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3,6

sur 173 notes
Bonjour à toutes et tous,

A nouveau un livre hallucinant de Sonja !! Quelle originalité !!

Le Hameau des Purs est le 1er roman de Sonja et démontre déjà des qualités indéniables d'écriture !! On démarre dans la communauté des “Purs” (qui m'a fait penser à la communauté des Amish et au film “Witness” avec Harrison Ford)
Sonja nous emmène sur 2 affaires : celle de l'Empailleur (qui multiplie les meurtres absolument atroces, abjects et d'une violence) et celle de l'incendie du fameux Hameau des Purs

C'est sombre, assez lent au départ, Sonja réussit tout de meme à nous embarquer progressivement, un peu moins vite que dans “Thanatea” et “Noir comme l'Orage”, car le passage dans le Hameau est un peu lent, mais on découvre beaucoup de choses intéressantes sur la communauté et les divers membres qui la composent et celà va nous emmener dans les détails de cette intrigue. Puis on est vraiment pris par cette histoire, le nombre de victimes qui s'enchaînent assez rapidement, la manière dont ces victimes sont éxécutées, l'enquête est parfois stressante, étouffante, mais on veut absolument savoir qui a pu commettre ces crimes odieux et pourquoi !! Et les hypothèses, les suspects potentiels et les rebondissements sont nombreux !!

Des situations qui prennent aux tripes, des situations qui font frémir … Super addictif !! Et Sonja arrive à nous emmener dans plein de directions différentes, on suspecte un peu tout le monde, c'est juste excellent !!

Une intrigue forte et inimaginable, une écriture incroyable, une histoire puissante !!
La fin nous file une claque monumentale !! Jamais vous ne devinerez ce qui vous attend !!

Sonja a un talent de dingue !!

Je ne sais pas où Sonja a trouvé l'idée de cette nouvelle intrigue mais je ne rentrerai pas dans les détails de cette histoire au risque de spoiler tout ce qui fait l'essence de ce livre incroyable dont la fin va vous scotcher !!
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Complexe mais limpide


J'avoue que pendant ma première moitié de lecture je ne comprenais pas pourquoi ce livre était rangé dans la catégorie "thriller". Mais alors dans cette seconde moitié et de plus en plus vers la fin... mon dieu ... et je confirme que c'est bien un thriller doublement psycologique même .

Côté style, même s'il faut rester concentrée, il est très simple et fluide. Et heureusement pour nous, pauvres victimes, car tout s'imbrique, tout est important. Même ce que l'on pourrait prendre au début comme des détails insignifiants. Ce livre est hyper bien construit, de façon très intelligente. Faut lui laisser le temps d'exploser.

Côté personnages, impossible de vous en parler sans rien spoiler, mais le moindre que l'on puisse dire, c'est qu'ils sont plus que bien construits psychologiquement parlant.

Y a t'il pas plus fou que le fou qui s'ignore ?

Côté histoire et intrigue... difficile aussi d'en parler mais attendez bien à tous ces retournements de situation à la fin. Presque une histoire dans une histoire ... enfin non, mais si en fait. Mais promis même si ça a l'air complexe, c'est tellement bien amené que c'est facile de démêler les fils et de comprendre... et pourtant la complexité est au rendez-vous.

En conclusion, un livre qui commence de façon toute mignonne mais c'est pour mieux nous endormir et nous réveiller de façon brutale avec cette dernière partie et cette fin . Même si l'histoire est complexe avec plusieurs niveaux de ramifications, le style simple et fluide nous la font comprendre sans nous arracher les cheveux. Tout à son importance, même les détails secondaires... la trame est vraiment très bien construite.
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En bref, un premier roman prometteur, mais qui garde quelques défauts majeurs malgré les améliorations faites pour la publication chez Folio...

La plume de l'auteure est très fluide et le lecteur accroche tout de suite avec l'héroïne, journaliste, ballottée entre sa passion pour le métier et l'investigation et ses souvenirs d'enfance traumatisants qui la raccroche au lieu du drame initial. Malgré tout, dès le départ, j'ai eu quelques difficultés avec les transitions des chapitres et des époques : elles manquent de fluidité et de cohérence.

