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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Les romans pour adolescents abordent souvent avec gravité des sujets de société, c'est le cas pour celui-ci. Jeanne, 16 ans, va passer des vacances chez sa tante qui habite dans la vallée de la Roya. Et elle qui ne connait des migrants que ce qu'elle a vu ou entendu dans les médias, découvre cette vallée où une grande partie de la population se mobilise pour venir en aide à toutes ces personnes. D'abord étonnée que l'on donne autant de son temps libre pour des gens que l'on ne connait pas, elle va bien sûr peu à peu prendre la mesure de ce drame et tout naturellement les aider. Ce roman décrit quelques jours de la vie quotidienne dans cette vallée, et aussi l'état d'esprit de Jeanne qui sort d'un chagrin d'amour et va réussir à l'oublier grâce à ces rencontres. L'auteur a trouvé a trouvé le ton juste, ni misérabiliste, ni trop militant, pour parler de ce sujet. A noter la belle illustration de couverture de Baudoin.
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Une ode à la générosité, à l'humanité et à l'engagement ! Pour rédiger cet ouvrage, Sylvie Deshors a rencontré des personnes aidant régulièrement les migrants dans la vallée de la Roya. Celles-ci lui ont confié leurs expériences… Et cela se sent ! Les portraits de « La vallée aux merveilles » semblent crédibles et sensibles, en particulier Ronan et la tante « Miette ». On a là un bel hommage à ces aidants. Ces derniers ont également raconté le vécu de ceux qu'ils ont assisté. Or, les récits narrés par les personnages secondaires sont généralement très forts, réalistes et terribles : violence, viol, esclavagisme, guerre, peur, faim, … Même si l'on ne rentre pas dans les détails puisqu'il s'agit d'une oeuvre pour adolescents, les émotions sont palpables. Ces familles, ces femmes et ces mineurs traversant les pays sont vraiment pleins de courage ! J'espère que ce texte saura sensibiliser le jeune public et lui ouvrir les yeux sur une réalité que l'on a tendance à oublier en ces temps troublés…

L'histoire met en scène Jeanne, une adolescente perdue et au bord du gouffre suite à une rupture qui s'est mal terminée. Cette peine de coeur l'a traumatisée, si bien que la demoiselle va parfois se montrer renfermée, un peu égoïste, irritable et à fleur de peau. Alors qu'elle quitte Lyon durant les vacances de novembre pour se rendre près de Nice chez sa tante, elle ne supporte pas les absences de cette dernière. Où va-t-elle en pleine nuit ? Que cache-t-elle ? le secret ne tarde pas à arriver : avec quelques habitants, Miette fait partie d'une association pour venir en aide aux réfugiés. À ses côtés, Jeanne va découvrir un monde dont elle avait peu connaissance, si ce n'est grâce aux médias. La détresse de ces personnes va lui faire l'effet d'un uppercut, si bien qu'elle va oublier progressivement ses propres soucis et emprunter le chemin de la résilience. En plus de lui faire ouvrir les yeux, cette expérience va lui permettre de faire une pluie de rencontres. Elle va également apprendre à mieux connaître sa tante mystérieuse, mais attentionnée, déterminée, gentille, un brin loufoque et, surtout, terriblement attachante.

En plus de la quête identitaire, de la reconstruction, de l'immigration, des idées reçues/jugements hâtifs, de la tolérance et de l'entraide, l'auteur va aborder d'autres sujets comme l'écriture en guise d'exutoire. Jeanne, adore écrire de la poésie libre. Cet acte lui permet de poser ses problèmes noir sur blanc et d'aller de l'avant. J'aime beaucoup le concept et j'espère que cela donnera des idées aux lecteurs… « La vallée aux merveilles » aborde donc de très bonnes thématiques qui parleront à tous les publics. Cela dit, j'ai trouvé dommage que Sylvie Deshors ne montre que les bons côtés de l'aide aux migrants. Les aspects négatifs sont à peine mis en avant. Il semble presque bien d'agir dans le dos de la police. de plus, on ne montre que de bonnes personnes. Olivier Norek, à qui on doit le très bon polar « Entre deux mondes », nuance un peu plus les personnalités des migrants. Tous ces réfugiés ne sont pas forcément sympathiques. Leur caractère initial, ce qu'ils ont vécu et la terrible route qu'ils traversent ont parfois fait d'eux des êtres remplis de violence, de pillage et d'irrespect. Pour reprendre Sylvie Deshors : « Partout, il y a des bons et des mauvais. ». Cela s'applique aux aidants les rescapés, aux autres citoyens, aux agents de la loi et aux migrants.

