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sur 384 notes
Trois histoires sont racontées, et bien sûr, elles vont se rejoindre. Tout d'abord un personnage mystérieux est laissé pour mort et enterré vivant dans une ferme australienne avant d'être retrouvé par les secours et d'accuser sa mère d'avoir massacré toute la famille. Cette partie est racontée en italique, sans repère temporel et en alternance avec les faits actuels qui se déroulent à Paris. le commissaire Dubois et son adjoint Michaud enquêtent sur une série de meurtres barbares qui touchent des médecins plus ou moins connus, il faut trouver le meurtrier assez vite pour sauver un quatrième médecin porté disparu. Quant à la famille Hutchinson, elle vit dans une belle maison, le père est un peintre connu, la mère une fleuriste qui a écrit deux livres à succès sur le jardinage, ils ont des jumeaux aux caractères très différents, Arno est aussi calme que Victor est turbulent, avec un net penchant pour la violence. Fanny a toujours refusé de parler de son passé à son mari. Tout se passe pour le mieux jusqu'à ce que Glenn, un pianiste très connu achète la maison voisine. Quel est donc le secret de Fanny ? Et celui des médecins assassinés ?

J'ai un avis très mitigé sur ce livre, peut-être parce qu'avant j'en ai lu un vraiment prenant. L'histoire se met en place assez rapidement et finalement le suspense n'est pas si grand. Ajouté à cela de nombreuses scènes très violentes et des personnages pas attachants le moins du monde, j'avoue ne pas avoir vraiment croché. Même Fanny qui est surtout une victime n'est pas attachante. Seule la fin est inattendue et donne un peu plus d'intérêt à ce thriller à la thématique courante.

Les thèmes traités sont les violences sexuelles et leurs conséquences. Certaines victimes ne sont pas résilientes et elles alimentent à leur tour le cycle de la violence. Cette dernière semble aussi se transmettre de génération en génération dans certaines familles, comme dans celle de Fanny.

Un livre très moyen à mon sens et qui sera très vite oublié, en espérant que le prochain soit plus passionnant.
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Les histoires de famille peuvent être diablement compliquées. François-Xavier Dillard nous prouve, avec Ne dis rien à papa, qu'elles peuvent tomber dans le tragique absolu. Il faut se méfier des bonheurs de façade…

Dans son diptyque « maman / papa », précisons que ce nouveau roman n'est pas une suite de Fais-le pour maman (Prix des nouvelles voix du polar). Il prolonge cependant des thématiques en lien avec les relations familiales, de couple ou de parents-enfants.

Les secrets inavouables détruisent une famille à petit feu. Les mensonges plombent un couple. Ou quand les remugles du passé viennent empuantir le présent. Odeur de mort…

Ne dis rien à papa est un récit très noir, bien loin des photos de famille aux couleurs diaprées. A l'image de la scène d'introduction très… terreuse, l'écrivain nous plonge sans ménagement dans l'horreur. Attendez-vous à ressentir cette horreur dans chacune de vos fibres.

Par rapport à son homologue du même éditeur Belfond, Barbara Abel, le traitement de thématiques communes est différent. François-Xavier Dillard est davantage dans l'ambiance polar (à l'image de ses personnages de flics, qui sont parties intégrantes de l'histoire).

Avec ce genre de sujet, il faut savoir imprimer sa patte pour ne pas reproduire des schémas déjà usés jusqu'à la corde. La construction du roman lui permet de sortir habillement du lot. Une architecture labyrinthique qui à l'intelligence de perturber les sens du lecteur sans pour autant le perdre en chemin. Une narration aux couches multiples, à coup de chapitres rythmés et courts, qui rend l'ambiance très vite pesante. Et une atmosphère qui en devient petit à petit terrifiante.

Le trait est parfois un peu grossi, mais c'est aussi une manière de rendre l'ambiance encore plus folle et surprenante. Surtout que l'auteur aime jouer avec la psychologie de ses personnages.