La partie où Audrey revient sur son enfance dans une communauté auto-suffisante, à la limite des dérives sectaires est très intéressante, mais est intégrée dans le récit en bloc, coupant complètement le lien avec l'enquête en cours dans le présent. Idem pour les deux autres parties qui changent encore de contexte temporel.

C'est vraiment dommage, car l'ensemble me semblait vraiment plein de potentiel, la forme donnée par l'auteure amène quelques longueurs et beaucoup d'incompréhension. J'aurais adoré découvrir l'enquête de l'Empailleur dans tous ses détails, mais ce n'est finalement qu'un prétexte pour introduire les personnages qui vont ensuite servir aux révélations de la deuxième moitié du roman. Révélations qui sont tout à fait surprenantes et qui bouleversent toutes les hypothèses que l'on avait déjà construites, mais qui apportent surtout du sensationnel et non pas la profondeur que j'espérais.

[...]
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Je ne vous présente plus Sonja Delzongle qui est devenue une référence du polar français avec sa profiteuse Hanah Baxter et son inséparable pendule.

Ce livre est un one shot où on suit la journaliste Audrey Grimaud, dépêchée sur les lieux d'un incendie criminel, au Hameau des Purs, où 7 personnes ont perdu la vie. Enfant, elle passait tout son temps dans cette mystérieuse communauté dont ses grands-parents faisaient partis. Remontant peu à peu le fil de ses souvenirs, la terrifiante image de l'Empailleur s'impose rapidement à elle. Un cruel meurtrier dont l'identité n'a jamais été découverte...

L'ambiance au Hameau est particulièrement réussie : pesante et anxiogène. Les Purs sont une sorte de secte où les non-dits et secrets de famille sont nombreux. Les étrangers y sont interdits et Audrey n'a pas le droit de côtoyer les autres membres du groupe en dehors de ses grands-parents.

Consanguinité, inceste, meurtres irrésolus, les Purs ont de quoi donner des frissons dans le dos. Et vous n'êtes pas au bout de vos surprises... 🤫
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Audrey Grimaud, journaliste, est envoyée sur les lieux d'un incendie ayant fait sept victimes. Ce fait divers marque le retour de la jeune femme dans un village qu'elle a bien connu plus jeune, le hameau des Purs, une communauté (secte) refusant toute modernité et vivant une vie des plus austères.
Cet endroit mystérieux, elle y passait ses vacances chez ses grands-parents lorsqu'elle était plus jeune, ayant eux toujours continué d'y vivre, contrairement à son père qui en avait été banni pour avoir épousé une “non Pure”.

Audrey va mener une double enquête en collaborant plus ou moins avec la police sur ce drame et en parallèle, sur une série de meurtres commis par l'Empailleur, un tueur en série ayant fait ses premières armes il y a une dizaine d'années de cela.

J'avoue avoir beaucoup apprécié la première partie du roman, alimentée de très longs flashbacks nous ramenant au hameau lorsqu'Audrey était ado. Je l'ai d'ailleurs lue très rapidement, étant assez emballée par la construction de ce récit pas des plus classiques. Pour un polar en tout cas, je trouve. Les personnages présents et passés sont hyper intéressants et bien développés et ont joué leur rôle dans des passages qui m'ont bien tenue en haleine.

