C'est un polar qui part d'un bon sentiment à savoir sauver une nigériane qui tombe dans la prostitution et le trafic de drogue.
La mise en scène et la narration ne créent pas les conditions d'un suivi de récit parfait. On a l'impression que cela part dans tous les sens avec une nette accélération à la fin. Je n'ai pas aimé non plus les dialogues en langue étrangère avec les traductions en miniature sur les bas des cases. Un peu, cela passe encore ! En l'occurrence, c'est l'overdose.
La conclusion est certes réussie mais beaucoup trop classique et sans surprise. On a droit à tous les poncifs, voir les caricatures du genre.
Il y a certes de l'ambition mais mal employée. Ce titre peine à convaincre. Il faudra sans doute persévérer...
Commenter  J’apprécie         60
Le scénario n'est pas très fluide, le découpage m'a paru approximatif, de fait j'ai parfois eu du mal à suivre. le dessin n'est pas toujours des plus juste et les dialogues dans certains cas un peu maladroits (« t'es mort ! »).
Mais l'histoire, malgré ses défauts, tient la route, elle a des tripes.
Elle a été écrite par un touche-à-tout : musicien, enquêteur sur les réseaux criminels africains et auteur d'un roman qui a inspiré cette BD. Bref il connaît son sujet et ça se sent bien. A lire.
Commenter  J’apprécie         60
Adaptée d’un roman de Loulou Dédola, artiste de talent, cette BD est agréable à découvrir malgré quelques faiblesses.
Lire la critique sur le site : BulledEncre
Ce polar aux allures de documentaire est une très bonne surprise ! On apprend, on s’offusque, on veut en savoir plus ! Bref, à lire et surtout à découvrir très prochainement en film !
Lire la critique sur le site : Bedeo
Le dessin de Lelio Bonaccorso est dans le même registre : d’un côté, un découpage et une mise en couleurs efficaces et agréables, de l’autre, un manque de charisme des personnages lié à une insuffisance de précision des visages et des expressions.
Lire la critique sur le site : BDGest
Mais malgré une documentation visiblement abondante et solide, cet album ne tient pas la route une seconde.
Lire la critique sur le site : BoDoi
Les filles sont vendues à d'anciennes prostituées pour 10000 euros. Le réseau les fait venir en Europe grâce à des complicités dans des ambassades et les aéroports, sur place, elles sont obligées de rembourser 60000 aux Madames. Si elles ne coopèrent pas, la famille ramasse.
Mais ce qui leur fait le plus peur, c'est le juju.
Elles prêtent serment devant un prêtre vaudou.
Elles sont censées devenir folles si elles ne remboursent pas la Madame...
Dans la ville qui fume et crache et le Bâtiment H !
C'est le Bâtiment H, tout est bon pour te défoncer,
C'est le Bâtiment H te tu regardes les trains passer,
C'est le Bâtiment H comme tous les autres tu as plongé,
C'est le Bâtiment H, ils t'ont volé ta liberté.
Lambert savait que rien n'était insignifiant pour le parrain de la mafia. Il jugea inutile de finasser.
Prodtituée, c'est pas un travail, c'est...C'est, c'est... une condition, oui, une condition! Oui, comme esclave, on dit la condition d'esclave, pas le métier d'esclave.
Tu fais quoi avec moi, maintenant? Tu croyais que j'étais étudiante? Je suis prostituée... C'est mon job... Mon travail...
Les nouveautés Futuro de juin 2023