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EAN : 9782370670366
240 pages
Plein jour (31/08/2018)
3.45/5   20 notes
Résumé :
Ça peut sembler loin du sujet, de ce serial killer qui se permet de buter des femmes en pleine nuit sans jamais être trouvé pendant des décennies, de ces quatre, peut-être cinq, six autres tueurs en série qui agissent en même temps dans le même quartier de la ville, de cette centaine de femmes disparues à tout jamais et dont on ignore pour encore une grande partie d’entre elles ce qui a pu leur arriver, ou même qui les a tuées.
« Mais le racisme, la police, l... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (14) Voir plus Ajouter une critique
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Du début des années 1980 au 7 juillet 2010, date de son arrestation, Lonnie David Franklin Jr a assassiné et violé des femmes dans le quartier de South Central, Los Angeles, où il vivait.
Le nombre exact de ses victimes reste inconnu.
Il a été jugé, reconnu coupable et condamné pour le viol et le meurtre de dix femmes et jeunes filles.

Les motivations de cet homme ne m'intéressent pas, son modus operandi non plus.

En revanche, l'idée qu'il ait pu agir impunément durant près de trente ans avec une supposée interruption de douze ans, au sein d'une grande ville des États-Unis, ayant des forces de police et un système judiciaire, me laisse pantoise.
South Central, ce n'est pas la cambrousse, avec le premier voisin à quinze miles et le poste de police à cinquante.
Non.
South Central, comme son nom l'indique, est situé au centre de Los Angeles, même si la concernant ça ne veut pas dire grand-chose, tant les quartiers sont séparés les uns des autres comme s'il s'agissait de la ville voisine.

Dans les années 80 c'est surtout un quartier noir, le plus pauvre de LA, dévasté par le crack et toutes ses conséquences.
Et toutes les victimes de Lonnie Franklin Jr sont noires, identifiées comme droguées et prostituées.
Auraient-elles été « moins » victimes parce que noires, ou (et ?) droguées, ou (et ?) prostituées ?

Ajoutons le fait qu'au moins quatre autres tueurs en série sévissaient dans ce même quartier de South Central durant la même période, et le malaise commence à gagner.
À eux tous, ils auraient tué une centaine de femmes.
Une centaine de femmes, marchant la nuit sur les trottoirs de South Central.
Dans cette ville où personne ne marche, où tout le monde se déplace en voiture.
Elles se rendaient à une fête. Elles rentraient chez elles. Elles cherchaient du crack, ou un client.
Combien de femmes exactement, on n'en sait rien. Une centaine.
Alors, zone de non-droit, désintérêt des autorités, opportunisme des meurtriers ?
Et qui pour se pencher sur les victimes, leurs familles, leurs conditions de vie ?

Lorsque j'ai lu sur la quatrième de couverture que Cécile Delarue, avec Black-out, avait décidé de se concentrer avant tout sur les victimes de Lonnie Franklin Jr, ça a forcément attiré mon attention.
Peut-être en ai-je trop attendu, du coup.

Il est aisé de comprendre que cette affaire a eu une importance particulière pour Cécile Delarue, arrivée à Los Angeles au moment de l'arrestation de Lonnie Franklin Jr, pour des vacances qui vont l'inciter à s'y installer.
Elle a rencontré la journaliste qui la première en a parlé dans un journal gratuit, LA Weekly, en 2006.
Elle a rencontré les parents d'une victime, Alicia Monique Alexander, et la belle-mère d'une autre, Barbara Ware. Elle a rencontré une militante des droits des Afro-Américains, des membres ou d'anciens membres du LAPD, des journalistes…
Elle a publié des articles dans des revues françaises, tourné un documentaire. Elle s'est impliquée afin que l'histoire soit connue.

Au moment d'écrire son livre, huit ans plus tard, elle tente de reprendre contact avec certains protagonistes et d'en rencontrer de nouveaux, pour compléter ses travaux précédents.
Mais voilà, le livre en question, c'est bien plutôt "Cécile Delarue, journaliste free lance à LA, et l'affaire du Grim Sleeper" que le seul parcours des victimes et de leurs familles.
Elle nous parle des raisons qui l'ont amenée à Los Angeles, de sa vie, de son fils, de l'école de son fils, un peu de ses compagnons, de ses amis, des quartiers où elle vit, où elle travaille, et même de Kim Kardashian qu'elle double en français dans certains programmes pour arrondir les fins de mois !
Elle parle de son questionnement, de ses efforts pour obtenir une entrevue, de son inquiétude quand l'entrevue tarde ou qu'il n'y a pas de réponse.
Bref, elle est très présente, on ne risque pas de l'oublier. Et je n'en demandais pas tant.