Avec Ne dis rien à papa, François-Xavier Dillard propose une plongée prenante dans un quotidien qui masque l'horreur provoquée par les stigmates du passé. Il le fait avec un vrai sens de l'intrigue et une écriture efficace qui rend ce thriller difficile à poser.
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"Tous morts, les os réduits en petits morceaux. Ils ont tous fait leurs études ensemble, jusqu'à leur internat."
D'habitude en cas d'épidémie, on a l'habitude de dire que les malades tombent comme des mouches. Très vite vous découvrirez que là, ce sont les médecins qui avalent leur extrait de naissance...oh pas de façon naturelle, ce serait trop simple surtout par les temps qui courent...Toujours de façon violente, très violente. Dérangeante !
Hasard ? Sans doute pas puisque tous ont fait leurs études dans la fac parisienne Denis Diderot.
Leur meurtrier n'y va pas avec le dos de la cuillère...tortures variées et sadiques, éviscérations, membres brisés...C'est parfois assez pénible...pour le lecteur, mais François-Xavier Dillard sait vous prendre par la main, vous balader avec ses plus de soixante courts chapitres..;vous balader, vous faire douter de vos suppositions et vous perdre parfois: "qui c'est celui-la?, quel rapport avec les autres ?"
On s'y fait, on se prend au jeu, on se promène violemment d'un continent à l'autre, d'un personnage à l'autre, d'un taré à un autre, d'une mort à l'autre...un puzzle. Dérangeant et/ou à la limite du possible...également...par certaines situations et par le côté surhomme de certains personnages, par certaines familles.
Un puzzle qui prend forme, mais il faut attendre les derniers chapitres pour tout assembler, pour se rendre compte que le montage que nous envisagions n'est pas tout à fait le bon.
Ce n'est sans doute pas le genre de livre qui convient à mon coté calme, affectionnant les voyages dans des mondes méconnus.
Mais bon, une fois de temps en temps !
Lien : https://mesbelleslectures.co..
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Je remercie tout d'abord NetGalley et les éditions Blefond pour l'envoi de ce roman.

Aaaahhh les parents! Ils ont été des enfants aussi, il y a longtemps, et des ados également!
Vous ne le croyez pas? Ah mais je vous assure que c'est vrai! Et ils ont même eu des parents eux aussi.
Et c'est avec ce gros et lourd bagage qu'un jour ils sont devenus adultes et qu'ils ont plus ou moins décidé d'avoir des enfants à leur tour. de transmettre leurs gènes, leur sang et d'entacher parfois leur patrimoine avec des traumatismes passés. Et oui…

François-Xavier Dillard renoue avec ce qui a fait son succès avec son second roman, Fais-le pour maman, à savoir les relations familiales.
Le cocon où les personnalités se forment et se déforment, où l'épanouissement est de mise normalement…
Mais parfois ce sont les pulsions malsaines, enrichies de l'affect qui unit ou désunit les membres d'une famille, qui s'exacerbent et s'expriment.
La famille, c'est au quotidien qu'elle évolue et quand des secrets, petits ou grands, sont tel un ver dans un fruit, toutes les catastrophes sont possibles.

Difficile de donner mon avis sur ce roman sans spoiler l'intrigue. Je suis obligée de rester dans un certain flou car l'auteur joue sur le huis-clos familial pour instiller le doute sur chacun des personnages à un moment ou à un autre.
Très vite, on devine l'horreur derrière cette maison confortable et agréable. Les parents ont réussi leur vie professionnelle et même si quelques tensions existent, ils offrent pourtant l'image de la famille lambda, heureuse et équilibrée.
Arno et Victor sont jumeaux et par conséquent, c'est un duo à la Abel et Caïn qui sème la discorde au sein de ce petit paradis, surtout avec un maman quelque peu dépassée.
Et si vous saviez à quel point!

L'auteur aborde le sujet d'un traumatisme passé, un de ces événements qui poursuivent toute votre existence, qui brise l'élan de la jeunesse pour le bonheur et la sérénité qu'on attend de sa vie d'adulte, qui peuplent vos nuits de cauchemars et vous enferment à vie dans une douleur sans nom. Mais on ne peut laisser enfermer le diable trop longtemps. Il cogne sans cesse à la porte, hurle et tempête. Et si vous cherchez à l'étouffer de plus belle, il peut feindre le sommeil… longtemps! Mais un jour, il passera par la fenêtre pour vomir toute sa haine et sa violence. C'est inéluctable!