Par ailleurs, je regrette que l'on survole certains sujets que cela concerne les migrants (les difficultés de ces traversées, les risques encourus pour les aidants, le regard des autres villageois), l'héroïne (le harcèlement sur les réseaux sociaux) ou sa tante (son vécu familial). Ainsi, il me manque beaucoup d'éléments pour avoir un coup de coeur. Cela dit, malgré ces points négatifs, j'ai apprécié cette lecture qui a le mérite d'aborder des sujets peu communs en littérature et qui permettra de sensibiliser le lectorat adolescent à une cause humanitaire actuelle aussi complexe que sensible.
Lien : https://lespagesquitournent...
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Un roman plein de générosité, au coeur d'une nature sauvage mais apaisante.
Quand Jeanne arrive au petit village de Saorge dans les Alpes, le "cocon" où vit sa tante tout près de la frontière italienne, elle n'a que faire de ces histoires de migrants qui s'infiltrent en France par les chemins de montagne. Elle sort d'une rupture compliquée et ne pense, égoïstement, qu'à sa souffrance personnelle alors que sa tante "souffre de la souffrance du monde". Comme la plupart d'entre nous (soyons honnêtes), l'adolescente ne se sent guère concernée par autre chose que "le confort de ma vie actuelle". Elle est là pour profiter de la beauté de la nature, que l'auteure dépeint d'ailleurs avec beaucoup d'engouement.

Mais à force de voir "des vies arrachées, des familles fracassées", d'entendre "leurs récits tellement douloureux", c'est le déclic: "Je ne peux pas continuer à pleurer sur moi, à me plaindre". Jeanne commence à suivre Miette (et un certain Ronan) dans ses actions, transporter les migrants en lieu sûr, récolter des aliments pour l'épicerie solidaire, filer un coup de main au refuge de l'oliveraie. Miette, comme beaucoup d'autres au village, se consacre entièrement à son rôle d'aidant. A ses côtés, Jeanne réalise l'ampleur de la situation mais fait aussi de belles rencontres, d'un côté comme de l'autre.