Mais je ne sais pas ce qui s'est passé dans la tête de l'auteure pour nous faire basculer dans une deuxième partie complètement invraisemblable à mes yeux. Je suis passée littéralement à côté et n'ai pas du tout été conquise par cette surenchère de rebondissements qui ont tué le roman selon moi. J'ai comme une impression de sabordage d'un récit qui débutait pourtant si bien. C'est encore pire avec du recul: quelques jours après, j'ai l'esprit hyper embrouillé à son sujet et je ne saurais même plus raconter avec précision la fin, c'est pour dire. Grosse déception, dommage.
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Au hameau des Purs il n'y a ni eau ni électricité .On y vit coupé du monde ! Pourquoi ? Une secte ou bien y a-t-il des secrets qu'il ne vaut mieux ne pas connaître ? Ils sont habillés comme au Moyen Âge et les gens sont bizarres ! Audrey, journaliste est chargée d'en connaître un peu plus sur ce lieu car d'horribles crimes y ont été commis . Audrey a séjourné enfant dans ce hameau et elle a d'autant plus envie d'enquêter .
La première partie est un mélange de roman rural et d'intrigue .Et c'est ma préférée, j'ai aimé ce côté étrange, mystérieux de ces personnes.. Les purs qui vivent repliées sur eux-mêmes avec leurs secrets , comme La Crochue, La Grand Ma et le gars tous hostiles et rudes . Sonja Delzongle a fait des descriptions de paysages, du vent et du froid , je me suis retrouvée dans cette campagne retirée où j'ai entendu la burle . Magnifique !
La deuxième et troisième partie sont plus thriller et j'ai eu des frissons à certains passages car assez glauque . Et l'on se pose beaucoup de questions .Qui est l'incendiaire , qui est l'empailleur ?
L'auteur m'a bien embrouillé..mais j'ai moins aimé malgré les rebondissements .
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Ce roman est le premier que j'achète de cette auteure.
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La couverture qui m'a d'abord interpelée. Un épouvantail que l'on pense en lévitation. Mais, à y regarder de plus près, est ce vraiment un épouvantail?
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Puis les premières pages m'ont embarquée. Complètement. J'étais dans un univers à part, mystérieux, dans une communauté vivant à l'écart du monde avec ses propres lois et ses règles étranges.
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Au milieu de ces paysages où la nature peut-être à la fois envoûtante et menaçante, il y avait ces personnages qui m'incitaient à me méfier de leur passé, de leur secret, de leur obsession.
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En parallèle, il y avait ces deux enquêtes qui se mêlaient de plus en plus. L'incendie au hameau et ce meurtrier surnommé l'empailleur. Rien n'est glauque, tout est suggéré laissant ainsi le lecteur imaginer par lui même l'étendu des drames qui se sont produits...n'est-ce pas ça le plus inquiétant? Quand l'imagination du lecteur se rend complice de l'auteure, il n'y a plus de limite à l'angoisse.
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Et puis il y a eu ce tournant .... quand toutes mes certitudes se sont envolées et que j'ai compris que je n'étais qu'une marionnette entre les mains d'une auteure de génie qui m'a menée là où elle voulait sans que jamais je ne me doute de rien.
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Je n'ai rien vu venir. Rien. La perplexité a accompagné mes découvertes m'incitant à retourner quelques pages en arrière.
Lorsque tout s'est mis en place, lorsque la lumière fut, j'ai applaudi ce coup de maître.
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Voici un roman qui me marquera longtemps.
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C'est une histoire singulière qui m'a précipitée au coeur d'un monde sectaire assumé depuis le siècle précédent. Audrey, journaliste, revient sur les lieux de son enfance pour enquêter sur un incendie qui pourrait être en lien avec des meurtres barbares non élucidés.

La construction du début du livre m'a un peu ébranlée: entre l'arrivée d'Audrey et le suivi de la vraie enquête plusieurs jours se passent et nous devons prendre pour acquis ce qui s'est passé dans ce laps de temps. Ensuite, l'auteure jouera avec nos nerfs pour comprendre les enjeux qui vont s'entremêler et là, je me suis plongée dans l'histoire. Nous passerons de l'année 1989, où se déroulent les faits aujourd'hui, pour remonter l'enfance d'Audrey au sein de la communauté des Purs dans les années 70, où peu d'entre eux supportaient sa présence, elle qui ne venait dans le hameau que pour retrouver ses grands-parents.

J'ai adoré ce va et vient entre les deux époques, la suspicion de l'autre, voire la haine pour certains, alors que cette petite fille ne voulait juste que passer du temps avec sa famille. Les meurtres contemporains alertent notre héroïne. L'auteure ne nous épargne en rien leurs atrocités. Des sueurs froides apparaissent, des incompréhensions, des certitudes qui vacillent, les indices récoltés interrogent.

