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Si les deux premières "Méditations métaphysiques" m'ont bien plu, les quatre suivantes m'ont semblé inintéressantes ; c'est-à-dire que le commencement de la pensée de Descartes me semble digne d'intérêt, mais que la suite me semble nettement moins intéressante : il s'agit d'une sorte de monologue sur l'existence et la nature de Dieu, dont je doute qu'il intéresse quiconque ( ou presque ), et un athée tel que moi, encore moins quiconque. C'est que l'auteur du "Discours de la Méthode" nous livre ici sa propre réflexion ( ou plutôt la réflexion d'autres qu'il contribue à étoffer et diffuser-puisqu'en réalité, on trouve la plupart des idées cartésiennes sur Dieu dans la théologie du Moyen-Age ) sur Dieu et c'est un long monologue, où il débat avec lui-même, pour déterminer ce qu'est très exactement Dieu, ce que lui fait Dieu, etc, et cela me fait penser au "Sermon sur la passion", de Bossuet, tellement les points abordés sont peu importants.
En revanche, comme je l'ai dit plus haut, j'ai eu beaucoup d'intérêt pour les deux premières méditations, qui concerne le fameux doute cartésien et l'affirmation "Je pense, donc je suis".
C'est vrai que le doute cartésien, de par son caractère total, en fait un peu trop ; je doute fort qu'il soit nécessaire de douter de tout.
Mais la tentative était colossale !... Quelle tentative que celle de Descartes, que de repartir de zéro et de tenter de reconstruire une conception du monde à partir de rien !...
C'est vrai qu'il ne faut pas douter de tout, mais lorsque regarde toutes les idées qu'on nous a plus ou moins implantées dès la jeunesse, même s'il n'est pas forcément nécessaire de les infirmer tous, les réexaminer s'impose parfois, non ?...
Une autre chose qui m'a beaucoup plu, c'est l'un des caractères les plus marquants de la pensée de Descartes, si marquantes qu'elle va donner l'adjectif "cartésien" : le caractère entièrement, totalement, raisonné ( je ne dis pas "raisonnable" ) de la pensée cartésienne.
C'est vraiment quelque chose qui m'a beaucoup plu que cet caractère logique dans la pensée de René Descartes !... Même si, j'ai eu parfois le sentiment qu'il utilise des arguments logiques-et pas les meilleurs possibles-pour justifier l'un de ces sentiments personnels, notamment lorsqu'il tente ( maladroitement ) de prouver l'existence de Dieu…
Bref, deux premières méditations méritoires et quatre autres qui le sont moins !...
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Les "méditations métaphysiques" ont beau être un texte absolument essentiel, pour toute personne souhaitant s'intéresser à la philosophie de René Descartes, elles sont loin de m'avoir convaincu !...
Certes, j'ai bien apprécié les deux premières "Méditations", mais, lorsque cela prend un tour plus religieux, je l'ai moins apprécié.
D'une part, je suis complètement athée, alors, autant dire, que, la religion, déjà, à la base, c'est pas trop mon truc...
Ensuite, j'ai eu l'impression que Descartes, dans ses raisonnements, demeurait superficiel, sans aller au fond des choses...
Une autre chose qui m'a dérangé, est l'impression que l'auteur a, souvent, dans les "Méditations", tenter de trouver des arguments pour prouver une thèse, au lieu de tenter de trouver la thèse, que prouve les faits ( qui deviennent, lorsque celle-ci est découverte, des arguments, en la faveur, de ladite thèse ).
Bref, j'ai bien aimé les deux premières "Méditations", où Descartes construit un raisonnement implacable et parfait, mais les méditations suivantes m'ont moins convaincu...
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Descartes, je n'avais jamais rien lu de lui, même au lycée, j'étais passé à travers son "cogito"...impensable quand même non!
Voilà cette lacune réparée...
Alors tout d'abord le cogito, le fameux" je pense donc je suis"...dit comme ça, ça en jette, alors on sa cale bien à l'ombre, on prend un bon rosé bien frais et on attaque....donc pour être il faut penser....Ok mais quid de tous les êtres qui ne pensent pas, ils n'existent pas? Donc les plantes par exemple, elles n'existent pas? Ou suis-je juste porté à les mépriser, tout ce qui vit et qui ne pense pas n'a donc aucune réalité??? pas sympa, pour les animaux non plus..encore que certains pensent sans doute...Non là M'sieur Descartes, j'accroche pas...
Pas grave, c'est surtout la troisème méditation qui m'intéresse...celle où il nous donne la preuve de l'existence de Dieu!!
Alors c'est quoi cette preuve...eh bien c'est simple, souvenez vous, je pense donc je suis, mais je pense pas complètement par moi même non plus...eh non... j'ai des pensées qui viennent de moi, mais y en a d'autres qui viennent d'ailleurs, externes en quelque sorte, par exemple, si je pense à un être parfait ( ah n'essayez pas de chercher ce qu'est un être parfait, il ne le dit pas, gardez à l'esprit que ce n'est ni vous et encore moins moi...) donc si je pense à cet être, c'est que cette pensée vient de l'extérieur, et comme on parle d'un être parfait c'est de Dieu dont on parle! Eh oui il n'y a que lui qui pouvait me suggérer qu'il existait!!! Alors... elle est pas terrible sa preuve, hein...Et donc, si je pense au père Noël, eh bien c'est que c'est le père Noël qui existe qui m'a foutu cette idée en moi, CQFD....
Après une telle démonstration, autant vous dire que j'ai été moins attentif au reste du livre...
Bon soyons indulgent, c'était il y a presque 400 ans et donc il y a certaines choses qu'il fallait absolument dire...et puis Darwin n'était pas passé par là non plus...Ce brave Descartes aurait du se contenter de la pensée Socratique qui consiste à dire" je sais qu'on ne sais rien"En clair, Descartes c'est pas ma tasse de thé....
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Plus encore que le « Discours de la méthode », les« Méditations métaphysiques » de Descartes constituent les fondements de la philosophie cartésienne.

