Robinson Crusoé

"Merci mon Dieu de m'avoir épargné" crie Robinson Crusoë, parti à 27 ans du Brésil pour ramener des esclaves des Côtes de Guinée et seul rescapé du naufrage de son navire.
Persuadé d'être un"parjure méritant son châtiment" pour avoir abandonné ses parents vieillissants afin "de courir le monde", cet anglais fera preuve d'ingéniosité et de courage durant dix sept ans pour survivre malgré TOUT.
Installer un camp,défier les éléments en furie,chasser,pêcher,s'éclairer,résister aux fièvres et aux délires hallucinatoires,monologuer,sculpter,Robinson s'accroche. le temps est long, la vacuité est lourde.
Voici Kolantha avant l'heure?
Presque, mais en plus dur.Il est seul.Et c'est terrible ça!
"Mais pourquoi la Providence m'accable-t-elle à ce point?" crie-t-il à nouveau.
L'écriture,le bilan du bien et du mal et surtout la foi,la lecture du Nouveau Testa ment,la construction d'une croix l'aideront à résister au désespoir.
La rencontre avec un groupe de cannibales lui permettra de sauver leur victime potentielle et de s'en faire un allié. Ce sera Vendredi l'ami au fil du temps... ou l'esclave puisqu'il en fait son domestique.
Un beau livre d'aventure,un récit de voyage,inspiré d'un cas réel, grand succés de Daniel Defoe auteur anglais(au départ de pamphlets politiques puis de fictions) du XVIII° siècle.
Une peinture sociale de l'Angleterre du XVII° siècle:morale,argent,efforts fournis pour travailler.
Une apologie criticable du colonialisme anglais puisque Robinson va sauver le "bon sauvage",l'éduquer et le convertir à sa propre religion monothéiste.
Un beau portrait psychologique du mythe et du héros philosophe qui s'ouvre à Dieu, à la spiritualité et se présente comme un humaniste.

Ce livre montre un basculement de civilisation. L'homme se rend compte qu'il peut exister en tant qu'entité et non en tant que communauté.

Angleterre 1651, le jeune Robinson Crusoe d écide d'embrasser la carrière de navigateur et ce contre la volonté de ses parents, Au cours de son premier voyage en mer, il affronte pourtant une effroyable tempête mais rien ne va entamer sa détermination. Il embarque ensuite à bord d'un navire marchand mais cette fois-ci lors de cette seconde expédition au large de l'Afrique du Nord, l'embarcation est détournée et Robinson réduit en esclavage. Il parvient à s'enfuir, s'installe au Brésil et exploite une plantation de tabac. Mais la main d'oeuvre manque et Robinson reprend la mer pour la Guinée et ce, pour en ramener des esclaves. Mais près des Caraïbes son navire fait naufrage et, seul survivant, il trouve refuge sur une île qui lui semble déserte. Après avoir récupéré toute la nourriture et les outils possibles de l'épave, Robinson va devoir apprendre la survie.

S'inspirant de l'histoire vraie du marin Alexandre Selkirk qui resta sur seul sur une île pendant quatre ans, Daniel Defoe fait paraître son « Robinson Crusoe » ( dont le titre original complet est «  La Vie et les aventures étranges et surprenantes de Robinson Crusoé de York, marin, qui vécut 28 ans sur une île déserte sur la côte de l'Amérique, près de l'embouchure du grand fleuve Orénoque, à la suite d'un naufrage où tous périrent à l'exception de lui-même, et comment il fut délivré d'une manière tout aussi étrange par des pirates. Écrit par lui-même ». Ouf ! ) en 1719. Ce volume s'achève sur le départ de Robinson de « l'île du désespoir ».Considéré comme l'un des premiers (voire le premier) roman d'aventures, il remporte un vif succès et quelques mois plus tard Defoe publie « Les nouvelles aventures de Robinson Crusoe » où, entre autres péripéties, notre héros revient sur l'île quelques années plus tard. Les nombreuses éditions du roman omettent généralement cette deuxième partie ( que pour ma part je n'ai pas terminé, la trouvant assez ennuyeuse, Si j'échoue un jour sur une île déserte , j'en reprendrai la lecture),
A le lire aujourd'hui, « Robinson » reste un formidable et dépaysant roman d'aventures, le style de l'auteur n'a pas trop vieilli (malgré parfois un vocabulaire forcément un peu désuet mais ce n'est pas gênant) et même si une fois, arrivés sur l'île les vrais rebondissements sont rares ( mais ô combien marquants) , on ne s'ennuie pas un instant à suivre Robinson qui puise en lui-même pour trouver la force d'assurer sa survie . Néanmoins l'ensemble baigne dans une religiosité qui peut sembler bien pesante pour le lecteur d'aujourd'hui. Robinson, qui voit dans sa situation un châtiment divin, trouve réconfort dans la lecture de la Bible (unique livre sauvé du naufrage) ce qui nous vaut de nombreux passages moralisateurs. Sans oublier l'évangélisation du « bon sauvage » Vendredi...bref on peut ne pas s'apesantir sur ces aspects du roman et préférer se concentrer sur cette incroyable aventure humaine. La visite de l'ïle de Robinson vaut encore largement le détour de nos jours.

ce livre je le conseille a tout les lecteurs car c'est un roman génial je l'ai dévorer et c'est grâce a une de mais prof de Français que j'ai eu envie de le lire et j'ai eu raison de l'écouter même si j'ai mis dix ans avant de le faire j'espère que vous ne mettrez pas autant de temps que moi

