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4,11

sur 3043 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Quelques jours dans la vie d'un Blade runner, Rick Deckard, alors qu'il piste pour les réformer un groupe de huit androïdes équipés de la dernière technologie en matière de cerveaux : le Nexus 6.

On entre en douceur dans ce monde post apocalyptique recouvert de cendres nucléaires, où la plupart des survivants ont émigré vers Mars, avec comme incitation au départ un serviteur androïde. Et où les animaux ont presque disparu, et où le nec plus ultra est d'en avoir un.

Rick vit avec son épouse Iran, à moitié dépressive, et rêve de s'acheter un véritable animal, et ne plus donner le change avec son mouton électrique. Alors quand il apprend que son collègue, le meilleur blade runner de la ville, a été blessé en tentant de réformer un groupe d'androïdes équipés de Nexus 6, il saisit sa chance : les primes qu'il engrangera pour ceux-là lui premettront enfin de réaliser son rêve.

Mais avant toute chose, il faut vérifier chez les concepteurs du Nexus 6 si le test utilisé jusque là pour démasquer les andros est fiable aussi sur ces nouveaux modèles. Et c'est Rachel Rosen, la nièce elle-même de l'industriel, qui va passer le test. Et quand le test la déclare androïde, Rick est d'abord consterné par son manque de fiabilité, avant de comprendre qu'on a essayé de le berner, et de pouvoir effectivement partir en chasse.

Au cours de cette chasse, un retournement de situation imprévu va lui permettre de rencontrer Phil , un autre blade runner dont l'humanité va être quelque temps sujette à caution. Et cette rencontre va déclencher chez Rick une prise de conscience, et lui faire démarrer une réflexion, un cheminement spirituel, un questionnement sur ce qui fait l'humanité et remettre en question son moyen d'existence. D'autant qu'il a eu une révélation de Mercer, à l'origine de le religion dominante à cette époque.

Bref, un univers passionnant, cohérent, une intrigue pleine de rebondissements. Des personnages à la psychologie soignée, même les androïdes. Et une fin en demi-teinte, qui est à la fois un aboutissement et un commencement.

Pour mon premier roman de K. Dick, je n'ai pas été déçue. Et comme je n'ai jamais vu le film tiré de ce livre, j'ai hâte de voir comment il a été adapté !
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Mieux connu sous le nom de Blade Runner ce roman est tout simplement un chef-d'oeuvre. On est comme étouffé par ce San Francisco gris, pollué et dépourvu de vie. le thème de l'intelligence artificielle est au coeur du récit, les androïdes peuvent-ils être considérés comme des humains? Avoir des émotions? Un mouton vivant est-il vraiment mieux qu'un mouton électrique?
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Puissant, inquiétant et barré.
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J'avoue avoir trainé à lire ce classique qui manquait, je pense, cruellement à ma culture personnelle. de même, jusqu'à il y a quelques mois, je n'avais pas non plus vu le film (le premier, ou sa suite d'ailleurs). Et puis je l'ai vu et… j'ai été super déçue et pas forcément emballée. Criez au scandale tant que vous le souhaitez, j'ai plusieurs arguments pour étayer ça. J'aurai certainement dû en rédiger une critique cinéma mais je n'ai pas eu le courage de descendre ce film généralement classé dans les chefs d'oeuvre. Alors, lire le livre après ça me faisait un peu peur… Heureusement, dès le début du roman on constate assez vite l'écart majeur entre les deux oeuvres. Si les noms des personnages et l'univers sont les mêmes, l'histoire est clairement différente. Et l'avantage de cet univers partagé, c'est que [...]

Pour lire la suite de cette critique, rendez-vous sur yuyine.be!
Lien : https://yuyine.be/review/boo..
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J'ai adoré suivre les aventures de Rick. Tout au long de l'histoire, on fait le yoyo entre l'humain et le robot, le robot et l'humain.
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« Le livre culte qui a inspiré les films » dit le bandeau, mais aussi plaisir de lecture dit la critique babeliote!

Nul besoin d'un « orgue d'humeur » pour soigner notre dépression lorsqu'on a de bons livres à sa disposition, mais comme pour les « notes » de l'orgue de Philip K. DIck, on choisit ses livres en fonction des besoins du moment. Après une éprouvante lecture portant sur la vieillesse, j'avais bien besoin d'une évasion dans un monde imaginaire…

Non pas que ce livre soit joyeux, loin de là, dans ce monde post-apocalyptique, les personnages sont aux prises avec leurs tourments intérieurs. Ils s'interrogent sur le bien et du mal, sur l'éthique et l'essence de la vie et de l'humanité (sans compter les androïdes et les moutons électriques…)

Ce qui rassure et apporte un peu de confiance en l'humanité, c'est la capacité d'empathie. Cette qualité qui permet de ressentir un peu ce que ressent l'autre, n'est-ce pas la faculté que nous exerçons en tant que lecteur? Si la magie de la littérature qui nous permet de vivre d'autres vie, n'est-ce pas grâce à une sorte d'empathie?

L'autre qualité humaine essentielle, c'est l'irrationnel, cette capacité de faire des erreurs et de recommencer. Et malgré mes erreurs humaines, je recommencerai demain une nouvelle critique…
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Quand j'étais une petite fille, l'idée que je me faisais du 21ème siècle était digne d'un livre de science-fiction. Mais la réalité en est très loin, un peu comme Priss avec ses livres pré-coloniaux qui s'interroge sur la vision passée du futur ^_^. Mais au fond, que ce livre ait-été publié en 1968 ou en 2018 quelle importance ? J'ai été complètement bluffée par cette oeuvre intemporelle.