L'ouvrage est certes difficile d'accès mais révèle toute l'exhaustivité d'une pensée alliant ferveur religieuse et obsession maladive d'une application minutieuse des méthodes mathématiques pour démontrer de manière irréfutable la véracité de ses positions.

Philosophe de l'esprit, de l'abstraction mathématique, ambitionnant de décrire totalement le monde par un système de causes et d'effets, Descartes incarne bien pour moi la puissance de la pensée occidentale nourries de sciences.

D'un point de vue de profane ne maitrisant pas tout les subtilités de la rhétorique, la longue série d'objections et de réponses (près de quatre fois la taille du traité original !) a parfois été difficile et fastidieuse à décrypter et n'a recelé ses lumières (partielles) qu'après de longues lectures parfois laborieuses.
Lien : https://lediscoursdharnois.b..
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Pour critiquer Descartes, Kant devait avoir un sacré bagage intellectuel et un sacré esprit analytique.

En effet, pour se permettre de critiquer une oeuvre, il faut avant tout la comprendre. Or, je dois le reconnaître n'avoir pas tout compris des méditations métaphysiques. A défaut de critiquer l'oeuvre, je partage donc mon ressenti.

Si les premières méditations sont plutôt claires et amènent le lecteur à réfléchir sur la réalité de son propre savoir, Descartes devient plutôt complexe lorsqu'il commence à démontrer l'existence de Dieu. Il démontre cela de trois manières différentes. A mon sens, l'argument ontologique n'est pas convaincant (Dieu existe parce qu'il est parfait et sans l'existence, il ne le serait pas).Le premier prémisse n'est pas prouvé et est un postulat (Dieu est parfait).

La seconde preuve de l'existence de Dieu consiste à dire que l'idée de perfection n'a pu être mise dans nos esprits finis que par Dieu car nous n'avons pas les capacités innés de penser la perfection divine. L'argument me convainc peu car on pourrait dire de même du Père Noël finalement.

Enfin, la dernière preuve est celle qui consiste à dire que "l'existence propre à chaque homme ne tient pas de l'homme lui-même puisqu'il se serait créé parfait et ainsi, il serait Dieu. Elle ne peut donc être attribuée qu'à Dieu, être parfait." Même si elle ne me convainc pas non plus, je dois admettre ne pas la comprendre suffisamment une fois contextualisée dans le livre pour me permettre quelque réfutation.