Pour le reste, ce que Cécile Delarue dit de South Central, ce qu'elle découvre des victimes et ce qu'elle rapporte des enquêteurs, est intéressant.
Les raisons du silence du LAPD, puis l'absence de réaction à leurs annonces dans les medias. L'histoire de South Central, du crack, la répercussion sur les familles.
La dureté apparente de la District Attorney qui a requis contre Lonnie Franklin Jr quand elle la rencontre enfin. Les silences et les onomatopées d'Enietra Washington, un des deux survivantes connues.
Une fois habituée à ses flash-backs incessants et à ce mélange de vie personnelle, interrogations métaphysiques et affaire du Grim Sleeper, j'ai pu en apprécier la valeur.

En 235 pages, je ne vais pas dire que l'ensemble soit particulièrement fouillé. Pourtant, par touches successives, émerge au fil des pages une image bien plus nuancée des victimes comme mères, soeurs, filles, amies, importantes pour d'autres personnes auxquelles elles manquent, et ne méritant pas plus que quiconque le sort qu'elles ont subi.

Elles s'appelaient Sharon, Debra, Henrietta, Barbara, Bernita, Mary, Lachrica, Inez, Alicia, Georgia Mae, Princess, Valerie, Rolenia, Ayella, Janecia. Auxquelles s'ajoutent celles dont on ignore le nom, qui n'ont pas été retrouvées.
Laura et Enietra, elles, ont miraculeusement survécu à leurs blessures, mais gardent forcément le traumatisme de ce qu'elles ont traversé pour avoir croisé la route d'un monstre.
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Cécile Delarue est une journaliste française, fraîchement arrivée à Los Angeles. Elle découvre cette histoire de tueur en série renommé « Grim Sleeper » (dans la vraie vie Lonnie Franck Jr) qui a oeuvré dans les années 80 et dans les années 2000 dans le quartier de South Central à Los Angeles. On ne décompte pas moins de 17 meurtres (officiellement) de femmes noires. Les Etats-Unis sont connus pour leur meurtrier en série mais étrangement, les médias ont très peu parlé de ce tueur-ci. La journaliste décrypte le contexte de l'époque et les raisons pour lesquelles ces meurtres ont fait si peu de bruit.
Cette enquête est la suite de son reportage qu'elle a tourné quelques années plus tôt pour la France. Il a été diffusé sur 13ème rue dans une émission de Karl Zéro. Elle y fait la rencontre de familles de victimes, la police, une journaliste (blanche) Christine Pelisek, et une activiste (noire) Margaret Prescod. La précision sur la couleur de peau a une importance qu'on finit par comprendre dans le livre.
South Central est un quartier pauvre et assez mal famé. La drogue fait en quelque sorte sa loi ici et le quartier est surtout habité par des familles noires. Les 17 victimes retrouvées quasiment nues dans des endroits glauques sont des femmes noires, droguées et prostituées. Les journaux en ont très peu parlé parce qu'entre autre, la police donnait très peu d'info. En réalité, il a été reproché à cette police de ne pas mettre tous les moyens nécessaires pour arrêter ce tueur en série. Si bien que lors de la réouverture de l'enquête par la création d'un service de cold case, la police de Los Angeles s'est évertué à communiquer le plus possible pour démontrer à tous que ce tueur en série était toujours recherché. La journaliste en a donc profité pour interviewer quelques policiers. Elle raconte ces rencontres dans son livre.
La journaliste explique que dans le pays où le mouvement Black lives matter a été initié, la communauté noire est moins protégée que la communauté blanche. Les Noirs ont même peur de la police. Je trouve que la journaliste s'est très bien expliqué à ce sujet, sur l'ambiance un peu lourde de la police avec la communauté noire. Elle le démontre par de multiples exemples et c'en est assez angoissant. Il y a de quoi se poser beaucoup de questions à ce sujet et on imagine très mal ce que doivent ressentir ces personnes. La journaliste a voulu présenter son enquête en se mettant un peu en avant et en expliquant qu'elle-même, blanche et étrangère, elle est privilégiée par rapport à ces personnes.
Attention parce que dans la plupart des enquêtes de fait divers, souvent, on s'attarde un peu plus sur le suspect, voire le coupable. Ici, la journaliste a voulu accentuer ses recherches sur le contexte qui a pu amener autant de meurtre sans que ce tueur ne soit arrêté. Elle présente plusieurs victimes par le biais de leur parent pour expliquer leur ressenti tout au long de l'enquête.
Finalement, on n'en sait très peu sur ce tueur en série. Elle a voulu mettre en avant les victimes et les familles de victimes et c'est tout à son honneur. Mais la démarche me gêne beaucoup dans le sens où elle met en avant la détresse de ces personnes pour en faire un livre. Et on sent bien que ces personnes sont toujours imprégné de ces drames. Comme dit plus haut, elle avait déjà fait un reportage sur ce sujet et pour sortir son livre, elle demande à ces mêmes personnes de les interviewer à nouveau. Seulement, elle le dit elle-même, elle ne les a pas recontacté depuis le reportage. Pendant plusieurs années, pas de nouvelles et parce qu'elle a un projet de livre, elle revient vers eux. Certaines familles ont refusé de lui accorder un nouvel entretien. C'en est très dérangeant et j'avoue que faire remuer ces souvenirs à ces pauvres personnes, ça m'a beaucoup dérangé. Elle a d'ailleurs rencontré aussi une victime directe qui s'en est sortie. On sent que cette personne le vit mal encore, qu'elle est suivie pour ça, que sa vie est organisée pour faire en sorte d'oublier ce cauchemar. Et pourtant, la journaliste lui consacre un plein chapitre de son livre pour expliquer sa rencontre avec elle. La journaliste lui fait même une révélation après tant d'années. Ça m'a sidérée parce qu'elle ne se rend absolument pas compte combien sa parole a pu la blesser par cette révélation. Elle va devoir vivre avec cette nouvelle information.
Bref, une enquête de journaliste qui est plaisante à suivre. La journaliste a fait pas mal de recherches sur le contexte et c'en est très intéressant. Mais ce travail aurait dû s'arrêter là et ne pas solliciter à nouveau la famille. Cette mise en scène est très dérangeante. Je pense qu'elle aurait dû se contenter d'interviewer les policiers ou les journalistes de l'époque (si peu nombreux).
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Je remercie Netgalley et les éditions Plein Jour pour la lecture de cet ouvrage.
"Black-out" s'inscrit dans la lignée des enquêtes journalistiques et tente de faire la lumière sur les victimes oubliées du Grim sleeper, serial killer notoire à South Central de femmes noires, à Los Angeles dans les années 1980. le tueur a sévi pendant plus de vingt ans sans jamais se faire arrêter. Il faudra attendre les progrès scientifiques, notamment de l'ADN, pour que ce dernier soit enfin stoppé.
Le postulat de base de Cécile Delarue est intéressant car elle choisit de recentrer son ouvrage sur les victimes, plutôt que sur le tueur, ce qui change un peu de ce type d'essai où, en général, c'est la figure du serial killer qui se retrouve à l'honneur. L'ouvrage explore bien le contexte socio-économique de ces meurtres, à savoir que les violences dans les quartiers noirs intéressaient peu la police, reflet d'une Amérique où la ségrégation est présente. On comprend mieux pourquoi le Grim Sleeper a mis autant de temps à être arrêté.
Pourtant férue d'enquêtes en criminologie, j'ai toutefois eu du mal à me passionner pour cet essai. le livre énonce des faits intéressants mais je l'ai trouvé un peu confus dans l'ensemble. L'auteur y mêle les histoires des autres serial killers de LA de la même époque, et ce n'est pas toujours très clair. Peut-être aussi que le choix de ne s'intéresser qu'aux victimes, pourtant original à la base, n'est pas suffisant car on a la sensation après avoir refermé ce livre qu'il manque quelque chose.
#Blackout #NetGalleyFrance
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Black-out est une enquête qui ravira tous les lecteurs de polars et de thrillers, mais pas que. C'est aussi une plongée irréaliste et impensable à South Central...

