AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782824641386
589 pages
City Editions (13/11/2014)
4.51/5   295 notes
Résumé :
L'actrice Rebecca Bradley arrive à Astbury Hall, un vieux manoir qui sert de décor au film qu'elle tourne. Dans la solitude de cette immense propriété de la campagne anglaise, Rebecca trouve enfin la paix, loin de la pression des médias. Quand elle se rend compte qu'elle ressemble étrangement à Lady Violet, la grand-mère de l'actuel propriétaire, elle décide d'en savoir plus sur le passé de cette étrange famille. Un jour, un jeune homme arrive à Astbury Hall. Il vie... >Voir plus
Que lire après La rose de minuitVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (55) Voir plus Ajouter une critique
4,51

sur 295 notes
5
42 avis
4
8 avis
3
2 avis
2
2 avis
1
0 avis
Quelle histoire !!! Quelle belle saga ! Parce que c'est de cela dont il s'agit !
J'ai beaucoup aimé, vraiment beaucoup car il y a l'Angleterre du XX° siècle, l'exotisme de l'Inde et aussi une histoire qui rejoint les autres à notre époque. le tout est bien ficelé, crédible, même si tout est fiction, bien écrit, passionnant...
Pour avoir regardé un peu les 4° de couverture des autres romans de Lucinda Riley, elle aime à évoquer les dynasties, les liens familiaux souvent complexes, particulièrement lorsqu'il y a des secrets.
L'héroïne ici est une jeune indienne dont on suit l'existence jusqu'à une dizaine d'années après son décès. C'est une personne exceptionnelle, en partie du fait qu'elle a un don familial qui se transmet à travers les générations et qui consiste en une musique qu'elle entend comme un présage qu'elle doit apprendre à interpréter. C'est aussi une femme très courageuse, pleine de ressources et de bons sens, intelligente, d'un caractère doux et aimant. C'est de son destin dont il s'agit, qui est intimement lié au destin de son amie qui sera comme une soeur pour elle avec ses avantages et ses inconvénients.
Ce que j'ai trouvé d'assez significatif à la lecture de ce roman, c'est que l'auteure semble dire que notre vie est libre dans la mesure de certains événements et circonstances qui nous mettent irrémédiablement sur tel ou tel chemin suivant qui nous sommes. C'est le cas assurément pour Anahita dont le destin la mène à devenir la demoiselle de compagnie d'une jeune princesse indienne du même âge, Indira. Cette dernière est un personnage fort également de l'histoire car elle est fiancée de par sa naissance à un Maharadja beaucoup plus vieux qu'elle dont elle ne veut pas. Et vue qu'elle a un caractère très affirmé, plutôt indépendant et exclusif, son avenir est loin d'être tout tracé comme sa destinée semblait l'indiquer. Elle sait voir en tout cas en Anahita une compagnie inespérée pour sa condition. Et le contraire est aussi vrai. La mère d'Indira est aussi un personnage fascinant qui apparaît comme une des plus belles femmes au monde que sa bonté vient magnifier. C'est une Maharani ! Une Reine dans son pays !
Nous suivons donc les premières années de ces jeunes filles en Inde qu'elles quittent ensemble pour suivre leurs études en Angleterre.
C'est là que le passé rejoint le présent car elles viennent passer leurs vacances scolaires à Astbury Hall, un très beau domaine avec un vieux manoir qui sert de lieu de tournage d'un film et dont le propriétaire héritier tombe sous le charme de l'actrice principale, magnifique femme, qui ressemble étrangement à sa grand-mère adulée, morte en couche lors de son premier enfantement alors qu'elle était encore en pleine fleur de l'âge. Elle avait marquée le lieu par son caractère de jeune femme riche venue d'Amérique avec sa légèreté, sa jovialité, son extravagance dans ses goûts et sa modernité contrastant avec le lieu au départ. Elle donnait une nouvelle vie au manoir.
C'est dans ce lieu que nous suivons aussi le devenir de cette actrice à notre époque donc qui demeurera au manoir durant le temps du tournage et qui suivra l'histoire de Anahita et Indira dans la lecture d'un manuscrit écrit par Anahita plusieurs années auparavant dans lequel elle s'adresse à son fils pour lui raconter son histoire, fils qui a été présumé mort en Angleterre avant qu'elle ne reparte en Inde et à laquelle elle n'a jamais cru.
Elle confia ce manuscrit à son arrière-petit-fils, Ari, au moment de sa mort pour qu'il retrouve son fils qu'elle sait encore vivant mais Ari, comme toute sa famille, n'y prête pas la moindre attention croyant qu'elle fabule, surtout avec l'âge. Dix ans se passe lorsque celui-ci ne trouvant plus aucun sens à sa vie, décide d'entreprendre les recherches qui le mène au manoir au moment du tournage du film. Lui et l'actrice s'y intéresseront dans une atmosphère parfois étrange et lourde qui ne cesse de s'amplifier de par l'attitude du propriétaire et de sa servante et de certains événements. C'est au manoir que nous suivons aussi l'histoire de coeur malmené de l'actrice et son intérêt pour le manuscrit.
Vous voyez que c'est un roman très riche et ceci n'est qu'une infime partie de tout ce qui se produit dans la vie de tous ces personnages.
C'est un roman dans lequel on voyage (j'adore !) au XX° siècle en Inde, dans un magnifique palais notamment, puis en Angleterre dans un très beau domaine avec son manoir avec un rythme agréable entre le passé dans la lecture du manuscrit et le présent durant le tournage du film. Nous sommes informés du passé en même temps que les personnages du présent c'est-à-dire l'actrice, Ari, l'arrière petit-fils d'Anahita, et l'héritier du manoir où a séjourné Anahita et Indira.
C'est donc une saga romanesque dans laquelle le suspense vient s'immiscer de plus en plus, et qui en fait un roman émouvant et magnifique.
Commenter  J’apprécie          92
Plusieurs mois après mon acquisition de ce roman, je me suis lancée dans sa lecture avant de subir la « hype » provoquée par sa réédition en ce début d'année. Au passage, la pub de l'éditeur comme quoi cela fait plus de dix ans que ce titre est indisponible est fausse. La preuve, je me le suis procuré chez France Loisirs il y a plus d'un an et contrairement aux idées reçues, pas besoin de faire partie d'un club pour acheter là-bas. Mais passons.

