dadaïsme remettant en question les canons de l'art pictural.
Sur le fond et au fond, dans Alexander Platz, l'histoire que raconte Döblin me semble être un peu banale. Il s'agit des tribulations d'un repris de justice : Franz Biberkopf dans le Berlin de la fin des années 20. Biberkopf est un looser qui va de mésaventure en mésaventure ou dit en des termes recherchés de Charybde en Scylla. Il fallait absolument que je place cette expression….Par ailleurs La bande de Pums m'a fait penser aux Pieds Nicklés. Les mecs ne sont pas très doués. Ils arrivent même à mettre le feu à leur patron lors d'un cambriolage qui tourne court. Les putes, nombreuses dans le livre sont de bas étage, même la gentille Mieze se révèle être une vraie salope sans morale. Elle se set de son corps comme d'une « sex machine » Elle trompe son Franzelein avec qui le veut bien, même avec Reinhold.
Je n'éprouve pas le besoin de faire une analyse poussée des personnages principaux de ce roman. Ils sont aussi paumés que pouvait l'être à l'époque la société berlinoise, la Babylone allemande des années 20. Attention 1933 est tout proche, le monstre nauséabond pointe son nez
Ce livre, si ce n'est pas par l'histoire qu'il raconte, qu'est-ce-qui le rend alors génial ? Pourquoi l'Allemagne se l'est arraché à sa parution, pourquoi les Nazzis l'ont ensuite interdit.
Döblin nous y décrit une société qui est en bout de course. C'est une bête qui est en train de mourir. C'est la grande Babylone, la mère des fornications et de toutes les abominations. Elle est ivre du sang des saints qu'elle déchiquette. Berlin est le Pandémonium 1914 de Georg Grosz où la vie y est montrée comme un combat permanent : incendie criminel, viol, pendaison, étranglement, coup de poignard coup de poing ou de feu mortels. C'est l'enfer sur terre.
C'est par les histoires dans l'histoire, par exemple celle du juif Zannowich, par des apartés, on a parfois l'impression de lire le BZ, berliner Zeitung, du jour que le livre m'apparait être génial. Génial ce livre l'est aussi par ses allusions politiques : là Döblin tape fort : il exècre le parlementarisme d'alors. C'est aussi un livre prémonitoire qui dénonce l'absurdité de la grande ville et annonce en quelque sorte la destruction massive de Berlin en 1945. Alors la bête immonde a été anéantie.
Alors vorwärts, lecteur, Schritt fassen, links und rechts, marschieren marschieren.
Ende gut alles gut.



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Mon Dieu, quelle purge !
Commencé il y a des mois, mis de coté en me disant que peut être j'y
reviendrai. Mais non, autant laisser tomber.
Je sais que c'est un chef d'oeuvre, le sujet est très intéressant, mais le style est pour moi imbuvable.
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BERLIN ALEXANDERPLATZ d' ALFRED DÖBLIN
Franz sort de prison bien décidé à rester honnête et à ne pas y retourner, mais dans le Berlin de la fin des années 20 en pleine crise économique, suite à la première guerre mondiale, la vie d'un ex taulard est bien compliquée. Il va essayer autant qu'il pourra mais la rencontre avec Reinhold va sceller son avenir.
C'est un roman fait de sensations, de détails, on suit Franz dans son quotidien, les filles qui vont l'aider, celles qu'il va faire travailler, ses dérives alcoolisées dans les bistrots berlinois et tous ses plans plus ou moins foireux.
Berlin alexanderplatz, c'est surtout et avant tout, un style incroyable, quiconque a lu le Voyage de Céline ou l'Ulysse de Joyce, ne peut s'empêcher de penser à ces deux ouvrages. Döblin éructe les mots, les phrases, il les balance comme des pavés, on sort de cette lecture épuisé,sonné mais enrichi de constater qu'on aurait pu passer à côté de ce bijou. Écrit en allemand, le pauvre traducteur a dû bien souffrir.
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Berlin Alexanderplatz, c'est l'itinéraire d'un homme, Franz Biberkopf, qui sort de prison et tente de reprendre une place honorable dans le Berlin de la fin des années 1920, capitale d'une République de Weimar affaiblie par la crise économique et le diktat. C'est le roman d'un Berlin populaire où les ménages tentent de survivre tout en commérant aisément et en discutant fiévreusement.
Biberkopf tâche d'être honnête mais il retombe vite dans le monde du crime, notamment en faisant la connaissance de Reinhold, personnage inquiétant s'il en est, véritable chef de bande qui emploie Biberkopf dans une opération de cambriolage. L'opération tourne mal, notamment pour Franz Biberkopf, qui se jure de revenir à une vie honnête : mais cette vie berlinoise est un cercle vicieux dont Franz aura bien du mal à se sortir.
