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EAN : 9781511719179
334 pages
CreateSpace Independent Publishing Platform (16/04/2015)
4.24/5   17 notes
Résumé :
Sofia Boudiaf, Directrice de la lutte contre les discriminations au Ministère des Droits de l’Homme, n’est jamais allée visiter son pays d’origine, l’Algérie. Une de ses amies, Assia, avocate à Alger, lui demande de venir la rejoindre pour lui prêter main-forte lors d’un procès en discrimination. Sofia ne sait pas comment gérer cette proposition.
Pendant la guerre d’indépendance algérienne, Chafika a quitté l’Algérie, enceinte de Sofia, et n’a jamais voulu pa... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Je tiens à remercier Babelio pour m'avoir sélectionné pour cette masse critique et Gabrielle Desabers pour l'envoi de son roman auto-publié. Une réelle découverte.
J'avais sélectionné pour 3 raisons : la couverture grise et ce foulard girly qui dépareille, le synopsis intriguant et on rajoute un titre très évocateur. Sachant que cet auteur s'est publié par ses propres moyens j'étais encore plus intriguée.
Sofia bientôt la cinquantaine d'origine algérienne par ses parents voit à Paris et travaille au Ministère des Droits de l'Homme en tant qu'avocate. Elle est spécialiste des conditions des femmes musulmanes en France et en Algérie. Elle doit aider une amie dans une affaire de discrimination et décide de découvrir son pays d'Algérie. Mais ce voyage va ouvrir certaines portes du passé.
Je suis agréablement surprise car en fait je m'attendais à un genre suspense mais Gabrielle Desabers nous offre une magnifique histoire d'une femme à la recherche de ses origines. Sofia pourrait être toute femme musulmane qui vive en France et ne sache pas comment gérer leur double éducation. Orientale/Occidentale deux traditions, deux coutumes qui offrent à l'un comme pour l'autre des difficultés de compréhension.
Gabrielle Desabers nous met décrit le portrait d'une femme moderne, qui s'affirme contre vents et marées. Pour approfondir son personnage, elle nous relate des passages historiques expliqués avec précisions et en apportant de la douceur. Elle plonge le lecteur sur le concept de l'amour et des traditions. Un parallèle entre la Guerre d'Algérie et les années 2000.
Sofia c'est la recherche de ses racines, de sa famille algérienne, de son avenir incertain et surtout d'un parcours de vie loin d'être conventionnel.
Merci Gabrielle Desabers pour nous avoir tiré le portrait de ces merveilleuses femmes Chakifa et Sofia. de nous avoir décrit les paysages magnifiques d'Alger et ses contrées et de la Bretagne. Merci aussi de donner une image positive malgré le chaos de la Guerre d'Algérie. Je n'en doute pas que des recherches approfondi ont été faites pour nous brosser cette image loin d'être idyllique mais réaliste.
Par contre j'ai un petit bémol. Vu que c'est une auto publication, cela se ressent sur la mise en page un peu bancal. On oublie car le récit est addictif et bien écrit. Il y aussi vers la fin des problèmes e chronologie. On sent la fin du roman arrivé et du coup les derniers chapitres paraissent bâclés. Je me perdais un peu dans le déroulement des actions. Mais cela n'a pas gâché ma lecture mais m'a fait tiquer.
J'espère que cette masse critique va engendrer une bonne publicité pour publication chez un éditeur. Un roman qui change des lectures habituelles et où on reconnait la passion de l'auteur pour l'Algérie et la Bretagne. Et nous offrir une héroïne de presque 50 ans qui s'affirme en tant que femme, c'est très bien joué.
Un roman intergénérationnel.
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Je ne vais pas faire une critique de mon roman, je vous livre ci-dessous l'avis de Magali, blogueuse littéraire:

Un grand merci à Gabrielle Desabers pour m’avoir fait découvrir son premier roman. Merci à elle d’avoir pris le temps d’échanger sur mes impressions de lecture et d’avoir satisfait à ma grande curiosité !

La quatrième de couverture :

Sofia, Directrice de la lutte contre les discriminations au Ministère des Droits de l’Homme, n’est jamais allée visiter son pays d’origine, l’Algérie. Une de ses amies, Assia, avocate à Alger, lui demande de venir lui prêter main-forte lors d’un procès en discrimination.
Chafika, la mère de Sofia, a quitté l’Algérie,avant sa naissance, et n’a jamais voulu parler de cette période. Pour décider ou non de se rendre dans son pays, Sofia exige que sa mère lui raconte son histoire. Progressivement et à sa grande surprise, Sofia s’aperçoit que sa mère est très réticente à son projet de voyage.
Que s’est-il passé durant la guerre d’indépendance ? Que va découvrir Sofia en Algérie ? L’amour de Thierry survivra-t-il à ses bouleversements?

Passant de Paris à Alger, du fourmillement de la ville à l’aridité des montagnes de l’Atlas, du soleil algérien à la brume bretonne, Sofia va rencontrer des témoins de son passé qui lui apporteront, pièce par pièce, une réponse inattendue à sa quête d’identité.

Une histoire pleine d’émotions positives, de personnages attachants et de dépaysements. Un roman lumineux qui laisse espérer un monde plus fraternel.

