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sur 450 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  

Définition de l'expression "Madame Michu" "commère, ménagère, femme grossière, du peuple."







le soleil brille, j'ai repris mes balades en vélo, la forme revient peu à peu, et, comment dire ça tout en restant polie: il vaut mieux ne pas me chercher en ce moment, car mes neurones réagissent au quart de tour. Je suis une fille gentille, mais je défends une certaine idée de la littérature, autant dans mon activité bloguesque que dans ma pratique professionnelle.

J'ai hésité sur la rubrique dans laquelle classer cet article: j'ai pensé en créer une nouvelle, "coups de pieds au c... qui se perdent", mais finalement, non, je vais choisir "littérature", puisque l'auteure en question prétend en écrire.

Je ne donnerai pas son nom, cela lui ferait trop de publicité, quand tant d'excellents écrivains ne bénéficient malheureusement pas des méthodes marketing véreuses d'une maison d'édition qui ne mérite pas davantage d'être citée. Ceux qui suivaient mon ancien blogue la reconnaîtront sans doute , les autres s'en feront donc une idée totalement objective, à l'aune des déclarations de la dame sur les lecteurs qui lui font l'affront de ne pas apprécier sa prose (médiocre, mais ce n'est que mon avis Michudien)

Mais là n'est pas la question,car, pour être juste, certains blogueurs apprécient son "oeuvre". Ma foi, chacun ses goûts. Je respecte ses lecteurs, et le plaisir ou la joie qu'ils prennent à leur lecture. Mon beau-frère adore Marc Lévy, j'adore mon beau-frère, et je ne l'ai jamais traité de Monsieur Ducon. le problème, justement, c'est que l'auteure elle-même ne reconnaît pas aux lecteurs la légitimité de leur goûts, comme elle vient de le prouver, dans une entrevue récemment publiée (sur un site non officiel, car depuis sa sortie son livre est totalement ignoré de la critique professionnelle, allez savoir pourquoi...)

Voilà donc la question qui lui est posée, et sa réponse:




Lorsqu'on vous lit, on découvre un auteur assez cash, qui n'as pas peur des mots crus ou des situations très gore. Vous n'avez jamais eu peur de restreindre votre lectorat en faisant ce choix. Car tout le monde ne peux pas forcément supporter des scènes parfois vraiment très dures psychologiquement.


Et si ces scènes un peu dures ne sont le fruit d'aucune démarche (je ne cherche pas à intellectualiser mon écriture, je partage un ressenti, tout simplement) je refuse encore plus d'avoir celle de me censurer, d'arrondir les angles et de mettre trop de vernis pour ne pas déplaire à la majorité, voire lui plaire. Je ne suis pas une "faiseuse" et je pense que les concessions, quand il s'agit de créer, c'est ni plus ni moins de la compromission. Et ça, je ne peux pas. Peut-être ai-je un ego démesuré, mais je refuse de baisser ma culotte et de rogner mes mots, de renier ce que je pense. Vous savez, écrire c'est jouir d'une liberté formidable, on peut en effet aller très loin, plus que dans un film où l'image peut être un frein. Alors je n'ai pas envie de renoncer à cette liberté, ça me donnerait d'ailleurs l'impression de trahir mes lecteurs, de les prendre pour des cons si d'un coup je me mettais à écrire de façon plus sucrée. Et puis, si je ne plais pas à Mme Michu parce que je la choque trop eh bien tant pis pour elle et même tant mieux pour moi !



Passons sur le fait que certains seraient "choqués" par son roman, qui n'a absolument rien de choquant , et qui fait même sourire tant les situations sont naïves et caricaturales. Une mi-vierge mi-pute (Barbara Barbie, oui, c'est hilarant), un flic manchot (si si) mais pas si macho (ben tiens!), une mère abusive (fallait y penser), un jules maquereau qui s'appelle Raoul(ben...oui.), une poupée qui parle (euh...si) des discours pseudo sociologiques dignes d'un devoir de philo de terminale, et, pour couronner le tout, un incipit et un exipit si racoleurs qu'on se croirait dans un 50 nuances de grey version "bouh, je vais vous faire peur!!". Peut-être une gamine de dix ans pourrait se trouver incommodée, et encore...

Passons encore sur le langage soit-disant "cru"... Là encore, rien de cru (lisez le dernier roman de del Amo, Pornographia, que j'ai adoré, et vous comprendrez ce qu'est une littérature "crue et choquante" ) Ce n'est pas parce qu'on écrit "putain de merde" à chaque coin de page qu'on choque le bon peuple. Et ce n'est pas parce qu'on écrit du thriller qu'on doit se dispenser de savoir écrire...tout court.