Utilisant une langue argotique, Alfred Döblin nous entraine dans cette grande ville grouillante, populaire à travers un récit qui tient beaucoup de la tragédie, car les forces qui régissent la vie de Franz Biberkopf sont anormalement humaines ; de là, la difficulté de la rédemption pour un personnage qu'il est très difficile à prendre en affection, tant il semble aisément se complaire dans cette fange dégoûtante. Un récit remarquable qui en rappelle d'autres, comme Voyage au bout de la nuit ou Aucune bête aussi féroce.
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L'histoire d'un homme qui sort de prison à Berlin, où il a été enfermé pour avoir tué sa compagne. Celui-ci évolue dans un milieu modeste et, d'apparence simple (comme chacun), il est complexe : à la fois bonhomme, déterminé, brutal, sensible, ce que l'auteur rend admirablement. Ainsi, cet homme est décidé à reprendre son destin en main et à demeurer honnête. Naturellement, la vie va lui tendre de nombreux pièges et autres tentations. le style de l'écriture est original et direct, sans emphase, et l'histoire parsemée de coupures hétéroclites tantôt tirées de la religion, tantôt de journaux, de radios, de conversations ou encore de réclames. J'ai trouvé ce roman un peu long à démarrer, après quoi on se prend au jeu et on veut voir comment le héros va s'en tirer ou comment il va chuter. Pour finir, j'ai parfois été un peu gêné par ces entremêlements dont j'ai parlé avant, n'en saisissant pas toujours la visée. Un bon livre.
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Qu'est ce que c'est Berlin Alexanderplatz? Première réponse-la plus évidente et la plus directe-: c'est l'histoire de Frantz Biberkopf, un pauvre bougre, qui après avoir purgé quatre années d'emprisonnement pour avoir tué sa femme, décide de changer de vie, et de rester honnête coûte que coûte. Cependant, malgré tous ses efforts et ses bonnes intentions, il n ' y parviendra pas.Ensuite, il y a le livre culte, celui que tout le monde décrit comme monument unique de la littérature mondiale. Pourquoi? principalement par son style. L'écriture de Döblin ( du moins dans ce roman) est plus que de simples mots, ceux sont des images, des sons, des envolées lyriques ( pas beaucoup) au milieu d'un fatras d'argot, le tout englué dans les bruits de la ville, des tramways, des passants, des marchands ambulants, des flics, des voleurs, des prostitués, des enseignes de magasins, des titres et articles de journaux ...On pense tout de suite à Joyce pour le style et à Céline pour l'ambiance, et certains passages sont atroces à lire tant ils sont réalistes, comme le long, très long chapitre décrivant la chaîne des opérations dans les abattoirs de la ville . Sans oublier les monologues intérieurs, dignes de la plus pointue des psychanalyses, et des invectives directes de l'auteur envers son lecteur......Mais il y a autre chose.....autre chose sur quoi on n'arrive pas à mettre le doigt, et qui turlupine tout au long de la lecture. Autre chose qui fait penser qu'au delà de ces évidences, se cache une particularité. Et puis, bam!!! Magie de la lecture, on comprend!!. Qu'es ce que c'est Berlin Alexanderplatz? et bien c'est la grandeur des petites choses, c'est l'exceptionnel dans le banal, dans le quotidien, dans le commun. Et cet exceptionnel, Döblin nous le fait sentir tout d'abord par l'attention minutieuse qu'il donne à absolument toute chose, mais sans peser, naturellement. Ensuite, par une tendresse ressentie en filigrane, ou du moins une sorte d'invitation, peut être pas à l'indulgence (Döblin n'est pas tendre avec ses personnages) mais à la compréhension, à l'acceptation de ces destins qui oscillent entre lutte et résignation. Et au cas où cet exceptionnel n'est pas encore assez évident, et bien Döblin invite carrément le sacré et le religieux pour orner son texte, à l'aide de personnages à l'allure et au discours bibliques. Ainsi, l'existence de monsieur tout le monde, les petits événements de sa petite vie, deviennent un élément d'un tout qui a un sens....sacré justement....peut être une manière d'excuser certaines existences misérables. Dans l'édition que j'ai lue, il y a un chapitre intitulé: Les villes de l'homme et son âme, par R.WFassbinder, réalisateur d'une adaptation du roman....et ce chapitre à lui seul vaut le détour. Car en plus d'aider à mettre des mots sur des impressions, il apporte un autre éclairage- personnel- sur le livre. Ainsi, Fassbinder a vu des choses qui m'avaient échappées ( à tort ou à raison): l'amitié quasi amoureuse entre Biberkopf et Reinhold, l'homme qui va s'acharner à causer sa perte, mais aussi la découverte de la psychanalyse et des théories de Freud.Selon Fassbinder toujours, les tourments de Döblin au sujet de la religion sont peut être évoqués. Mais le plus touchant, c'est l'évocation par Fassbinder de l'importance qu'a eu ce livre sur sa vie personnelle, professionnelle et artistique.Il reste tant de choses à dire sur ce roman. C'est un roman exigeant, à tout moment de la lecture, mais singulièrement passionnant. Un grand roman.
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