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La Bicyclette bleue tome 10 sur 10
EAN : 9782213633480
486 pages
Fayard (25/04/2007)
3.68/5   157 notes
Résumé :
E n 1966, le général de Gaulle charge François Tavernier d’une mission secrète: se rendre en Bolivie où Klaus Barbie, le criminel de guerre nazi, a trouvé refuge. Là, il devra obtenir l’extradition du tortionnaire de Jean Moulin; faute de quoi, il l’enlèvera, voire l’éliminera… À peine débarqué, Tavernier est en butte à l’hostilité déclarée des exilés allemands: les attentats contre sa vie se multiplient. Pendant ce temps, Che Guevara, auquel s’est rallié le Françai... >Voir plus
Que lire après La Bicyclette bleue, tome 10 : Et quand viendra la fin du voyage... : 1964-1967Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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C'est le dixième et le dernier tome de la série de bicyclette bleue qui annonce donc la fin d'un voyage imaginaire plein d'aventures et de faits historiques très engagés.

Le couple tavernier nous entraîne une fois de plus dans leurs terribles aventures alors qu'ils avaient décidé en commun accord de ne plus jamais se mêler et de porter leur voix aux dangers qui menacent le monde quelque soit l'ampleur de la gravité. Ils ne pensaient plus qu'à vivre tranquillement leur amour avec leurs enfants dans leur nouvelle maison en campagne.

Mais François ne résiste pas quand un ami d'école comme De Gaulle lui propose une mission en Bolivie où se cachent en grande pompe les anciens Nazis que le président tient à traquer.
En effet la mission de François est de négocier l'extradition d'un ancien nazi auprès du gouvernement bolivien qui refuse bien de l'extrader, au pire des cas François a le feu vert de procéder à un enlèvement.
Parfois il est difficile d'être autre chose que ce qu'on est. Ainsi par la force des choses, les tavernier abandonnent leur nouvelle vie tranquille, ils revêtent leur scaphandre de combat et se retrouvent en Bolivie.

Une Bolivie où Che Guevara, le teneur de la révolution cubaine, s'est réfugié en forêt où il vient de mettre en place une guérilla.
La guérilla insinue une révolution à la population afin de lutter contre le pouvoir de Garrientos. Mais pour faire face aux positions de la guérilla, le pouvoir bolivien se sert effectivement de l'expérience des anciens nazis dans les applications de la torture d'où la protection de ceux-ci par le gouvernement bolivien. L'accmplissement de la mission de François sur ce terrain s'avère bien rude...

Regine Desforges nous entraîne dans une série d'aventures où l'histoire renaît sous d'autres couleurs sous sa plume. L'histoire bien lointaine dans les annales, l'auteure nous l'a facilement rapprochée!
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Nous voici donc rendus à l'ultime épisode de la saga La bicyclette bleue, qui débute en 1939 et s'achève donc en 1967. Pour qui a lu l'intégralité de la série, le dernier bon tome, en terme de rythme et de romanesque est clairement Noir Tango. A l'époque, même s'il est évident qu'il a été fait pour des raisons mercantiles, il y avait encore du souffle, de la puissance et un vrai plaisir de lecture dans cette fresque historique. C'est à partir de Rue de la soie que tout cela se gâte vraiment. L'auteur décide de couvrir tous les conflits français qui suivent la fin de la Seconde Guerre Mondiale, la passion pour cet aspect historique est évident, mais il se marie de moins en moins bien au romanesque. C'est souvent indigeste, pas simple à suivre et là où les personnages devraient nous aider à épouser la compréhension, ils ne font que l'embrouiller : Régine Deforges se met à les bâcler, les fait mourir les uns après les autres (c'est pratique, on règle la question), ou en rajoute une ribambelle qu'on finit par confondre les uns avec les autres. Deux tics sont particulièrement agaçants au fil des tomes : tout le monde soupire devant Léa (ou disons-le crûment, tout le monde veut la b*iser) et à chaque fois qu'un nouveau personnage la rencontre, la première phrase qui vient, c'est "elle est belle/ravissante/superbe" au choix. Ensuite Léa parait avoir un don pour rencontrer les personnage historiques importants : elle couche avec Ernesto Guevara et Camillo Cienfuegos et elle s'entraine au Viet Vo Dao avec Ho Chi Minh, ça devient vite risible. Bizarrement plus les tomes avancent moins elle se révèle intéressante, là où François garde toute sa force et son bagout. Une conclusion assez pénible, voire désastreuse achève de ternir la force d'une saga qui bien qu'ayant commencé comme un remake (assumé) d'Autant en emporte le vent avait fini par trouver sa voix propre. le décès de l'auteur nous épargne au moins de nouveaux tomes avec les enfants de Léa et François en vedette. Les séries littéraires, c'est comme les séries tv : il y a un moment où il faut savoir s'arrêter à temps...
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Je ne suis pas d'accord avec la critique précédente. Léa n'a pas perdu sa fougue; elle a mûri, vieilli, tout simplement. Pour la répétition des événements (guerre mondiale, guerre d'Indochine, guerre d'Algérie...), combien de personnes de cette génération ont vécu cela ? C'est l'époque qui fut répétitive d'événements tragiques, pas la relation qui en est faite au travers de cette saga.