Mais Descartes ne cherche pas seulement à démontrer l'existence de Dieu. Non, au fil des méditations, on y découvre la distinction cartésienne entre le corps et l'esprit, le doute méthodique, les notions métaphysiques de base, la nature du vrai et du faux... Les Méditations Métaphysiques reste un ouvrage intéressant et utile à soi-même bien que par moment difficile à comprendre.
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Livre que j'avoue n'avoir pas su apprécier dans son ensemble. Ces démonstrations ne m'ont pas réellement convaincues, l'introduction me semble un résumé bien suffisant et je me suis arrête à la quatrième méditation. Mais les théories qu'ils posent ont eu une réelle portée sur toute la fondation de notre société, vision qui doit à présent être dépassée ? Merci Merleau Ponthy ! En tout cas c'est un livre que je ne conseille pas pour une entrée dans la philosophie qui aurait plutôt tendance à un dégoût pour cet matière dont on a tellement à apprendre !
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« Je pense, donc je suis » : cet aphorisme de Descartes parachève une étape cruciale de sa pensée. le philosophe détaille sa théorie en latin dans les Méditations métaphysiques, rédigées à l'intention des lettrés, et en français dans le Discours de la méthode, une version destinée au peuple.
Descartes part d'un constat simple : nous ne pouvons rien tenir de ce qui nous entoure pour assuré. Il en prend pour preuves les mirages, les illusions d'optique et toutes les interprétations fausses de la nature. Afin d'atteindre une connaissance certaine, il doit d'abord détruire toutes ses idées, au moyen du procédé cognitif du doute méthodique.
Alors que plus aucun savoir n'existe en lui, il trouve cependant une évidence : l'activité de pensée ne peut se faire dans le vide. Elle suppose un sujet qui réfléchit.
« Je pense, donc je suis » affirme donc l'existence de deux choses : un « moi » et des idées qui l'habitent. À partir de là, et aussi de la foi en l'existence d'un Dieu que Descartes ne peut laisser de côté – Inquisition oblige peut-être –, le philosophe reconstruira tout l'édifice du savoir.
La théorie de Descartes fonde l'idéalisme, un des grands courants de la philosophie de la connaissance. Au contraire du matérialisme, pour qui l'objet existe vraiment hors de nous, pour l'idéalisme, la seule réalité sûre est celle de nos pensées. Pour mener ce raisonnement aussi loin que l'idéaliste absolu George Berkeley, peut-être rien, hors de moi, n'existe-t-il – hormis Dieu, complétait toutefois lui aussi cet évêque irlandais du dix-huitième siècle.
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Descartes ouvre son discours de la méthode par cette affirmation « Le bon sens est la chose du monde la mieux partagée. »
L'idée selon laquelle Descartes exprimerait là une certaine confiance dans le jugement des hommes doit être tempérée par la phrase suivante que l'on a tendance à oublier : « Car chacun pense en être si bien pourvu que ceux mêmes qui sont les plus difficiles à contenter en toute autre chose n'ont point coutume d'en désirer plus qu'ils en ont. »
Autrement dit, cette croyance en l'infaillibilité de notre « bon sens » pourrait altérer la qualité de notre jugement si l'on s'y fiait aveuglément. Selon Descartes il ne faut pas se satisfaire de ce bon sens, il faut bien conduire sa raison pour accéder à la vérité.

Comme souvent avec Descartes on commence par un truisme (par exemple : Je pense, donc je suis) et on débouche finalement sur une réflexion profonde. En effet, si tout le monde possède à un degré égal le bon sens, autrement dit la raison, alors comment se fait-il que sur une même question qui n'appelle qu'une seule réponse nous ne soyons pas tous d'accord ? La question centrale vers laquelle nous conduit Descartes est « Comment accéder à la vérité ? ».

Cette question se pose avec encore plus d'acuité aujourd'hui notamment concernant le conflit en Ukraine ou les thèses les plus contradictoires s'opposent. Dans ce contexte la lecture de Descartes peut nous aider à mieux penser. "Ne recevoir aucune chose pour vraie que je ne la connusse évidemment être telle " nous dit-il dans son discours de la méthode.

Après son discours de la « méthode pour bien conduire sa raison » (1637) Descartes complète et affine sa pensée dans son livre « Méditations métaphysiques » (1641). Il nous invite à douter de tout, du corps, des objets qui nous entourent, de la réalité des phénomènes que l'on observe, etc. Descartes espère trouver au moins une chose dont il ne puisse douter et sur laquelle il pourrait s'appuyer pour en déduire d'autres faits indubitables. Il parvient ainsi à sa première découverte : si je doute c'est que je pense et si je pense j'existe (formulation dans les méditations métaphysique), je pense, donc je suis (formulation dans le discours de la méthode qui est antérieur), cogito ergo sum, première vérité fondamentale. Il s'attaquera ensuite à la question de l'existence de Dieu et s'interrogera sur l'esprit et le corps pour en déduire que l'esprit est séparé du corps.