Ce que j’en pense :

J’ai adoré ce livre !
Une plume fabuleuse qui m’a très vite transportée au cœur de l’histoire. Le soleil, les paysages, les odeurs, les goûts, j’ai eu l’impression de les voir, de les sentir.
Ce livre m’a fait découvrir un pays que je ne connais qu’à travers le regard d’autrui et les descriptions que l’on m’en a fait.
Deux cultures sont décrites, leurs contrastes mis en avant – avec respect. Pas de racisme, pas de jugement, juste un énoncé des faits et une transparence sur des mœurs et des croyances pas toujours en accord et qui ont évolué au cours du temps. J’y ai appris des choses et ai pris plaisir à le faire tant les personnages sont captivants. J’ai eu du mal à comprendre Sofia au début du manuscrit. Pourquoi ce besoin d’indépendance au point de rejeter une partie de sa vie ? J’ai davantage compris par la suite, qu’elle même se sentais perdue depuis son enfance, pour des raisons qui lui étaient impossible de formuler. Quelles sont-elles? Vous les découvrirez au fil des pages et n’êtes pas au bout de vos surprises !
J’ai pris goût à ces quêtes de la vérité et de la personnalité. Le besoin de se connaître pour se construire est clairement retranscrit.
Les souvenirs d’Alain sur la guerre sont touchants : on ressent l’horreur et pourtant elle semble épargnée au lecteur.
Merci à Gabrielle Desabers pour ce voyage : j’en ai savouré la lecture, un vrai plaisir !

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Tout d'abord merci à Babelio pour l'envoi de ce roman. Et ensuite merci à Gabrielle Desabers pour cette magnifique histoire qui nous invite au voyage de Paris en Algérie et de l'Algérie en Bretagne. J'avoue, les premiers pages, j'ai eu quelques difficultés à lire les dialogues et à rentrer dans l'histoire car ces dialogues semblaient plus être des explications écrites que des dialogues. Mais cela n'enlève rien au talent de l'écrivain car quelques pages plus loin, l'écriture devient fluide d'un coup et l'on suit les personnages dans leur histoire et on ne peut plus s'arrêter de lire. On est imprégné des odeurs et des paysages et de l'Algérie et de la Bretagne. Quand on connaît bien la Bretagne, on a vraiment l'impression de voir les paysages décrits dans le roman. On sent que l'auteur connaît bien son sujet sur la guerre d'Algérie ce qui rend le livre d'autant plus réaliste et ses personnages d'autant plus attachants. La fin est très émouvante. Je recommande vivement ce premier roman de Gabrielle Desabers et je vais m'empresser de lire les autres "Après le vent, le bonheur", "J'ai demandé au hasard" et D'ici ou d'ailleurs" (roman qui a obtenu la plume d'argent du concours des Plumes Francophones 2016).
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Merci à Babelio et à Gabrielle Desabers pour ce livre. La couverture est vraiment très jolie, et appelle au voyage, le bateau breton, la valise et le foulard sont très révélateurs du contenu de ce roman. J'ai bien apprécié cette histoire, faite de témoignages et d'interrogations, qui nous mène de l'Algérie au Finistère. Sofia nous révèle son passé, et celui de sa mère, à petites touches, et c'est avec plaisir que l'on entre dans l'intimité de son couple, et que l'on perçoit l'amour que Thierry lui porte. J'ai cependant été un peu déçue par le style, que j'ai lu comme un écrit journalistique alors que j'espérais une oeuvre littéraire.
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Un très bon roman qui m'a permis de voyager. On est littéralement transporté en Algérie.
Nous faisons avec ce livre un voyage dans le passé et nous découvrons aussi bien la culture algérienne que les traditions bretonnes.
Vraiment très sympa à lire sur une plage du Finistère bien sûr!
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Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
Mon père ne m’aimait pas, il m’ignorait. À ses yeux, j’importais moins que ses chèvres. Ma mère était trop soumise et trop terrorisée pour assurer ma protection. Elle vivait en permanence avec la peur d’être répudiée et elle avait fini par m’en vouloir de ne pas être un garçon.
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En fait, elle se révolte contre ce monde fait par les hommes et pour les hommes. Sa trop grande connaissance de la condition féminine la handicape vis-à-vis d’eux, elle n’arrive pas à leur faire confiance. C’est une battante qui aime la liberté et la sexualité. Elle quitte ses amants quand ils s’accrochent trop et principalement s’ils commencent à se projeter dans un avenir commun. Elle vit les relations amoureuses au jour le jour.
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Un homme marié qui trompe son épouse, c’est parce qu’elle n’a pas su le rendre heureux. En général, on rajoute, qu’elle l’a bien cherché. Par contre, un célibataire qui a une relation avec une femme mariée, il est qualifié de Don Juan. Il est admiré, jamais on ne pense qu’il peut détruire un couple, la responsabilité de la séparation est attribuée à l’épouse qui est partie voir ailleurs .
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Ma mère, une fontaine d’amour, une maman algérienne dans toute sa dimension intérieure. Cette mère ne crie pas sa joie ni sa colère en public et retrouve sa verve naturelle, dans l’intimité de sa maison. Cette mère qui à force d’efforts a réussi à moins parler avec ses mains pour mieux s’adapter au monde dans lequel elle vit. Cette mère excessivement maternelle qui a su respecter les choix de sa fille. Cette mère si dynamique, si battante et qui a gardé malgré tous ses combats tant de douceur et de tendresse : Chafika
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Beaucoup de mâles algériens fonctionnaient exactement comme lui. Ils avaient été élevés avec ce modèle, pour eux, la tendresse, la douceur et même l’amour, c’étaient pour les femmes. Ils ne devaient pas passer pour des mauviettes.
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