Je lis rarement des histoires dans le monde sectaire, je ne suis pas spécialement fan, mais ici, Sonja Delzongle nous le présente par le prisme du regard d'une petite fille, d'où l'empathie ressentie. La voir grandir l'été dans ce hameau, au côté de sa grand-mère et de ses secrets,et de son ami de toujours, m'a permis de mieux la comprendre dans ses réactions d'adulte.
C'est à la fois une belle histoire bien que très dure, et une enquête plutôt intrigante même si ce n'est pas ce que j'ai préféré.

Enjoy!
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Le Hameau, c'est un petit village où vit une communauté pas comme les autres, les Purs. Pas d'électricité, pas ou peut d'interactions avec les "étrangers", si on rejoint les Purs, c'est pour la vie, sinon on est qualifié de paria, de déserteur.

Audrey, jeune journaliste qui a passé nombre de ses vacances au Hameau, est dépêchée pour suivre un évènement tragique survenu en ces lieux : un terrible incendie qui a fait sept victimes. Les alentours du Hameau sont aussi le triste théâtre de mises en scène macabres. Des personnes ont été retrouvées... Empaillées. Un meurtre rituel qui ne survient qu'à une date précise.

Entre souvenirs et enquête, Audrey creuse pour toucher la vérité.

Une réussite ! L'enquête est prenante, les souvenirs de l'enfance de l'héroïne sont si bien décrits qu'on s'y croit, on est avec elle dans ce petit village. Les personnages sont complexes, ils ont tous un passé et un caractère qui sonne très vrai.

Et la fin... Tellement bonne que Dennis Lahane peut aller se rhabiller ! D'un coup, toutes mes certitudes se sont envolées, replacées par un "Mais non, c'est pas vrai !?" (Et suivies par un "Mais non, c'est pas vrai. J'avais raison, ahah !")

Un roman assez court, mais tellement rythmé qu'on ne peut pas le lâcher. Les pages se tournent seules, les chapitres s'enchaînent sans qu'on s'en aperçoive, on dévore le récit avec l'envie d'en savourer le dénouement. Que dire de plus ? Sonja Delzongle excelle aussi bien en One Shot qu'en série.
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Heureux qui, comme l'Oncle Paul, a fait un beau voyage dans l'univers littéraire tortueux du Hameau des Purs sous la houlette du guide Sonia Delzongle.

En effet l'intrigue emprunte des chemins sinueux, jalonné de chausse-trappes, de bifurcations, de ronds-points, de panneaux indicateurs signalant des retours en arrière, et autres vicissitudes vicinales propres à égarer le lecteur. Mais celui-ci, un peu obstiné comme tout lecteur friand de découvertes, prend des repères et arrive au bout de l'ouvrage tout en se demandant toutefois s'il ne s'est pas un temps fourvoyé.

Si je devais employer une métaphore mobilière pour décrire ce roman, je dirais qu'il s'agit d'un meuble à multiples tiroirs. Mais attention, pas du meuble industriel suédois, à monter soi-même, recouvert d'une feuille de papier plastique qui retient les particules de sapin, et qui s'effondre à la première secousse. Non ! Mais d'un meuble conçu et fabriqué par un ébéniste qui utilise du bois noble, le peaufine en élaborant des circonvolutions à l'aide de gouges de tailles différentes et le recouvre de marqueterie.

Par exemple par un André-Charles Boulle, un Charles Spindler, ou un Pierre Golle. du massif qui s'avère léger, avec des tiroirs apparents, des fonds secrets, des caches, qui recèlent toutes sortes de babioles et d'objets qui s'apparentent à des cadavres dans un placard.