La Dernière Guerre Mondiale a dévasté la Terre et provoqué un exode massif sur Mars. Rick Deckard lui vit sur Terre. C'est un chasseur de prime, il traque les andros pour les éliminer. Je n'ai toujours pas bien compris pourquoi. Mis à part Priss, ils m'étaient tous plutôt sympathiques, surtout Luba Luft.

Rick Deckard est obsédé par l'idée d'avoir un animal en chair et en os mais c'est hors de prix. Il n'a qu'un mouton électrique. C'est un personnage intéressant oui, mais voilà… j'ai préféré celui de John Isidore, la tête de piaf. Il m'a plus touchée que Deckard. La scène de l'araignée était pour moi la scène la plus intense de tout le roman.

J'ai l'impression d'avoir lu ce livre au ralenti surtout lors du passage qui commence par : « Il vit alors la poussière et la ruine se déployer de toutes parts dans l'appartement... » (chapitre 18) J'étais fascinée.

En conclusion, si j'avais su, j'aurais commencé par celui-là.


Challenge défis de l'imaginaire 2018 – Echauffement
LC/Trolls de Babel
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Dans le tourbillon du forum des trolls (depuis hier ça n'arrête pas), je vais avoir du mal à pondre un avis cohérent sur ce livre.

Dommage parce qu'il est vraiment fantastique, j'ai beaucoup aimé ! Mais je n'ai pas du tout la tête à ça, alors qu'il y a beaucoup de questionnements qui m'ont parlé.
Et ils m'auraient davantage fait parler dans une période calme et posée (mdr !). Quand l'action prime sur la réflexion, j'ai du mal à poser mes idées au clair.

Un peu comme Rick Deckard qui se retrouve piégé dans une situation où sa réflexion le mène à des endroits dangereux pour lui, alors même qu'il n'en a pas vraiment le temps.

Creuser le Mercérisme, le côté mystique de ce bouquin, les interrogations de Rick, sa situation, m'aurait été un vrai régal en d'autres circonstances, mais là, je n'y arrive tout simplement pas.
J'ai juste profité de ma lecture en tant que très bon moment, "qui se lit tout seul", n'est-ce pas Luria ! Et c'est déjà pas mal ! Il faudra que je le relise dans quelques années, dans un moment beaucoup plus zen... Mdr !

LC sur le Forum des Trolls de Babel.
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" I may be paranoid, but am not an android. "

Je ne sais pas pourquoi, mais je n'ai jamais eu envie de lire un livre de Philip K. Dick auparavant.
Et puis il y a eu cette lecture commune, Blade Runner plus qu'un vague souvenir dans ma tête et ce titre me plaisait bien. « Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ? » (ça pète, non?) J'avais envie aussi de découvrir le roman qu'avait choisi comme nom la maison d'édition Les Moutons Électriques.

Du film, que je me rappelle sombre et éclairé aux tubes néons colorés, on passe à une atmosphère de poussière, tout en gris. Gris, ce qu'il reste de la terre après on ne sait vraiment quoi, gris comme ce qu'il reste de ses habitants, ceux qui n'ont pas pu émigrer sur Mars ou ailleurs. Dégrisés, ceux qui en reviennent, les androïdes, et dont on ne veut pas. de ce qui reste de la vie, de ce qu'on fait pour la garder, la s(t)imuler ou l'endormir. de nos croyances. de ce qu'est la vie tout simplement. Et comment lui accorder son respect.

Un livre tout fin, qui se lit sans s'en apercevoir, l'air de rien, et qui garde des traces. de poussière, de retombées pas encore radioactives mais des petites étincelles, assez incroyable venant d'un roman gris, n'est-ce pas ? La postface présente dans l'édition que j'ai lue ajoute aussi sa pierre à l'édifice, c'est rare je trouve, les notes aussi utiles et approfondies, et me donne même plus très envie de revoir le film.

Je ne sais pas pourquoi, mais je n'ai jamais eu envie de lire un livre de Philip K. Dick auparavant.
Maintenant j'ai envie d'en lire. Plein.

[Lecture Commune]
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Je n'ai pas vu le film de Ridley Scott. Je viens de lire le roman d'anticipation. Cela fait sourire quand on voit que Philip K. Dick situe son roman en 1992 - on a dépassé la date et à part quelques belles trouvailles, heureusement qu'on n'a pas atteint cette technologie. L'orgue d'humeur, les moutons électriques, la guerre mondiale Terminus, le soleil qui a cessé de briller sur la Terre, le Combattant Synthétique de la Liberté qu'est l'androïde, la fondation de la Nouvelle Amérique sur Mars... tout cela n'est que le fruit de l'imaginaire de Dick et fort heureusement. J'y ai vu quand même une réalisation moderne : une sorte de vidéophone qui permet à ceux qui se parlent de se voir. Cela l'humain a pu le créer et cela nous permet maintenant d'aller de plus en plus loin et de rester quand même proches de nos amis et de notre famille. Sinon, malgré toutes ses invraisemblances (tomber sous le charme d'une belle androïde telle que Rachel Rosen, c'est étrange mais arriver à concrétiser c'est encore plus étrange !), cet ouvrage de science-fiction se lit très agréablement. Il n'y a guère de difficultés à lire le texte. La traduction de Serge Quadruppani , datant de 1976, est un peu "vieillotte" cependant. Mais j'ai aimé.
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