Alors, quand cette auteure, qui , au bout de trois romans déjà, ne jouit d'aucune reconnaissance, ni officielle, ni populaire (son livre se vend mal malgré une campagne de pub digne d'un Marc Lévy en jupons, et également malgré des amis dans certaines sphères médiatico-télévisuelles qui considèrent la littérature comme un produit, et non comme un art, et qui font des "chroniques littéraires" comme d'autres déroulent du PQ), quand cette auteure, donc, qui, en d'autres circonstances, avait déjà fait preuve d'un manque total d'humilité, traite avec autant de morgue et de mépris les lecteurs qui osent ne pas apprécier son roman, moi, Madame Michu, au nom de toutes les Michu de ce bas-monde, je dis, dans le plus grand calme, et dans la plus grande sérénité, que le respect vis-à-vis du lecteur, c'est un peu comme le sourire du commerçant: obligatoire, et la moindre des choses.

Quelle que soit la valeur de l'oeuvre, cette déclaration, hautaine, profondément méprisante, et bête comme la pluie, ne peut que desservir la littérature et ceux qui, comme moi, l'aiment et la défendent.





Pour conclure, restons dans l'élégance et la finesse (pour se faire comprendre de l'autochtone, il faut bien employer son langage):





"Tu sais ce qu'elle te dit, Madame Michu?"





à bon entendeur...







nb: depuis la publication de l'article, je reçois des courriels regrettant que je ne cite pas l'auteure... Je le ferai sans problème, mais en privé. Merci de votre compréhension.

nb2: suite à un mail insultant de trop, dont l'origine ne fait pas de doute, voici les références: Ingrid Desjours, Sa vie dans les yeux d'une poupée.








Lien : http://culturelles.eklablog...
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Si vous êtes fans de l'auteure, veuillez ne pas lire ce billet ou du moins m'en excuser car je vous l'annonce sans aucun détour: j'ai détesté.

Violent, cru, et vulgaire, voilà les 3 mots résumant le mieux le bouquin ... Et son héroïne aussi invraisemblable que cela puisse paraître au file de l'histoire.

Je me suis ennuyée, profondément ennuyée. Entre l'histoire aux traits "grossiers" (un homme veut se venger des femmes et vice versa), les pseudos retournements abracadabrants venant parfois de je ne sais où, je dois bien avouer avoir plus d'une fois ressenti de l'agacement en poussant des "ah mais nannnnnnnnnnnn" bien sonore.
Et ces phrases ... lourdes de vulgarité sensée faire preuve de profondeur due la souffrance de Barbara (oh pardon de Barbie parce que Barbara ça fait vulgaire), tel ce morceau choisi: "Le fondement de l'humanité se trouve là, dans les cul qu'elle dépoile" ou encore "Les putes c'est comme le Mc Do c'est pas raffiné et ça a toujours le même goût"
Bref, j'en suis arrivée à tirer des conclusions ... Version thriller Madame Desjours et moi ne sommes pas faites pour nous entendre (j'insiste sur le thriller car j'ai très très très envie de lire Kaleb).

Mais aussi ...

- A côté de ce thriller, "partouze" de Yann Moix, c'est de la fine poésie sans aucune vulgarité

- Les "Nouvelles sous exctasy" de Frédéric Beigbeder mises en face de ce roman ont quant à elles des allures de "Contes du chat perché".



Lancez les tomates, déchaînez-vous, vous les fans ... Vous avez sans doutes d'excellentes raisons d'avoir aimé vu tout les coups de coeur donnés à ce roman ... Moi je passe mon chemin et m'en vais vers du moins .... du moins ça quoi!

