Une fois n'est pas coutume, j'avoue que la splendeur du film de Ridley Scott a quelque peu occulté les qualités de ce roman, que j'ai lu après avoir vu le film. Habituellement, c'est l'inverse : je lis d'abord, et ensuite le film me déçoit ; ou je lis après avoir vu, et le roman fait voir tous les défauts du film. Ici, ça ne marche pas : le style de Dick est pauvre, ses procédés usés, et il souffre autant de la concurrence du cinéaste, que le
Shining ou la
Carrie de
Stephen King éclipsés par
Brian de Palma et
Stanley Kubrick.