Avec Lucinda Riley, le plus souvent j'adore, et quelques rares fois je suis mitigée et ici je suis plus que mitigée. A tel point que j'ai lu la seconde partie du roman en diagonale.

Ce roman se construit une nouvelle fois sur le modèle de la double temporalité. de nos jours, une actrice célèbre se rend dans un manoir anglais afin de tourner son nouveau film. Elle va y trouver un propriétaire étrange qui lui révèle sa ressemblance avec l'une de ses ancêtres. Parallèlement à cela, nous suivons un jeune indien qui se lance sur les traces de la jeunesse de son arrière grand-mère afin de découvrir ce qui est réellement arrivé au fils de celle-ci. Il se rend donc en Angleterre où son arrière grand-mère a vécu au début des années 1920. La partie dans le passé proposera donc de suivre la vie de cette ancêtre indienne.

J'ai bien aimé la première partie du roman qui nous propose de suivre la jeunesse d'Anahita au sein de l'Inde du début du XXème siècle. D'habitude, les récits de jeunesse ne sont pas ce que je préfère mais je trouve que l'autrice a réussi à rendre ce passage intéressant. Même si j'y ai décelé quelques éléments qui allaient finir par m'exaspérer. A savoir le caractère « bonne pâte » de l'héroïne. Dans son enfance, elle se fait une amie princesse. La narratrice plus âgée ne se fait pas d'illusion quant au caractère obsessionnel de cette amitié mais ce n'est pas parce qu'elle le dit que cela rend cette relation moins problématique pour autant. En effet, cette chère princesse aime tellement sa nouvelle amie qu'elle fait caprice sur caprice pour que celle-ci ne la quitte plus. Elle ira jusqu'à déraciner Ana pour assouvir son envie, comme une petite fille qui veut traîner sa poupée de partout. Et le comble de cette relation humaine ? C'est que lorsqu'elle ira étudier en Angleterre, cette si possessive amie délaissera le joujou Ana au profit d'autres jeunes filles beaucoup plus amusantes à son goût. Et cela ne dérange pas Ana. A aucun moment. Elle comprend ce comportement et l'accepte sans rechigner. Donc Ana a beau être un personnage positif, une gentille fille intelligente et empathique, sa non-réaction face à son instrumentalisation l'a rendue niaise à mes yeux. Niaiserie qui s'est accentuée suite à sa rencontre avec Donald.
J'avais souvenir que les relations amoureuses étaient mieux construites dans les autres romans de l'autrice mais peut-être est-ce ma mémoire qui me fait défaut. Ici, ils se rencontrent, on dit qu'ils passent du temps ensemble (mais ça représente un paragraphe dans le roman) qu'ils s'apprécient puis, quelques années plus tard, qu'ils tombent amoureux (là encore en un paragraphe). C'est bien maigre pour l'histoire d'amour qui est au centre du récit. Donald est ainsi un personnage qui n'a pas d'importance si ce n'est pour son rôle de futur géniteur du fils d'Ana et des problématiques interraciales qui rendent leur relation impossible et donc tragiquement tragique. Ce n'est pas parce que c'est tragique que c'est forcément beau, encore faut-il que cela soit bien écrit. Et là encore, dans cette relation obsessionnelle, J'ai donc trouvé la peinture des relations humaines bien peu crédible, détestable, et surtout écrite d'une manière très superficielle. A partir de ce moment-là, je ne prenais plus aucun plaisir à suivre l'histoire d'Ana qui était devenue méprisable à mes yeux. Et on ne peut pas dire que Rebecca, de la temporalité contemporaine, s'en sortait mieux. Elle aussi se faisant manipuler sans grande résistance. J'avais juste envie de les secouer, j'ai donc décidé de passer à l'avance rapide, étant toujours de celles qui rechignent à abandonner une lecture.

