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3,6

sur 174 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Bonjour à toutes et tous,

A nouveau un livre hallucinant de Sonja !! Quelle originalité !!

Le Hameau des Purs est le 1er roman de Sonja et démontre déjà des qualités indéniables d'écriture !! On démarre dans la communauté des “Purs” (qui m'a fait penser à la communauté des Amish et au film “Witness” avec Harrison Ford)
Sonja nous emmène sur 2 affaires : celle de l'Empailleur (qui multiplie les meurtres absolument atroces, abjects et d'une violence) et celle de l'incendie du fameux Hameau des Purs

C'est sombre, assez lent au départ, Sonja réussit tout de meme à nous embarquer progressivement, un peu moins vite que dans “Thanatea” et “Noir comme l'Orage”, car le passage dans le Hameau est un peu lent, mais on découvre beaucoup de choses intéressantes sur la communauté et les divers membres qui la composent et celà va nous emmener dans les détails de cette intrigue. Puis on est vraiment pris par cette histoire, le nombre de victimes qui s'enchaînent assez rapidement, la manière dont ces victimes sont éxécutées, l'enquête est parfois stressante, étouffante, mais on veut absolument savoir qui a pu commettre ces crimes odieux et pourquoi !! Et les hypothèses, les suspects potentiels et les rebondissements sont nombreux !!

Des situations qui prennent aux tripes, des situations qui font frémir … Super addictif !! Et Sonja arrive à nous emmener dans plein de directions différentes, on suspecte un peu tout le monde, c'est juste excellent !!

Une intrigue forte et inimaginable, une écriture incroyable, une histoire puissante !!
La fin nous file une claque monumentale !! Jamais vous ne devinerez ce qui vous attend !!

Sonja a un talent de dingue !!

Je ne sais pas où Sonja a trouvé l'idée de cette nouvelle intrigue mais je ne rentrerai pas dans les détails de cette histoire au risque de spoiler tout ce qui fait l'essence de ce livre incroyable dont la fin va vous scotcher !!
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Complexe mais limpide


J'avoue que pendant ma première moitié de lecture je ne comprenais pas pourquoi ce livre était rangé dans la catégorie "thriller". Mais alors dans cette seconde moitié et de plus en plus vers la fin... mon dieu ... et je confirme que c'est bien un thriller doublement psycologique même .

Côté style, même s'il faut rester concentrée, il est très simple et fluide. Et heureusement pour nous, pauvres victimes, car tout s'imbrique, tout est important. Même ce que l'on pourrait prendre au début comme des détails insignifiants. Ce livre est hyper bien construit, de façon très intelligente. Faut lui laisser le temps d'exploser.

Côté personnages, impossible de vous en parler sans rien spoiler, mais le moindre que l'on puisse dire, c'est qu'ils sont plus que bien construits psychologiquement parlant.

Y a t'il pas plus fou que le fou qui s'ignore ?

Côté histoire et intrigue... difficile aussi d'en parler mais attendez bien à tous ces retournements de situation à la fin. Presque une histoire dans une histoire ... enfin non, mais si en fait. Mais promis même si ça a l'air complexe, c'est tellement bien amené que c'est facile de démêler les fils et de comprendre... et pourtant la complexité est au rendez-vous.

En conclusion, un livre qui commence de façon toute mignonne mais c'est pour mieux nous endormir et nous réveiller de façon brutale avec cette dernière partie et cette fin . Même si l'histoire est complexe avec plusieurs niveaux de ramifications, le style simple et fluide nous la font comprendre sans nous arracher les cheveux. Tout à son importance, même les détails secondaires... la trame est vraiment très bien construite.
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Je ne vous présente plus Sonja Delzongle qui est devenue une référence du polar français avec sa profiteuse Hanah Baxter et son inséparable pendule.