Et j'ai donc, vous l'aurez compris, refermé ce roman sur un grand cris d'horreur ...
Lien : http://desmotssurdespages.ov..
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Je vais la faire courte, je viens de perdre une soirée à lire ce mauvais polar, je ne dis pas thriller, les seuls frissons qu'il m'ait procurés étaient rétrospectifs, relatifs au fait d'avoir pu m'imaginer que ce livre allait décoller. Trop de clichés, une intrigue qui ne tient pas la route, des scènes sensées être bouleversantes me font tomber le livre des mains. le flic principal est un nerveux, de retour au commissariat après s'être fait amputer la jambe il va mettre un coup de boule à un de ses collègues, top crédibilité, avant de se dévêtir et exhiber ses stigmates. L'héroïne, va passer de fille coincée à call girl tueuse suite à un viol qu'elle va occulter. Sa poupée, Dorian (on voit que madame a de la culture) va prendre sur elle les blessures alors que Barbara alias Barbie va s'épanouir en se prostituant, chercher l'erreur.
En résumé un style lourd, une intrigue faible, des personnages suintant le cliché, je n'ai rien trouvé qui puisse susciter autre chose que la consternation.
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Bon ben bof.
Pour commencer je n'aime pas dés que l'on ne touche plus terre, alors les poupées qui prennent vie et parlent, très peu pour moi.
Ensuite j'ai une impression de longueur, que les rebondissement n'étaient que de grossières invraisemblances et je n'ai pas compris ce qui justifiait cette vulgarité dans le vocabulaire choisi.
Lecture suivante.....
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Voilà,j'adore les polars, les vrais, les bons... John Harvey, marc Behm ou Henning Mankell, parmi d'autres, plein d'autres, qui savent écrire, raconter, effrayer, avec un vrai style, une originalité de narration et un grand sens psychologique des personnages, qui ne sont jamais... des caricatures !
On m'a offert ce livre pour Noël. Je l'admets, la 4ème ne m'aurait nullement donné envie de l'acheter... Et j'aurais eu raison... J'en suis à la page cent et quelques et... je m'ennuie profondément... Vulgaire, voire scatologique de bas étage sans raison, foisonnement de clichés en tous genres,personnages rasoirs et caricaturaux, par principe j'irais au bout,mais Bon Dieu ! Vivement que cela arrive !
Pour la petite histoire, la personne qui me l'a acheté, et qui ne l'a pas lu d'ailleurs (je ne le lui prêterai pas, j'ai pitié d'elle), me l'a acheté parce qu'elle a entendu une critique dithyrambique d'un libraire critique à la télé... Voilà pourquoi je ne regarde plus la télé... Tous les goûts sont dans la nature, et franchement, cette auteure va disparaitre vite fait de ma bibliothèque !
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Je m'incline, lecteur, c'est too much pour moi. Je rengaine le bouquin illico presto au bout de quelques chapitres, incapable d'aller plus avant après cette scène initiatique de viol particulièrement moche. Et ça n'est pas tout, le style m'a semblé plat, les personnages aussi.

Bon OK, t'as raison, je vais bien vite en besogne, je n'ai rencontré que deux personnages : une cruche de 24 ans qu'a peur de maman et un flic grossier et bourru, qui revient avec un bras en moins… déjà vu, pas envie de revoir.

Et pis c'est pas mon style d'abandonner aussi vite, c'est vrai, t'as pas tort là-dessus, aussi… mais c'est l'un de mes droits imprescriptibles, dont j'use si peu que tu ne peux décemment pas me faire culpabiliser sur le sujet.

Non, sérieux, lecteur, j'ai senti direct qu'il s'agissait là d'un mauvais thriller, ou du moins que je n'apprécierais ni le style, ni le fond, ni la forme… alors, je me suis dit que la vie de lecteur est trop courte, si courte, lecteur, que ça ne mérite pas de s'acharner sur un met qui te rebute et te file la nausée à chaque page, alors déso… mais je m'arrête là !
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Et pour d'autres abandons de thriller mal embouchés, rendez-vous aussi sur Instagram :
Lien : http://www.instagram.com/les..
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Un enième roman ayant pour thème les personnalités multiples. le début est très moyen mais la fin est plus ou moins intéressante. Ce n'est pas un grand polar.
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Pendant quelques années, j'ai délaissé la lecture. le rythme métro boulot dodo a eu raison de mes capacités de concentration le soir (3 pages et bonjour Morphée). Cet été, j'ai repris de bonnes habitudes en commençant par des thrillers pour être sûre d'aller au bout.
Après quelques valeurs sûres, j'ai testé un auteur qui m'était inconnu, simplement convaincue par la 4ème de couv' et les critiques positives qui y figuraient... Et c'est bien la seule raison qui m'ait poussée à aller jusqu'au bout: comprendre pourquoi un critique littéraire avait trouvé ça captivant!
Personnellement je n'ai pas compris. Les personnages sont caricaturaux, les dialogues manquent totalement de naturel et de vraisemblance, le style littéraire manque totalement d'imagination, et le suspense était un secret de polichinelle (j'avais compris la fin à la moitié du livre).
Bref, quitte à être un peu cash, j'ai trouvé que hormis le nombre de pages, ce livre s'apparente à une rédaction de français niveau collège: bon élève, bien appris les ficelles, mais aucune nuance ni créativité.
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Horrible
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pourquoi me faut il aller jusqu'au bout d'un livre à vomir ???
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