Parmi les immigrés, beaucoup d'Africain(e)s qui ont appris à "positiver avec ce qui nous bouleverse plutôt que de se laisser abattre". La jeune fille est impressionnée par leur courage ("Tu ne peux pas imaginer tout ce que m'apportent ces êtres dignes qui ne font que passer") et fascinée par leurs récits de vie qui lui font découvrir leur quotidien, leurs traditions ("Tu vois comme les choses les plus simples peuvent faire du bien"). Ces moments "de partage, de joie, d'échange" avec migrants et aidants vont lui donner la force d'affronter son "histoire d'amour ratée" (que j'ai trouvée un peu excessive, ce sont beaucoup de sujets graves pour un si petit livre) et l'ouvrir aux autres: "L'important, c'est d'agir avec son coeur, son honnêteté".
Un roman qui donne envie d'agir!
Lien : https://www.takalirsa.fr/la-..
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Jeanne 16 ans, va passer ses vacances de Toussaint chez sa tante qui vit un peu isolée dans les Alpes, pour se remettre d'une rupture amoureuse qui s'est apparemment mal passée. Là-bas elle va découvrir le sort des migrants qui franchissent la frontière, et la solidarité dont les gens peuvent faire preuve.
Il y a des choses qui m'ont beaucoup plus. L'attitude de Jeanne d'abord. Elle n'a rien contre les migrants, mais elle voit ça de loin, comme si cela ne la concernait pas. Son regard va évoluer, mais c'est cette première attitude qui me semble particulièrement réaliste pour la majorité de la population, la majorité silencieuse. Quand les situations nous semblent lointaines, le plus facile est encore de ne pas se sentir concernés.
La solidarité dont fait preuve le village est touchante. Cependant je suis sceptique quand à cette quasi unanimité dans la générosité. On voit rapidement une opposition, pas plus. Sinon les autres habitants ouvrent leur vie, leur maison, leur temps aux migrants. Je suis peut-être trop cynique ? C'est possible, et tant mieux si c'est le cas.
Le personnage de la tante est intéressant. Elle est militante, mais n'essaie pas de convaincre sa nièce à tout prix. Elle lui montre l'exemple, mais veut qu'elle se préserve aussi. Elle n'est pas dans le manichéisme : moi j'ai raison et les autres ont tort et sont méchants.
Je trouve tout de même que le roman est un poil trop "positif" (bien que ce terme soit un peu déplacé vu la situation dramatique qu'il décrit). Les aspects plus négatifs sont juste survolés, et j'aurai aimé qu'un ou deux soient plus approfondis (le harcèlement sur les réseaux, les risques pris par les migrants, les risques pris par les aidants, les oppositions à la solidarité).
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L'année dernière, en plein été, je lisais Mes nuits à la caravane de Sylvie Deshors. C'était une belle histoire, on y parlait reconstruction, danse, d'été indien. Pourtant je n'avais pas réussi à accrocher. Peut-être avais-lu d'autres romans avant ou après qui me l'avaient rendu moins sympathique. Je peux dire que La vallée aux merveilles, lui, m'a beaucoup touchée et je suis très fière de parler de ce roman sur mon blog.

Mon avis

Qu'il semble presque loin le temps où l'on parlait des migrants, de leur arrivée sur nos côtes, de la mer méditerranée « mangeuse d'hommes ». Aujourd'hui, la France s'est repliée sur elle-même, elle frémit, de peur sans doute, de rage, aussi. On parle alors de « gilets jaunes », de « crise climatique ». de femmes qui meurent tous les jours sous les coups de leurs conjoints ou d'hommes qui n'avaient sans doute rien d'autre à faire. Il y a tant de combats à soutenir, de batailles à mener. le monde est en train de péricliter et personne ne fait rien. C'est ce que beaucoup de personnes croient. Mais ce serait sans compter sans le courage, la rage de vivre, l'humanité, dont font preuve des hommes, des femmes et même des adolescents aux quatre coins du globe.

Envoyée chez sa tante, Miette, après sa rupture amoureuse difficile, Jeanne se souvient d'une femme forte, souriante et de ballades au clair de lune. Rien ne l'a préparée à ce qu'elle va rencontrer dans la Roya. Encore moins à ce que sa tante soit toujours absente et fasse des mystères sur ses entrevues nocturnes. Loin des réseaux, un silence qu'elle s'impose, Jeanne ne ressent que davantage la solitude qui lui colle à la peau. Autocentrée, souffrante de sa première rupture et surtout de la façon dont elle s'est terminée, elle n'a pas vraiment envie de comprendre ce qui se passe autour d'elle. Pourtant, désireuse de se rapprocher de sa tante, et de passer ses quelques jours avec autre chose qu'une chaise vide avec qui discuter, Jeanne fait un premier pas. Au fur et à mesure, elle découvre ce que sa tante fait de ses vacances dans la Roya : Aider. Aider avec un A majuscule, donner son temps, son toit, aider aux papiers, à passer, à dévier les contrôles policiers qui sont routiniers. Aider les migrants. Ceux dont on parle sans arrêt aux informations, du point de vue de la France, de l'Europe, de leurs moyens de transports. Que l'on compte en morts, en noyés, ou en réfugiés. Jamais en tant que personnes. Connaît-on leur visage ? leur nom ? leur histoire ? leur dialecte ? Non.