La relation maternelle est au coeur de la famille, de cette famille.
Comment une femme peut devenir une maman aimante et attentive alors qu'elle n'a pas reçu tout l'amour et l'attention d'une mère ou qu'elle a subit le mépris et la froideur de sa génitrice?
Comment ne serait-ce que penser à enfanter quand on n'est pas prête à devenir maman? Peut-on réellement aimer de la même manière, avec la même intensité et le même dévouement chacun de nos enfants?

La relation de la mère à l'enfant est complexe et l'auteur en explore plusieurs pistes.
Il met aussi en avant le besoin d'amour de l'enfant. Faut-il se mettre en position de mériter à tout prix cet amour quand il ne va pas de soi ou s'affranchir au plus vite de ce désamour?

Et j'allais oublier les papas et géniteurs dans la famille! Honte à moi! Mais je ne vous en dirais pas plus… quand certains sont assez transparents, d'autres auraient aimé l'être, assurément!

La famille Hutchinson est une chose mais il y a aussi ces meurtres horribles qui touchent le corps médical. La violence des meurtres est effroyable, la destruction acharnée du corps de ces médecins est méthodique. Qui peut en être l'auteur?
Le commissaire Dubois qui, pour une fois, n'est pas un personnage alcoolo négligé et dépressif mais au contraire un homme bien de sa personne à l'existence aisé et confortable, va devoir très vite trouver le point d'union entre ces toubibs s'il veut que l'hécatombe cesse. Sera-t-il assez rapide?

Encore une fois, l'auteur nous balade entre les uns et les autres. Un petit mot par ci, une attitude par là et bien futé le lecteur qui saura mettre un nom sur celui qui maniera l'épée ultime au-dessus de votre tête!
Parce qu'il faut bien avouer qu'avec la victimologie couplée avec les souvenirs du passé égrenés, le tableau d'ensemble se dessine rapidement mais nous ne sommes pas à l'abri d'une dernière surprise machiavélique de l'auteur!

Un suspens haletant, une trame psychologique incisive et sombre, un voisin mystérieux qui sème davantage encore le doute et le trouble et un final surprenant… Recette idéale pour quelques heures jouissives de lecture!
Lien : http://livrenvieblackkatsblo..
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Tout débute avec un personnage inconnu enterré vivant et laissé pour mort.... 😰Après le viol d'une étudiante en medecine😳.... Ensuite des meurtres se succèdent, des toubibs assassinés!! A première vu tout ces incidents non rien pour être lié...

"Sur un autre continent, Fanny vit avec son mari et leurs jumeaux. Leur existence bien réglée serait parfaite si elle ne percevait pas, au travers des affrontements qui éclatent sans cesse entre ses enfants, chez l'un, une tendance à la mélancolie et, chez l'autre, un penchant pour le mal. Chaque jour elle se dit qu'elle ne pourra plus supporter une nouvelle crise de violence qui la replonge au coeur d'image qu'elle voudrait tant oublier. Et lorsqu'un nouveau voisin s'installe dans la grande maison, elle souhaite offrir le portrait d'une famille parfaite..."

..... Un roman sanglant... terrifiant... nous manipulant nous lecteur.... Nous présentant des personnages a qui on s'attachent... Mais qui nous livre leurs secrets au fur et a mesure que les pages se tournent.... En parlant de ses pages, il se tournent a un rythme effréné... de tout petit chapitre .... IMPOSSIBLE pour moi de lâcher ce roman.....