Ce livre est un one shot où on suit la journaliste Audrey Grimaud, dépêchée sur les lieux d'un incendie criminel, au Hameau des Purs, où 7 personnes ont perdu la vie. Enfant, elle passait tout son temps dans cette mystérieuse communauté dont ses grands-parents faisaient partis. Remontant peu à peu le fil de ses souvenirs, la terrifiante image de l'Empailleur s'impose rapidement à elle. Un cruel meurtrier dont l'identité n'a jamais été découverte...

L'ambiance au Hameau est particulièrement réussie : pesante et anxiogène. Les Purs sont une sorte de secte où les non-dits et secrets de famille sont nombreux. Les étrangers y sont interdits et Audrey n'a pas le droit de côtoyer les autres membres du groupe en dehors de ses grands-parents.

Consanguinité, inceste, meurtres irrésolus, les Purs ont de quoi donner des frissons dans le dos. Et vous n'êtes pas au bout de vos surprises... 🤫
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Au hameau des Purs il n'y a ni eau ni électricité .On y vit coupé du monde ! Pourquoi ? Une secte ou bien y a-t-il des secrets qu'il ne vaut mieux ne pas connaître ? Ils sont habillés comme au Moyen Âge et les gens sont bizarres ! Audrey, journaliste est chargée d'en connaître un peu plus sur ce lieu car d'horribles crimes y ont été commis . Audrey a séjourné enfant dans ce hameau et elle a d'autant plus envie d'enquêter .
La première partie est un mélange de roman rural et d'intrigue .Et c'est ma préférée, j'ai aimé ce côté étrange, mystérieux de ces personnes.. Les purs qui vivent repliées sur eux-mêmes avec leurs secrets , comme La Crochue, La Grand Ma et le gars tous hostiles et rudes . Sonja Delzongle a fait des descriptions de paysages, du vent et du froid , je me suis retrouvée dans cette campagne retirée où j'ai entendu la burle . Magnifique !
La deuxième et troisième partie sont plus thriller et j'ai eu des frissons à certains passages car assez glauque . Et l'on se pose beaucoup de questions .Qui est l'incendiaire , qui est l'empailleur ?
L'auteur m'a bien embrouillé..mais j'ai moins aimé malgré les rebondissements .
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Heureux qui, comme l'Oncle Paul, a fait un beau voyage dans l'univers littéraire tortueux du Hameau des Purs sous la houlette du guide Sonia Delzongle.

En effet l'intrigue emprunte des chemins sinueux, jalonné de chausse-trappes, de bifurcations, de ronds-points, de panneaux indicateurs signalant des retours en arrière, et autres vicissitudes vicinales propres à égarer le lecteur. Mais celui-ci, un peu obstiné comme tout lecteur friand de découvertes, prend des repères et arrive au bout de l'ouvrage tout en se demandant toutefois s'il ne s'est pas un temps fourvoyé.

Si je devais employer une métaphore mobilière pour décrire ce roman, je dirais qu'il s'agit d'un meuble à multiples tiroirs. Mais attention, pas du meuble industriel suédois, à monter soi-même, recouvert d'une feuille de papier plastique qui retient les particules de sapin, et qui s'effondre à la première secousse. Non ! Mais d'un meuble conçu et fabriqué par un ébéniste qui utilise du bois noble, le peaufine en élaborant des circonvolutions à l'aide de gouges de tailles différentes et le recouvre de marqueterie.

Par exemple par un André-Charles Boulle, un Charles Spindler, ou un Pierre Golle. du massif qui s'avère léger, avec des tiroirs apparents, des fonds secrets, des caches, qui recèlent toutes sortes de babioles et d'objets qui s'apparentent à des cadavres dans un placard.



Si je me suis servi de cette image sylvestre, c'est bien parce que la forêt en est l'un des décors plantés au fin fond d'une campagne dans laquelle se niche un hameau. le Hameau des Purs, une congrégation qui ressemble à celle des Amish. Une communauté qui vit quasiment en autarcie, ne fréquentant pas les villageois établis à quelques kilomètres du hameau, et qui ne sont pas assujettit à de petits plaisir modernes, tels que phonographe, radio, et autres bricoles pouvant les rattacher à un monde moderne considéré comme pervers. Ils sont vêtus à l'ancienne, les femmes de robes longues, grises, ternes, les hommes de chemises à carreaux, le chef recouvert de chapeaux à larges rebords. Et ils se déplacent à bord de carrioles, toujours en groupe, comme pour se protéger d'éventuelles agressions.