Il s'appelle Lonnie Franklin Jr. Dit le « Grim sleeper »

"Pourquoi cet homme n'a-t-il pas été arrêté plus tôt ? Pourquoi tant de femmes noires sont-elles mortes à South Central dans les années 1980-1990 ? Comment cinq tueurs en série ont-ils pu agir impunément, en même temps dans le même quartier, pendant si longtemps."

Cécile Delarue écrit une enquête journalistique saisissante et bouleversante.

Ce qui est surprenant c'est que je me suis vite rendue compte que ce témoignage ne serait pas abordé sous le même angle que ce qui est proposé habituellement. Il ne faut pas s'attendre à être plongé dans la psychanalyse ni dans l'histoire d'un sérial-killer.
Lonnie Franklin,qui aura tué des jeunes femmes noires et les aura laissées pour mortes dans les caniveaux de South Central restera un monstre.

J'ai été très surprise parfois même émue de voir que l'auteure, ne cessera de citer les victimes par leurs noms, celles dont leur disparition n'avait même pas alerté qui que ce soit se voient ici un livre qui leur est entièrement consacré.
Ce récit tout en pudeur et avec beaucoup d'émotion parfois, ne m'a pas laissée indifférente,
Mais ce n'est pas que ca, Cécile Delarue a fourni un travail journalistique précis et saisissant de réalisme sur l'autre facette de LA.

