La morsure

Fred Dewilde, un homme ordinaire, se retrouve face à l'horreur des attentats qui frappent la France. Survivant du Bataclan, il tente de reconstruire sa vie et de retrouver une certaine normalité pour lui et sa famille. Mais le traumatisme est profond et les blessures, tant physiques que psychologiques, ne se referment pas facilement.

L'annonce des attentats de Nice le replonge dans la peur et le chaos. La douleur et la colère ressurgissent, mais il refuse de céder à la haine. Il choisit le dessin comme moyen d'expression pour décrire les échos et les mécanismes du traumatisme.

"La morsure" est une bande-dessinée poignante. C'est le témoignage d'un homme qui, face à l'adversité, refuse de se laisser abattre. C'est aussi un message d'espoir et de solidarité, une ode à la vie et à l'amour.

Difficile de comprendre le propos. La plupart des lecteurs à l'instar de l'auteur se sentent impuissants face aux attentats sur le sol francais et ne veulent pas subir "la morsure", être instrumentalisé et céder à la haine.
Ceci dit en 3 phrases, Fred Dewilde le dira lui en quelques pages. Les autres servent à remplir et on, pourtant en très peu de pages, vite l'impression de tourner en rond.
Le dessin est très inégal, dans l'ensemble les visages et les corps de profils sont presque désagréables à regarder.