La petite Audrey est amenée durant les vacances par ses parents. le père, natif du hameau, s'est émancipé mais devenu avocat aide parfois les Purs dans leurs démêlés. Audrey vit entourée durant ces périodes avec Ma Grimaud et Abel, ses grands-parents. Elle fréquente, malgré que celui-ci ne fasse pas vraiment partie de la communauté, le Gars, Léman de son prénom. Il vit chez sa grand-mère, la Crochue, de rapines, braconne, et a pour compagnon un corbeau et est affublé d'un bec-de-lièvre. Il possède une technique rapide et impitoyable pour dépiauter les lapins et autres bêtes à fourrure qu'il attrape au collet. Cette inclination n'est pas du goût de tous, mais Audrey est une gamine indépendante. Elle fréquente aussi parfois Gauvain, un autiste, ou Isobel, une sourde et muette dont les parents bientôt interdiront toute visite de la part d'Audrey.



Quelques années plus tard, Audrey devenue journaliste, retourne sur ce lieu qui est le théâtre d'un double drame. L'Empailleur continue à perpétrer ses méfaits, à dates régulières. le cadavre d'un individu est retrouvé vidé de ses entrailles, de ses os, et l'enveloppe humaine, bourrée de pierres et de mousses, est recousu, telle une peluche. Des habitations du hameau ont été incendiées et dans les décombres ont été retrouvés sept corps dont l'identification est difficile à établir. Elle enquête pour le compte de son journal, malgré sa réticence à revenir sur les lieux qui ont marqué son enfance, en compagnie de l'inspecteur Frank Tiberge et de son adjoint Lagarde.

Ce retour aux sources fait resurgir toute une époque avec son lot de frayeur, de peur, de frissons, de petites joies indicibles dont le chat Dickens qui se couchait avec elle le soir lui réchauffant les pieds. Des interrogations aussi avec l'accident qui s'est produit au lieu-dit de la Femme Morte, et surtout la découverte d'un album-photos, d'une lettre en provenance d'Israël, et les révélations parcimonieuses de Ma Grimaud. Et surtout du docteur Bonnaventure, un Noir intransigeant, désagréable, qui n'accepte aucune compromission.

Et la mort rôde, s'infiltrant insidieusement dans l'esprit de la gamine, la hantant au point que « Depuis que j'avais appris qu'on pouvait mourir de rire, je ne riais plus ».

Les tiroirs s'ouvrent et se referment, dévoilant peu à peu les secrets qui se nichent dans les recoins, mais le fouillis indescriptible réside bien dans les caissons du bas, où tout est mélangé, emmêlé. Un embrouillamini qui s'éclaircit peu à peu tout en gardant quelques zones d'ombre. Un épilogue qui explique tout, ou presque car l'auteur joue finement avec les miroirs qui se reflètent les uns dans les autres, découvrant des pans d'histoire, invisibles au départ et qui à nouveau rentrent dans l'ombre au profit d'autres, au fur et à mesure que le lecteur approche du mot fin (qui d'ailleurs n'est pas imprimé).

Un roman qui flirte avec le fantastique, comme lorsque l'on tente d'explorer la psychologie de personnages vivant en marge de la société. Un roman prenant, que l'on ne peut lâcher avant de tourner la dernière page, et bizarrement, moi qui suis pour les romans courts, j'aurais aimé que l'histoire continua.



Lien : http://leslecturesdelonclepa..
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Un bon thriller psychologique dont je n'ai pas vu venir la fin, il m'a perturbé.
Une enquête policière avec une journaliste, Audrey qui a un passé compliqué, qui a vécu une partie de son enfance, au coeur de cette communauté retranchée du monde où de nombreux meurtres se sont déroulés.
J'ai beaucoup aimé la plume de Sonja Delzongle notamment dans ces descriptions.
Ce sera avec plaisir que je lirai d'autres de ces ouvrages.