Si je me suis servi de cette image sylvestre, c'est bien parce que la forêt en est l'un des décors plantés au fin fond d'une campagne dans laquelle se niche un hameau. le Hameau des Purs, une congrégation qui ressemble à celle des Amish. Une communauté qui vit quasiment en autarcie, ne fréquentant pas les villageois établis à quelques kilomètres du hameau, et qui ne sont pas assujettit à de petits plaisir modernes, tels que phonographe, radio, et autres bricoles pouvant les rattacher à un monde moderne considéré comme pervers. Ils sont vêtus à l'ancienne, les femmes de robes longues, grises, ternes, les hommes de chemises à carreaux, le chef recouvert de chapeaux à larges rebords. Et ils se déplacent à bord de carrioles, toujours en groupe, comme pour se protéger d'éventuelles agressions.

La petite Audrey est amenée durant les vacances par ses parents. le père, natif du hameau, s'est émancipé mais devenu avocat aide parfois les Purs dans leurs démêlés. Audrey vit entourée durant ces périodes avec Ma Grimaud et Abel, ses grands-parents. Elle fréquente, malgré que celui-ci ne fasse pas vraiment partie de la communauté, le Gars, Léman de son prénom. Il vit chez sa grand-mère, la Crochue, de rapines, braconne, et a pour compagnon un corbeau et est affublé d'un bec-de-lièvre. Il possède une technique rapide et impitoyable pour dépiauter les lapins et autres bêtes à fourrure qu'il attrape au collet. Cette inclination n'est pas du goût de tous, mais Audrey est une gamine indépendante. Elle fréquente aussi parfois Gauvain, un autiste, ou Isobel, une sourde et muette dont les parents bientôt interdiront toute visite de la part d'Audrey.



Quelques années plus tard, Audrey devenue journaliste, retourne sur ce lieu qui est le théâtre d'un double drame. L'Empailleur continue à perpétrer ses méfaits, à dates régulières. le cadavre d'un individu est retrouvé vidé de ses entrailles, de ses os, et l'enveloppe humaine, bourrée de pierres et de mousses, est recousu, telle une peluche. Des habitations du hameau ont été incendiées et dans les décombres ont été retrouvés sept corps dont l'identification est difficile à établir. Elle enquête pour le compte de son journal, malgré sa réticence à revenir sur les lieux qui ont marqué son enfance, en compagnie de l'inspecteur Frank Tiberge et de son adjoint Lagarde.

Ce retour aux sources fait resurgir toute une époque avec son lot de frayeur, de peur, de frissons, de petites joies indicibles dont le chat Dickens qui se couchait avec elle le soir lui réchauffant les pieds. Des interrogations aussi avec l'accident qui s'est produit au lieu-dit de la Femme Morte, et surtout la découverte d'un album-photos, d'une lettre en provenance d'Israël, et les révélations parcimonieuses de Ma Grimaud. Et surtout du docteur Bonnaventure, un Noir intransigeant, désagréable, qui n'accepte aucune compromission.

Et la mort rôde, s'infiltrant insidieusement dans l'esprit de la gamine, la hantant au point que « Depuis que j'avais appris qu'on pouvait mourir de rire, je ne riais plus ».

Les tiroirs s'ouvrent et se referment, dévoilant peu à peu les secrets qui se nichent dans les recoins, mais le fouillis indescriptible réside bien dans les caissons du bas, où tout est mélangé, emmêlé. Un embrouillamini qui s'éclaircit peu à peu tout en gardant quelques zones d'ombre. Un épilogue qui explique tout, ou presque car l'auteur joue finement avec les miroirs qui se reflètent les uns dans les autres, découvrant des pans d'histoire, invisibles au départ et qui à nouveau rentrent dans l'ombre au profit d'autres, au fur et à mesure que le lecteur approche du mot fin (qui d'ailleurs n'est pas imprimé).

Un roman qui flirte avec le fantastique, comme lorsque l'on tente d'explorer la psychologie de personnages vivant en marge de la société. Un roman prenant, que l'on ne peut lâcher avant de tourner la dernière page, et bizarrement, moi qui suis pour les romans courts, j'aurais aimé que l'histoire continua.



Lien : http://leslecturesdelonclepa..
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