Excellent roman une intrigue passionnant😍😘🤗
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Bien dans la veine de Fais-le pour Maman et très éloigné du précédent « Austerlitz 10.5 », j'ai beaucoup aimé ce quatrième thriller de François-Xavier Dillard, très noir et sanglant. Même si le lecteur commence à entrevoir la solution de l'énigme au milieu du roman, de nombreuses surprises l'attendent encore jusqu'à l'épilogue, un soupir d'espoir à la clef. Qui est donc cette Fanny dont tous les écrans ont perdu la trace pendant dix années ? Qui est cet enfant enterré vivant et qui a échappé à son destin à force de persévérance ? Pourquoi ces meurtres en série de médecins réputés ? L'enquêteur proche de la retraite va-t-il établir les liens qui devraient résoudre le mystère et aller au devant de l'horreur absolue? Il faudra bien au lecteur les 320 pages de cet ouvrage pour retrouver le repos. Cet auteur, au style efficace, mérite vraiment le détour !
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Un très bon polar, aux chapitres courts et rythmés qui rendent la lecture addictive.
Cela part un peu dans tous les sens, et une fois que tous les éléments de l'intrigue ont été progressivement introduits, la vision d'ensemble apparaît clairement et on peut deviner assez facilement quels sont les réponses aux questions qu'on se pose.
Mais là où l'auteur est habile, c'est dans la conclusion de son roman, totalement inattendue et brillante qui relève l'impression générale que j'avais du roman, certes agréable mais tout de même un peu outrancier (pour ce qui concerne le comportement de Fanny). Selon moi, cette excellente conclusion fait oublier les quelques défauts du roman.
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Fanny vit une vie en apparence parfaite : elle est mariée depuis des années avec Mickael, et ses deux enfants, des jumeaux nommés Arno et Victor. Lui est un peintre renommé tandis qu'elle est une fleuriste à succès. Avec le succès de leurs métiers respectifs, Fanny peut se permettre de lever le pied et se consacrer essentiellement à ses enfants, dont le comportement différent l'inquiète parfois.
Les moments de famille avec Fanny alterne avec l'enquête menée par le commissaire Dubois, qui tente de découvrir l'assassin d'un chirurgien plastique, tué avec une brutalité inouïe...
Cela fait quelques années que je souhaite faire connaissance de François-Xavier Dillard, et c'est maintenant chose faire avec Ne dis rien à papa !
Avec Ne dis rien à papa, nous avons affaire à une histoire « classique » dans le domaine du policier, mais très bien mené et avec tout ce qu'il faut : des chapitres courts, un rythme effréné, un puzzle qui ne prend tout son sens que petit à petit, des secrets de famille et surtout des portraits psychologiques passionnants. Évidemment, je me suis surtout attachée à Fanny, que l'on apprend à connaître très doucement, mais aussi à son nouveau voisin ou à ses deux enfants.
(Mon avis complet sur mon blog.)
Lien : http://chezlechatducheshire...
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Après le très bon "Fais-le pour maman", François-Xavier Dillard nous revient en famille avec cette fois, papa.... Je sais qu'il ne fait pas bon de faire des différences, mais il n'empêche que je préfère maman... ;)
L'auteur nous a concocté encore un très bon thriller psychologique familial avec un scénario qui tient bien la route mais j'ai eu la sensation à la lecture qu'il avait hésité entre 2 chemins à prendre pour son écriture : soit on divulgue tout de suite l'auteur des méfaits et on remonte petit à petit dans le temps pour découvrir et comprendre le pourquoi du comment, soit on ne dit rien et on laisse le suspense jusqu'au bout. Là, on a pour moi un mélange des 2 et j'avoue que je suis moins client de cette méthode.
En fait, j'ai assez vite deviné dans les grandes lignes ce qu'il allait advenir à la fin et ma lecture ne s'est poursuivie que pour connaitre les détails de ce que François-Xavier Dillard avait imaginé. Je pense que je ne serais pas le seul à avoir de gros soupçons sur la fin du livre car les ficelles et les indices qu'il a laissé tout au long de l'histoire ne laissent que peu d'options pour clôturer l'histoire.
Si j'avais un conseil à donner à de futurs lecteurs, je leur dirais qu'il vaut mieux commencer par ce roman et finir avec maman. Après je dis ça en fonction de mes goûts et de mes sensations de lecteur. Les goûts et les couleurs...
Bref, encore un bon moment passé avec cet auteur dont je continuerai à suivre les sorties car sa plume fait partie de celles qui sont très agréable à lire, même si la qualité de ce dernier livre reste un peu en deça du précédent pour moi.
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Parce que même un bouquet de fleurs fraîches finit par se flétrir
Parce que même lorsqu'on est renommé, le passé peut être innommable
Parce que même riche, on peut finir comme un pauvre lâche
Parce que même lorsque la vie est belle, il y a des moments moches
Parce que même lorsque la partition semble parfaite, des fausses notes demeurent
Parce que même des jumeaux monozygotes comportent des différences
Parce que même un mère aimante peut désaimer
Il ne faut rien dire à papa, non ne rien dire du tout, et lire, lire, lire, jusqu'à se laisser happer par le récit.
SP
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