Permettez que je décide que ce pensum, que je traîne depuis le mois de juin comme un mauvais karma, parce qu'il fallait à mon challenge un nom de livre avec un prénom et un nom ET que j'avais ce titre sous la main, est fini, au chapitre 8 inclus, fin de la "robinsonnade" à proprement parler.
D'abord, après avoir longtemps hésité, pris le conseil de quelques commentateurs, dont le moindre n'est pas Michel Tournier (cf. le Vent Paraclet), je le classe parmi les anti-Lumières. Quand Robinson tente de convertir Vendredi, il le fait avec des arguments tellement réversibles (par exemple le fait que ses dieux soient locaux, comme si le dieu d'Abraham n'était pas local lui-même) que me suis demandé si Defoe ne faisait pas du deuxième degré, n'était pas en train de mourir de rire à sa table de travail en écrivant. C'était sur le point de relancer mon intérêt pour le roman, non que je n'aime que les libres-penseurs, mais j'aime bien l'esprit critique tout de même... Il finit par dire que les religions se rejoignent beaucoup (quelle concession !), mais reste tout à fait convaincu de la supériorité de la sienne.

Hélas, non, ce Robinson Crusoe n'est qu'une sorte de traité de débrouillardise et de leçon de foi et de soumission à la tradition occidentale qui m'a fait penser trop souvent à Tintin au Congo, où les vies humaines ne sont pas égales et sont fonction de la couleur de peau et de la religion. Comme le fait remarquer Tournier (op.cit), il aurait paru naturel que ça soit Vendredi qui initie Robinson à la survie dans l'île, à sa faune, à sa flore et on aurait abouti à un débat tout à fait digne des Lumières. Qu'y a donc vu Rousseau pour être subjugué à ce point par ce titre ? A-t-il été obnubilé à ce point par la bonté du sauvage qu'il a perdu de vue l'imbécilité de celui qui s'est pris pour son maître ?

Au chapitre 9, Robinson quitte son île et moi, j'abandonne
Lien : http://aufildesimages.canalb..

Avec "L'ile au trésor", Robinson Crusoé est l'un des premiers livres que j'ai lus, et comme premier amour, il reste collé à ma peau, qui en annoncera d'autres ( Edgar Allan ....)
Partir à l'aventure, en toute liberté, sans les contraintes parentales ou de la société, pour affronter seul les défis et les dangers ( ceux qui ne perdureraient pas dans l'incertitude), c'est le rêve de tous les enfants, et de ceux des adultes qui le sont restés, et qui explique le succès de "Robinson Crusoé"; sans épouser forcément la prière de Vendredi, de la part de son auteur, Daniel Defoe, dissident religieux irréductible ,personnage énigmatique, déroutant, contradictoire, fasciné par la piraterie, dont il a campé toutes les grandes figures.
D'un autre côté, il existe bien d'autres personnes, contrairement au parcours de Robinson Crusoé, qui souhaiteraient, surtout en ce moment, disposer d'une ile pour s'y réfugier, sans forcément désirer vouloir faire un signe à L Actualité lorsqu'elle passe( en long) et au large..
Robinson Crusoé un homme des iles, mais qui peut être celui des "elles"..

Faut-il encore présenter ce classique, Ma foi, oui ! car les jeunes ne le connaissent pas ou mal. Defoe nous raconte la survie d'un homme rejeté par la marée sur une île et amené à faire face à tous les dangers. Les péripéties se multiplient, dont une visite de cannibales et la rencontre de Vendredi, un indigène docile, dont il cherche à faire un homme civilisé, abusant des travers de ce que nous appelons aujourd'hui colonialisme et toutes les idées qui lui font diligence. Il essaie de lui inculquer sa langue et sa religion, pour son bien.
Il y a aussi des pirates qui surgissent, de la bagarre et, enfin, le retour chez lui. Bien sûr, à cause de certains passages, ce roman a bien vieilli, mais le nom du protagoniste est entré dans le langage commun. Être un Robinson, devenir un Robinson …

Qui ne connait pas l'histoire de Robinson ? Adaptée maintes fois, elle a aussi inspirée beaucoup de livres, films, séries... Tenir en haleine le lecteur avec un homme presque seul, sur une île déserte, c'est fort ! Un beau roman, un bon moment passé en compagnie de Robinson.

Un homme naufragé sur une île. Comment survivre ?

Voici un roman classique, basé sur une histoire vraie. Un naufragé qui doit se débrouiller avec les moyens du bord. Un vrai roman d'aventure ! Comment assurer sa survie ? Comment s'abriter des intempéries ? Et les bêtes sauvages, alors ? Et le temps passe, et passe.

Un homme qui sert de son cerveau et de ses mains pour survivre et rendre sa vie acceptable.

C'est un classique et on comprend pourquoi. J'ai beaucoup aimé !

Je n'avais jamais lu Robinson Crusoë de Daneil Defoé, lacune comblée au moins pour le premier tome, le second traite de son retour en Angleterre. C'est un beau livre qu'on s'imagine lire au coin du feu dans une demeure auvergnate au tout début du 18eme siècle. Comme cela devait faire rêver l'aventure des Tropiques, les sauvages cannibales, les tempêtes, la nature inexplorée, la mer dangereuse. le livre a connu une immense descendance et c'est amplement justifié : ce fantasme d'isolement doit être un des fondamentaux de l'âme humaine ! Dans ma quête de robinsonnades à lire tout l'été, j'ai découvert un site fabuleux qui recense tous les livres qui ont ce thème pour sujet.
http://robinsons.over-blog.com/ une mine fascinante !
Lien : https://www.lesmotsjustes.org