Une personne noire aux Etats-Unis a toujours beaucoup plus de risques de mourir en rencontrant un policier que n'importe quelle personne d'une autre couleur

Los Angeles la ville où tout est possible, celle qui aura inspiré les premières séries policières, une des premières villes américaines avec son unité spéciale dédiée à oeuvrer pour les dossiers non résolus, mais à LA si l'on est pas blanc on ne choisit pas d'habiter où on le désire. le racisme est ambiant.
Quelques exemples sont effroyables il faut prendre garde à laisser ses mains sur le volant et ses papiers déjà en évidence en cas d'interpellation ou bien celle de la loi 14 votée en 1964 celle qui dit interdirait sous couverts de leurs droits aux propriétaires de louer aux noirs. Elle sera finalement abolie en 1966 mais aura eu le temps de laisser son empreinte dans les consciences...
Finalement en 2018, à peu de choses près, est-ce que cela à changer ?
Mené au rythme d'une enquête, Black-out nous plonge au coeur de South Central et nous saisit d'angoisse dans une société américaine dont on a pas toujours idée de ses faces cachées.

Il faut bien comprendre les motivations et l'envie de vouloir livrer un tel témoignage de Cécile Delarue, cela ne réside pas dans la psyché d'un serial killer ni dans la fascination que cela engendre parfois. Ici elle alerte et parle d' un sujet compliqué à réaliser et à entendre, sur des faits qu'elle a pu elle même constater, des personnes qu'elle a pu rencontrer, journalistes, enquêteurs, famille des victimes...Mais surtout pour la mémoire de ces evanesced, toutes ces femmes qui se sont évaporées...
Lien : https://encoreunlivre.wixsit..
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Saviez-vous que Los Angeles abrite l'une des plus grandes concentrations de milliardaires, de millionnaires et de sans abris ?
Que l'un de ses quartiers, South Central est l'un des endroits les plus dangereux au monde ?

Un territoire déserté par l'American Dream, ravagé par la drogue, la prostitution, les gangs et sérials killers...
100 femmes ont été assassinées dans les années 80- 90 dont 17, au moins, par Lonnie Franklin Jr, alias Grim Sleeper.
Ce prédateur a sévi pendant plus de vingt ans et ne sera arrêté qu' en 2010 !

Car, dans les premiers temps, la police, la renommée LAPD n'a pas « jugé bon » d'alerter les médias et les habitants; il aura fallu deux décennies, 11 victimes et l'acharnement d'une journaliste pour qu'enfin une cellule de crise soit crée, un « cold case »…

Ses proies : des femmes, noires et pauvres.

C'est pour elles et pour toutes celles qui ont disparu que Cécile Delarue écrit et cherche à comprendre les raisons pour lesquelles il a pu agir si longtemps, et, « si la police a vraiment essayé de l'arrêter, si la LAPD était raciste, si elle est toujours »
Car « entre South Central et LAPD c'est une très longue histoire de méfiance et de haine aussi »

L'obstination de l'auteur à rendre compte cette longue traque, ses difficultés, à rencontrer les familles des victimes, l'une des survivantes, policiers, magistrats …nous tient en haleine.

Le lecteur est au plus près de ses investigations, il est à ses côtés et ne lâche rien, lui aussi.
Une enquête minutieuse, un récit fort et incisif sur la réalité d'un pays qui dépasse, ici, la fiction.
#Blackout #NetGalleyFrance

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critiques presse (1)
Actualitte
11 septembre 2018
Plus que la construction d’un texte, c’est la consternation qui saisit le lecteur. Et pourtant l’on sait depuis bien longtemps que, selon qu’on soit puissant ou misérable, les jugements de cour nous font blanc ou noir. Les quartiers de LA aussi. Avec plus de conséquences encore.
Lire la critique sur le site : Actualitte
Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Ça ne change pas la règle de base : on ne tue pas. On ne viole pas. Qui que ce soit. N'importe quelle femme doit pouvoir se promener dans la rue sans craindre pour sa vie ou son intégrité.
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Mais pour elle, chez les victimes de Lonnie Franklin Jr, il y a autre chose qui les relie, toutes.
C’est leur force.
‘Il suffit d’écouter leurs sœurs, leurs amies, leur famille parler d’elles. C’étaient des filles qui osaient tout, qui n’avaient pas peur, des femmes charismatiques, qui avaient leur liberté de penser et se permettaient de le dire, et qui par malheur étaient tombées dans la drogue. Mais ce n’étaient pas des filles qui se laissaient faire. Et je crois que c’est pour ça qu’il les a tuées. Je crois que si elles avaient été plus soumises, il ne les aurait pas tuées. Il suffit de voir Enietra Washington, la survivante. Ce n’était pas des faibles femmes.
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J’écoute la passion de cette femme, qui explique calmement qu’elle trouve ça insupportable, que le destin de milliers de personnes, en l’occurrence des femmes, ne semble pas déranger le commun des mortels. Pire, qu’elles soient effacées de la conscience collective.
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