Son oeuvre rédigée dans un siècle soumis à une domination de la doctrine chrétienne est néanmoins très moderne et selon certains philosophes, annonce le siècle des Lumières.
Il est considéré comme le père de la philosophie moderne en prônant des idées fondées sur l'expérience personnelle notamment avec la formule « je pense, donc je suis ». Il est le fondateur du rationalisme. Mais Descartes tant étudié à l'école n'en est pas moins critiquable. J'ai lu à ce sujet un excellent texte de Jean-François Revel, « Descartes inutile et incertain » dans lequel celui-ci dénonce les contradictions et les faiblesses de certains raisonnements de Descartes. En effet, explique Jean-François Revel, après nous avoir dit qu'il fallait douter de tout Descartes s'empresse de nous dire qu'il ne faut pas douter de Dieu fournissant la preuve de son existence par un simple raisonnement. D'autre part, il ne sépare pas la métaphysique de la science et cette confusion est le propre du cartésianisme « c'est donc en vertu d'un contresens historique presque incompréhensible qu'on a pu accréditer cette idée que le discours de la méthode marque le début de la révolution intellectuelle moderne ».

En cette période trouble, dans un monde en folie, il me semble que la lecture de Descartes, infatigable chercheur de vérité, pourrait être utile pour nous aider à retrouver le chemin de la raison.

Pour une introduction à la pensée de Descartes, je vous recommande les vidéos de « Monsieur Phi » sur YouTube, c'est un excellent vulgarisateur de la philosophie. Ces explications sont claires et amusantes.

— « Méditations métaphysiques », Descartes, le livre de poche (1997), 315 pages
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Classique de la philosophie, cet ouvrage m'a paru tantôt brillant, tantôt immensément décevant.
Il faut dire que Descartes commence fort : dès son prologue, il affirme que le lecteur est sur le point de découvrir, en lisant ces quelques dizaines de pages, les preuves de l'immortalité de l'âme et de l'existence de Dieu. Rien que ça ! La déception est encore plus prévisible que dans "Lost", c'est dire.
Après un abrégé des méditations à suivre qui est loin d'être inutile, on est plongé tout de suite dans la première méditation. Et celle ci est à mon sens la plus intéressante : réalisant que l'essentiel de ses repères se fonde sur des préjugés acquis généralement dès l'enfance, Descartes entreprend de tout remettre en doute pour voir si, au final, il n'y aurait pas quelque chose qui soit indubitable, donc vrai. La démarche est soigneusement expliquée (le "mauvais génie" imaginé est une idée très forte, à laquelle, je pense, nous avons tous déjà songé sans la mettre précisément en forme) et l'expérience se révèle productive : A la seconde méditation, Descartes aboutit au fameux cogito, génialement démontré, qui parait presque impossible à contester dans son ensemble et auquel chaque individu semble pouvoir aboutir à la suite d'une méditation similaire.
Mais les choses se corsent. Tout échauffé par ses premières conclusions, Descartes s'approche vite du soleil en souhaitant démontrer l'existence de Dieu. On rit doucement, mais le livre inclut d'exclure tout préjugé pendant sa lecture. Alors l'on suit le raisonnement cartésien, on se laisse bercer tranquillement, attendant de voir ou il pourrait mener.
Réponse : A pas grand chose. Les "preuves" de l'existence de Dieu (car il y en aurait plusieurs !) sont assez faibles, très contestables et mêmes réfutables, sont donc tout sauf des preuves, sinon des syllogismes imparfaits. Et l'ennui de l'ouvrage, c'est qu'il se fonde entièrement, à partir de cette troisième méditation, sur le principe que Dieu existe (puisque Descartes pense l'avoir prouvé). Immortalité de l'âme et sa distinction avec le corps, réflexion sur le vrai et le faux... Tout cela n'est absolument pas convaincant, presque complétement inintéressant pour qui n'est pas un fervent croyant et n'a pas été convaincu par les raisonnements précédents : là est l'immense faiblesse de ces méditations, et l'explication évidente de l'ennui qui s'empare de beaucoup à la lecture de celles ci.

Je retiendrais donc surtout de cet ouvrage la fameuse expérience du doute, génialement présentée, avec une humanité des plus sincères qui vient affronter parfois cette philosophie (ce passage touchant où Descartes exprime son envie de retomber dans l'illusion qui parait bien plus facile à vivre) et l'aboutissement au très intéressant cogito.
Dommage que la suite ne soit pas aussi bonne, mais au moins aura-t-il essayé, et même dans ce que je considère comme des erreurs ou des passages très faibles dans l'argumentation, la volonté et l'intelligence de certains propos sauvent cette fin d'ouvrage.
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De toute ma vie je n'ai lu livre plus ennuyeux,plus creux,je préfère de loin le génie de Pascal que les bavardages de Descartes.
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