A travers ce roman, Sylvie Deshors lance un plaidoyer de l'humanité. Jeanne s'éveille doucement au monde qui l'entoure. Et Miette est une pure merveille. A la fois gardienne et conseillère, celle-ci veille à ce que sa nièce ne prenne pas toute la misère du monde sur ses épaules. Ne culpabilise pas d'être née dans le pays dans lequel elle est née. Juste à s'ouvrir, avec compassion, à ces récits qui ont traversé l'espace, les frontières et les pays. Vous l'aurez compris, on parle ici plutôt d'un roman initiatique, qui, bien qu'un peu didactique, attaque avec beaucoup de justesse le sujet des migrants et notre rapport à eux. Sans pathos. Sans tragique.

Jeanne est un personnage honnête. Pas trop bonne. Pas trop généreuse. C'est une adolescente dans son temps avec sa propre vision du monde. Elle peut parfois sembler égoïste à un regard extérieur…alors qu'elle se montre souvent le reflet de notre propre personnalité. du moins, c'est ainsi que je l'ai ressenti. Comme tout un chacun elle change au contact d'autres personnes, doucement, sans brusquerie. Au contact d'un Géant, ou de femmes venues d'un autre pays. Au contact d'un homme qui a perdu son ami dans la traversée. Au contact d'autres personnes, généreuses, lumineuses. On y suit le quotidien d'une association, d'une vallée au rythme des arrivées et des départs.

En résumé

La vallée aux merveilles est un roman assez didactique. Pourtant ce serait le résumer à si peu de choses. Ce serait oublier à quel point il peut se montrer juste et beau. Grand et généreux. Ce serait oublier les personnes à qui il rend hommage, aux migrants, aux aidants, et aux adolescents qui grandissent dans un monde en pleine mutation.
Lien : https://lesdreamdreamdunebou..
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Résumé :
Jeanne, 17 ans, vient de vivre un échec amoureux qui la plonge dans une déprime. Face à cela, sa mère la convainc de rejoindre sa tante, Nathalie dit "Miette". Cette dernière vit dans un village reculé du Mercantour près de la frontière franco-italienne.
Très rapidement Jeanne comprend que sa tante aide les migrants perdus dans la montagne.
Les deux jeunes femmes sont diamétralement opposées : l'une est ultra connectée, recentrée sur elle-même et développe un goût pour la culture urbaine, l'autre se tourne vers autrui et milite pour une plus grande justice allant jusqu'à se mettre hors la loi pour sauver un migrant.
Progressivement Jeanne découvre un microcosme où l'altruisme et la solidarité sont les maitres mots !