Après, on peut discuter de la nécessité de faire disparaître tel ou tel personnage, c'est un autre débat. Je garde cependant une très grande tendresse pour les héros de cette saga dont la lecture des volumes a accompagné ma vie, de l'adolescence à aujourd'hui.

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Ça y est, fin de ces 10 tomes écrits par Regine Deforges. Dernier roman épique, les derniers personnages se retrouvent, des événements passés dans les précédents tomes se répétent, voir même font comme un miroir sur certains personnages, surtout Camille, Charles et Léa, tellement bouleversant.
C'est une nouvelle mission qui est donné à François Tavernier en cet année 1966, toujours donné par Charles de Gaules, étant de retrouver la trace de Klaus Barbie en Bolivie, l'ex criminel nazi, de le ramener en France ou le tuer.
Et bien évidemment Léa quittera bien vite la France pour être à côté de son époux.
Une fin bien triste surtout la dernière page où on comprend ce titre Et quand viendra la fin du voyage...
Moi qui pensait que Léa avait assez perdu de proches comme ça depuis 1939, non et c'est d'ailleurs peut-être le pire qu'elle ne pourra pas plus encaisser.
Ceci conclut une série bien mouvementée autour des plus grosses guerres du 20 ème siècle ainsi qu'une belle fiction qui se sera écoulée sur 10 tomes.
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Voilà, terminé. Même si c'est vrai que parfois on a l'impression que c'est tiré par les cheveux et un peu trop (pour certains livres) trop basé sur les anecdotes historiques, on est triste de terminé la dernière page du 10ème volume et surtout de cette manière.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Pour se calmer, il sortit dans la cour, puis marcha d'un pas rapide vers le calvaire de Verdelais. Arrivé là, il s'assit sur les marches disjointes, tira un cigare de la poche de sa veste et l'alluma. Il fuma lentement face au vaste panorama de vignes, de prés et de villages qui s'étendaient au loin... Léa avait raison : il émanait de ce paysage une paix que rien ne semblait pouvoir troubler. Il savait néanmoins combien l'impression était trompeuse, combien ce pays tellement chéri par Léa avait pu abriter de larmes, de souffrances, de trahisons et de crimes... Il lui suffisait de fermer les yeux pour réentendre des plaintes, des cris, des coups de feu... Il n'ignorait pas que, comme lui, Léa les réentendait chaque fois que ses pas la portaient à pied de ces croix... La guerre était finie depuis longtemps. Mais dans les esprits, son horrible souvenir survivait, tenace.
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" Comme il est jeune!" songeait-elle. Fallait-il tenter de détruire son rêve en un monde meilleur? Elle-même, n'y avait-elle pas cru au lendemain de la guerre? Le visage de Laurent d'Argilat, père de Charles, dont elle était alors éprise, lui revint d'un coup : alors qu'il partait pour le front combattre l'envahisseur allemand, un regard identique à celui qu'arborait aujourd'hui son fils illuminait ses traits : pus et déterminé.
- Tu ne m'écoutes pas... A quoi penses-tu?
- A ton père.
Charles se figea : de celui-ci, le jeune homme ne gardait que l'image floue d'un guerrier juché sur un char.
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- Communiste? Mon fils communiste!... Qu'aurait dit papa?
La remarque tira un sourire à Charles :
- Tu parles comme une bourgeoise des beaux quartiers! Moi, je crois que ton père aurait compris.
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Lauren Malka nous emmène à La Bicyclette Bleue, une jeune librairie de quartier indépendante, fondée par Camille Deforges, fille de l'écrivaine et éditrice Régine Deforges. La clique des critiques de Livres Hebdo partage des coups de coeur, des surprises et commente les polémiques de la rentrée.
Un podcast réalisé en partenariat avec les éditions DUNOD, l'éditeur de la transmission de tous les savoirs.
Enregistrement : octobre 2023 Réalisation : Lauren Malka Musique originale : Ferdinand Bayard Production : Livres Hebdo
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Régine Deforges

Née le 15 août...

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