Extraits :
" Quel être est capable de ça ? le plus effroyable dans tout cela était qu'il s'agissait bien d'un être humain, dont chaque geste était réfléchi, pesé, pensé."

" _ Les Ours c'est une secte, avait-il déclaré. J'ignorais alors ce que c'était, mon père ne m'en avait jamais parlé. Léman m'expliqua. À sa façon.
_ Une secte, c'est un groupe qui attire des gens de l'extérieur pour les enfermer avec eux. Un peu comme un piège à mouche, tu vois ? "
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Une belle découverte et une auteure que je vais suivre. J'ai bien aimé le découpage du livre et la description de la vie au hameau des purs. Pour ce qui est de l'enquête criminelle, elle est très bien menée. J'ai juste un petit bémol sur le dernier chapitre : c'est un peu décousu même si la fin est somme toute logique. Ça ne m'empêche pas de recommander ce livre.
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Un hameau, la campagne, les oiseaux, on pourrait penser à un roman du terroir mais on est à mille lieues d'une saga paysanne. Ce hameau est lugubre, ses habitants, les Purs sont étranges et peu sociables, restés bloqués dans un autre temps, avec des moeurs et des codes bien particuliers. Ce hameau, Audrey Grimaud, s'en souvient bien puisqu'elle y a vécu. Elle y revient pour enquêter sur des meurtres horribles, perpétrés par celui qu'on surnomme l'Empailleur, car il a pour habitude d'éventrer ses victimes et de les embaumer. Audrey a un avantage, elle connaît les suspects potentiels, ou du moins le croit-elle, car elle n'est pas au bout de ses surprises et le lecteur non plus !

Ce roman étrange et captivant se décompose en trois parties bien distinctes mais liées étroitement. La première nous raconte la jeunesse d'Audrey dans ce village sectaire, la deuxième est centrée sur son enquête et la troisième... est un coup de massue, inattendue et étourdissante....

...

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Dans ce roman à tiroirs , on plonge sans fond dans les méandres de la folie. Ce livre, assez différents des autres romans de Sonja Delzongle que j'ai lus, n'a pas été sans me faire penser aux écrits de Sebastian Fitzek.
J'ai nettement préféré la première partie se déroulant dans le hameau pendant l'enfance et l'adolescence de l'héroïne que dans la deuxième partie. En effet, j'ai trouvé la fin trop embrouillée
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Mon premier de Sonja Delzongle, et... J'ai rarement été aussi malmené par une autrice. Mais ce n'est pas pour me déplaire !

Elle m'a embarqué dans son histoire, je me suis laisser prendre au jeu. L'ambiance pesante, étouffante, oppressante du hameau est bien présente. Ah puis croyez moi, elle ne vous lâche pas de tout le roman, ça en est presque aisément asphyxiant. •
Puis il y à toute cette enquête journalistique, sur un incendie, et sur le hameau et sur le serial killer qui sévit dans cette région depuis longtemps. Pourtant cette ambiance suffocante ne vous lâche pas, loin de là, elle reste à cos trousse. Planant au dessus de ces pages.

Voyez vous, l'autrice prend le temps de tisser sa toile. de s'assurer que vous y êtes bien prise dedans, bloquez par cette ambiance lourde, par cette envie d'en savoir plus. Indécis entre vouloir en lire plus mais ne plus pouvoir respirer et vouloir faire une pause. Alors à ce moment, une fois sur que vous ne pourrez pas vous échapper. Elle joue avec vous, rebondissements par rebondissements, à tel point sue vous ne saurez plus ou donner de la tête. Un peu surprenant comme final certes.

Sans oublier ces scènes de crime très élégamment décrite, Sonja Delzongle à un sérieux don pour embellir l'atrocité de chaque crime commis. Non, vraiment, c'est un sans fautes.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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