Ce roman fut donc une immense déception. Je n'avais pas le souvenir que les écrits de Lucinda Riley étaient empreints d'une si grande niaiserie au niveau des relations entre les personnages. La grandiloquence ne fait pas la grandeur. Ainsi, les émotions décrites pâtissent de cette manière d'écrire les événements où tout est dit mais où rien est montré .

Cela faisait longtemps que je n'avais pas lu du Lucinda Riley et je ne sais pas si c'est moi qui ai mûri en tant que lectrice - sans doute, peut-être – ou si les écrits lus auparavant me correspondaient un peu plus. Mais, mon dieu, que cette lecture fut une cruelle désillusion ! Je pourrai la résumer de cette manière « Comment la frustration née d'une indisponibilité du récit pendant de nombreuses années aboutit à une grosse déception » Ne faites donc pas comme moi. Ne vous précipitez pas sur ce titre sous prétexte qu'il n'est plus édité depuis longtemps, prenez le temps de lire son résumé, voire même des extraits, pour voir s'il est susceptible de correspondre à vos attentes.
Commenter  J’apprécie          20
Une vielle dame indienne prête à mourir laisse tout un écrit du parcours de sa vie à l'un de ses arrières petits fils.
Anahita a vécu ses jeunes années en Inde dans un palais avec son amie Indira. Un peu d'études en Angleterre leur feront découvrir la vie au pays et connaître des gens qui auront une forme d'incidence sur leur vie future.
Une bien belle histoire à découvrir de par ses liens transgénérationnels et pour lesquels l'arrière petit fils, Ari va devoir découvrir au fil de l'intrigue dans le domaine d'Astbury Hall.
L'écriture est très fluide et l'alternance dans le temps au fil des chapitres est très bien tenue et s'enchaîne tout naturellement.
J'aime beaucoup le côté romancé et captivant de cette auteure et qui sait au mieux relater l'ambiance anglo saxonne des domaines bourgeois.
Commenter  J’apprécie          150
Roman réédité par Charleston avec une couverture digne des contes des Mille et Une nuits.
Une très belle saga familiale à double temporalité qui vous emmènera de l'Angleterre au pays des Maharadjahs.
Une intrigue qui tient le lecteur en haleine comme savait les écrire Lucinda Riley et... beaucoup d'amour !
Même si j'ai passé un très bon moment de lecture, ce roman n'est pas mon préféré de l'auteure.
Commenter  J’apprécie          170
Le prologue nous invite à Darjeeling en Inde, en février 2000. Anahita, une vieille dame a l'esprit affuté, fête ses 100 ans entourée des siens. Elle sait que sa fin est proche, comme elle sait à quel arrière petit fils elle va confier aujourd'hui une partie de son histoire que sa famille ignore…

La suite nous propulse en 2011 a Astbury Hall, un vieux manoir dans la campagne anglaise, et lieu de tournage d'un film où Rebecca, jeune actrice américaine en pleine ascension, est tête d'affiche. Logée sur place, son hôte lui montre un jour le portrait de sa grand mère, Lady Violet avec laquelle elle se découvre une étrange ressemblance. Elle croise aussi en ces lieux, un jeune homme qui vient de Bombay pour combler une partie du passé de son aïeule aujourd'hui décédée. Elle aurait vécu dans ce manoir au début du XXe siècle….