Avis :
Très belle plume qui sert un thème malheureusement d'actualité. Ce roman fait le focus sur une armée de l'ombre que représente ces personnes solidaires, dévouées et extrêmement humaines que l'on nomme les "aidants".
Néanmoins, j'ai peur que les préoccupations politiques ne soient pas adaptées au public de jeunes lecteurs : actions de la société civile VS mesures gouvernementales, par exemple.
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La thématique des migrants et de l'aide à leur apporter quand on habite aux frontières est ici posée de manière assez originale par l'autrice Sylvie DESHORS.
En effet, ce roman destiné aux adolescents, montre l'évolution de Jeanne, jeune fille de 17 ans, au début indifférente au problème des migrants car vulnérable et auto-centrée suite à une déception amoureuse, puis réticente à s'impliquer en découvrant l'ampleur des difficultés et enfin consentante pour s'engager et faire sa part à l'image du modèle donné par Miette, sa tante, tout entière dévouée à cette cause humanitaire.
Le récit, écrit de manière très fluide, livre aux lecteurs de magnifiques descriptions de la vallée de la Roya et des paysages sauvages et dangereux de la montagne. En même temps, il nous invite à réfléchir aux difficultés de l'exode, aux espérances folles des migrants et aux habitudes d'accueil de la vallée, en raison de sa situation géographique. Mais surtout, ce roman dévoile habilement le cheminement de Jeanne qui s'éveille peu à peu et dépasse ses difficultés personnelles.
Certes le ton est didactique et le récit ne montre qu'une facette des problèmes. Il se présente comme assez manichéen dans le traitement des personnages : les bons aidants s'opposent aux comportements des habitants égoïstes, les bons migrants subissent les violences de la police... Cependant, ce roman a le mérite d'éveiller un peu la connaissance des jeunes et leur conscience citoyenne alors qu'ils sont plus souvent centrés sur leurs soucis personnels et la gestion de leur image sur les réseaux sociaux. Ils découvriront ici que certains jeunes et des moins jeunes s'engagent au niveau associatif et politique et leurs convictions sont louables quand elles sont dictées par la générosité et l'urgence humanitaire.
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Superbe roman qui, à travers l'histoire d'une jeune fille meurtrie par une histoire d'amour qui s'est mal finie, nous conte des événements qui ont lieu dans notre pays, dans la vallée de la Roya. Pour ceux qui ne connaissent pas c'est un lieu de passage des migrants venus des quatres coins du monde pour fuir leur pays. Et dans cette région des personnes pleines d'humanité s'organisent pour les aider à traverser, les soutenir, les nourrir et créer de nouvelles fraternités. Magnifique. À mettre entre toutes les mains.
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Un livre au sujet important, pas assez approfondi dans la littérature adolescente. J'avais entendu du bien de ce livre, et la couverture, le titre, sont très attirants. J'ai d'ailleurs compris que la couverture était signée Edmond Baudouin, auteur/illustrateur avec Troub's de la superbe BD Humains, la Roya est un fleuve (qui va elle totalement en profondeur du sujet).
Mais revenons-en au roman de Sylvie Deshors, qui a passé du temps dans la vallée auprès des migrants et des aidants (bravo à elle pour cet investissement !). J'ai été déçue par ce livre, j'en attendais plus. Ce qui m'a déplu, c'est que j'ai trouvé le récit "plan plan", attendu. Tout est prévisible dans cette jolie petite histoire, qui parle du drame humain des migrants, certes, mais qui reste auréolé d'une coquille lisse. Je me suis ennuyée et j'ai trouvé les dialogues trop didactiques, pas naturels. J'ai davantage apprécié la lecture dans la dernière partie, à partir du moment où Jeanne se rend seule chez Manu et Laura. J'ai apprécié qu'ici, les choses se passent davantage en subtilité. Dans l'ensemble du livre, j'ai apprécié la description de la nature, des montagnes, ça m'a complètement donné envie de visiter ce coin, ça semble être un lieu hors du temps. Finalement les migrants en eux-mêmes sont peu approchés. C'est plutôt un portrait d'aidants qui est ici donnée, dans son aspect le plus lumineux. On entrevoit le prisme d'une autre société qui pourrait être plus humaine, vivant en harmonie avec la nature et avec les uns et les autres. C'est très bien que des livres comme ceux-ci puissent permettre d'ouvrir les consciences chez les adolescents et même si ce n'est pas un coup de coeur littéraire pour moi, je le conseillerais.
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Jeanne, Une jeune ado de pas tout à fait 17 ans envoyée en vacances dite de reconstruction par sa mère chez sa tante, découvre un monde qui lui est presque inconnu et surtout très éloigné de son environnement. Elle est assez autocentrée, blessée par son ex qui a mis en ligne des photos d'elle dénudées avec des hashtags désobligeants. Elle est obligée de s'ouvrir à un monde de souffrance et de force dans ce village des Alpes du Sud françaises qui aide et accueil les migrants. Sa tante lui permet d'oublier son moment de vie difficile et d'y faire face en étant plus forte, en prenant en compte la situation délicate de certaine population immigrée passant par le territoire français.
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