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Citations sur Impossible (278)

... j’aime cette langue italienne, ses précisions qui protègent des falsifications. La langue est un système d’échange comme la monnaie. La loi punit ceux qui impriment de faux billets, mais elle laisse courir ceux qui écoulent des mots erronés. Moi, je protège la langue que j’utilise.
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C’est le parfait objectif du pouvoir, arriver au plus haut degré d’incompétence et décider de tout. Je vois la société comme une construction faite de matériaux de plus en plus mauvais au fur et à mesure qu’elle progresse vers le haut. 
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Les silences profonds permettent à l’oreille de s’ouvrir à la recherche de bruits.
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impossible c'est la définition d'un évènement jusqu'au moment où il se produit. Vous aurez beau mettre tous les zéros que vous voulez, la statistique et vous ne pouvez nier les coïncidences. Elles existent en dépit des zéros.
Quantités de découvertes en ont été la conséquence, et aussi quantité de désastres. Une personne passe sur un pont au moment où il s'écroule. Tant d'autres y sont passées juste avant.
Les coïncidences sont une constante, elles n'ont rien de rare.
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Un sujet délicat me vient maintenant à l'esprit. Tu me demandes parfois si je suis jaloux. Je te réponds non. Parce que ti voglio bene, je t'aime. Le mot bene, bien, change tout. Si on l'enlève, il reste : ti voglio, je te veux. Là oui, on est jaloux. Mais moi j'ajoute le mot en plus, juste et précis : ti voglio bene.
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Je regardes mes mains qui ne sont bonnes à rien, vides sans outils.
Je pense aux tiennes sans vernis à ongles, bonnes à tout, de l'aiguille au marteau. Tu aimes les fèves et tu en plantes, ton jardin est jaune de citrons, sans la moindre mauvaise herbe. Tu ne jettes pas les noyaux des fruits, des olives, les tomates abîmées, tu les donnes à la terre, à l'occasion qui les fera se reproduire.
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(...) Mais vous avez le pouvoir de décider même sans connaître. C'est le parfait objectif du pouvoir, arriver au plus haut degré d'incompétence et décider de tout.
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Il m’a cité un vers de Racine que je connais bien, à propos de la vengeance. Il essaie de m’impressionner avec sa culture parce qu’il sait que je ne suis pas allé à l’université. Mais j’ai sûrement lu plus que lui.
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Un livre d’un alpiniste français a pour titre Les conquérants de l’inutile. Inutile : cet adjectif a une valeur pour moi. Dans la vie économique où tout repose sur la partie double donner/avoir, sur le profit et l’utile, aller en montagne, grimper, escalader, est un effort béni par l’inutile. Il n’est pas utile et ne cherche pas à l’être.
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Tu sais qu’on m’accuse d’avoir poussé dans le vide du haut d’un sentier un camarade de nos vieilles luttes politiques, devenues ensuite un délateur. A l’époque, nous étions amis. On doit amis pour la vie, mais cette expression ne lui suffisait pas, car la vie est imprévisible. Il disait que nous étions amis par le sang. Mais nous n’avons pas fait le pacte en nous entaillant la paume de la main et en mêlant nos deux sangs. Il me l’a demandé, mais je n’ai pas voulu. Ce geste aurait exclu les autres camarades.
Dans ces années agitées, l’amitié était un échange d’aide, en sachant qu’elle serait immédiate et sans explications. On était unis par une volonté commune.
Nous nous étions coupés de nos familles à l’arrachée, en renonçant, et en la reniant aussi, à la vie domestique. Nous pratiquions une autre appartenance. L’amitié remplaçait l’affection familiale en faisant de l’autre un frère, un père, un fils.
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