La rose de minuit est une intrigante fresque multi-generationnelle à double temporalité. J'ai adoré la partie de l'histoire qui relate l'enfance de la jeune et douce Anahita qui, par amitié pour la princesse Indira, devient sa demoiselle de compagnie. Un lien indéfectible qui va sceller leurs destins. le récit nous dévoile aussi toute la richesse culturelle d'un pays qui était sous domination britannique à l'époque. Mais malgré le faste de la vie dans un palais de maharadja, il est des traditions et coutumes qui peuvent contrarier les projets d'avenir d'une princesse rebelle…

Pour découvrir le fil rouge qui relie ces personnages, il faut attendre de découvrir les événements qui se sont produits en Angleterre, en ce début de XXe siècle marqué par la grande guerre, lorsqu'Indira et Anahita ont decidé d'y poursuivre leurs études….

Dans ce chassé-croisé temporel et géographique, et dans des décors si bien décrits qu'ils en deviennent visuels, le voile va peu à peu se lever sur les secrets et le passé de deux familles aux destins contrariés. Un roman captivant et rythmé, qui alterne entre ombre et lumière et qu'on ferme à regret.
Commenter  J’apprécie          80

Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
— Tiens, dit-il un jour en descendant de Glory à la robe si brillante et en me tendant une minuscule plante couverte d’épines. Je t’ai apporté un rosier. Le jardinier d’Astbury était en train de replanter les massifs et il m’a dit que celui-ci était un spécimen très rare et exotique appelé « rose de minuit ». J’ai tout de suite pensé à toi. (Il sourit et m’embrassa.) Et si nous allions le planter ? Peut-être dans le jardin à l’avant de la maison ? suggéra-t-il.
Commenter  J’apprécie          20
— Oui, il y a beaucoup de ça aussi, admit Ari. Mais quand on vit dans une seule pièce, avec ses parents âgés, son mari et ses enfants, et seulement quelques roupies pour acheter un peu de riz, il faut une sacrée foi pour supporter de telles conditions. Ici, en Occident, la foi en quelque chose qui nous dépasse n’est plus si nécessaire. Le confort physique – le matérialisme si vous préférez – est l’ennemi de toute spiritualité sérieuse. C’est mon opinion, en tout cas. Tant que nous sommes au chaud et bien nourris, nos âmes peuvent être vides sans que cela compromette notre survie. Et, comme je l’ai découvert récemment, c’est là la plus grande des pauvretés, ajouta-t-il en soupirant.
Commenter  J’apprécie          10
J’ai beaucoup réfléchi au cours des derniers jours, me demandant pourquoi les jeunes semblent si mal à l’aise quand ils sont contraints de côtoyer les vieux. Ils pourraient apprendre tellement de nous. J’en suis arrivée à la conclusion que notre présence physique si fragile leur faisait prendre conscience de ce que leur réservait l’avenir.
Commenter  J’apprécie          10
Mon fils, j’ai compris depuis que la jalousie entre femmes est rarement inspirée par l’intelligence supérieure de l’une d’elles, sa position dans le monde ou le nombre de bijoux qu’elle conserve dans un coffre-fort. Une femme éveille surtout la jalousie des autres par sa capacité à charmer les hommes.
Commenter  J’apprécie          10
Je me promis à cet instant qu'un jour je gagnerais suffisamment d'argent pour posséder tous les livres que je désirais.
Commenter  J’apprécie          10

Videos de Lucinda Riley (25) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Lucinda Riley
« La Sœur à la perle - Les Sept Sœurs, T4 » de Lucinda Riley lu par Kelly Marot l Livre audio
autres livres classés : secrets de familleVoir plus
Les plus populaires : Littérature étrangère Voir plus


Lecteurs (971) Voir plus



Quiz Voir plus

Le textile en s'amusant

Savez-vous quelle est la plus ancienne fibre textile dérivée du pétrole ? Indice : cette matière a rapidement pris sa place dans l'histoire du vêtement féminin.

le nylon
le feutre
le ramie

10 questions
150 lecteurs ont répondu
Thèmes : textile , Textiles et tissus , industrie , plantations de coton , culture générale , vêtements , habillement , détente , maillot de bain , laine , humour , Chanvre , confection , Fibres textiles , laine , grande-bretagne , histoire , indeCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..