Un récit avec une narration à la troisième personne autour du commandant de police, et parfois, des chapitres courts (deux pages) intercallés, rédigés à la première personne, dans la peau de l'assassin. Un roman noir et pessimiste sur le harcèlement au travail. Comme le dit le flic, pas facile d'avoir de l'empathie pour les victimes quand elles apparaissent comme des ordures... Ce livre aurait pu être très bien, mais il lui manque quelque chose, je ne sais pas quoi, de l'épaisseur dans les personnages, peut-être... Ou alors, le niveau de langue qui n'est pas maîtrisé, qui mélange des mots très familiers (pourquoi les auteurs de polar se croient-ils obligés de le faire ?) avec une structure de phrases trop soutenu, comme dans cet exemple page 127, après une digression sur Damoclès et son épée (si, si) : " elles avaient en commun d'être des hommes, ayant des responsabilités dans leur entreprise et se conduisant de manière incorrecte avec leur personnel ou étant peu estimé de lui ". Voilà qui tranche avec ce genre de phrases, ici page 17 : " d'abord, il faisait une chaleur à crever dans l'entrepôt et il détestait arriver après les autres ". Passable, à mon avis, une idée de polar qui aurait pu tenir la route... mais un essai assez raté pour moi.
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