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3,19

sur 378 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
L'histoire se lit avec un intérêt tout relatif: on a envie de savoir bêtement ce qui va arriver à ce quinquagénaire, Marc, prof de fac, séducteur impénitent, qui se retrouve un beau matin avec le cadavre d'une de ses élèves sur les bras. Barbara, comme la plupart de ses élèves, le poursuivait de ses avances et il a fini comme toujours par succomber. On comprendra peu à peu qu'il cherche à échapper à l'emprise de sa soeur Marianne et que cette emprise n'a rien d'anodin, elle fleure bon l'inceste sur fond de maltraitance...
Barbara, il la jettera dans une crevasse tout comme le flic qui l'arrête sur la route pour conduite dangereuse. Pas de culpabilité, pas de remords. Juste cette fascination morbide pour l'abime qu'il viendra visiter à plusieurs reprises et dans laquelle il aime séjourner pour remonter ensuite et apprécier la saveur de la clope. Et l'improbable est au RV : Marc tombe éperdument amoureux de Myriam, une femme d'âge mûr, qui prétend être la belle-mère de Barbara…

Autant dire que c'est une histoire glauque avec une intrigue invraisemblable et qu'on n'éprouve aucune sympathie pour ce personnage qui, d'ailleurs lui-même n'en a pour personne et porte des jugements péremptoires sur les écrivains contemporains (dont habilement et lâchement l'auteur tait les noms).
Le style de l'écrivain que je découvre est quelconque, bourré de clichés et de redondances. À croire que passé la cinquantaine on radote, et que l'éditeur (Gallimard) a perdu tout discernement pour publier ce genre de mauvais polar qui prétend être un roman.
Néanmoins, le personnage (ou l'auteur) flirte tellement avec le ridicule que je suis allée jusqu'au bout et qu'il a même réussi à me faire sourire.
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L'histoire : un soir, un prof de littérature nul et vieillissant mais charmeur, cinquante-trois ans, embarque une de ses élèves dans sa Fiat 500, l'amène chez lui, la saute et la trouve morte le matin. Que faire de ce corps encombrant ?
Sans même se demander de quoi sa partenaire est décédée, ni ressentir la moindre trace d'émotion ou d'inquiétude pour les « ennuis » qu'il risque d'avoir, Marc, après avoir rassuré sa soeur Marianne, avec laquelle il cohabite et qui a cru entendre des bruits pendant la nuit, transporte la gosse et la jette dans une grotte. Deux jours plus tard, pas tout à fait sûr de la sûreté de la procédure, Marc retourne à la grotte, où il constate que la morte est restée accrochée à mi hauteur de la crevasse, et qu'il faudrait pousser le corps de l'étudiante, devenu d'un gris violacé, « afin qu'il reprît sa courses vers les ténèbres ». Or, au même moment, quelqu'un fait « hello » à l'ouverture de la grotte, ce quelqu'un n'étant autre que le directeur du département de littérature où Marc enseigne, Richard sa bête noire qui envie ses succès féminins et rêve lui-même de se faire Marianne...
À préciser dans la foulée que Marc et Marianne, liés par un lien sadomaso incestueux, ont beaucoup souffert dans leur enfance sous le joug d'une mère monstrueuse, ceci expliquant cela... le pompon, c'est la maman de Barbara (l'étudiante « terriblement morte ») vaguement soucieuse de n'avoir plus de nouvelles de son enfant…
Dans la foulée, on aura compris que Philippe Djian veut faire le procès d'une société sécuritaire où, pour une simple question de permis à points non conforme, un enseignant se trouve jeté à terre et menotté...
Ce roman sonne immédiatement faux, c'est invraisemblable de part en part.
Pour tout dire, on finit par rire à la lecture de ce roman qui se voudrait incisif et drôle, tant l'auteur s'empêtre dans des situations plus grotesques les unes que les autres, au fil d'une écriture truffée de clichés.
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mon premier Philippe Djian et autant le dire de suite, j'ai carrément détesté ce livre, c'est assez rare pour le signaler. L'intrigue y est inexistante et même assez extravagante, pourtant la quatrième de couverture laissait présager un bon moment de lecture. Quant au style, il m'a heurtée dés les premières lignes: insipide et naïf, je n'ai jamais bien compris où il voulait nous amener.
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Je n'ai pas aimé ce roman.
Les personnages y sont dérangeants, aucun n'est attachant.
La soeur anorexique, l'amante qui joue un double jeu, l'amant de la soeur si laid et si peu inspiré, et enfin le personnage principal : ce prof qui fait disparaitre les cadavres, se flatte d'être un tombeur de jeunes filles, commet l'inceste avec sa soeur, et critique si bien les écrivains contemporains.
Pour toute excuse lui et sa soeur ont eu une enfance terrible.
Mais pourquoi ce livre ? est-ce simplement pour régler des comptes avec ses confrères ? vraiment il vilipende méchamment la littérature d'aujourd'hui, pense-t-il sincèrement se trouver si attrayant et captivant que ça. Pense-t-il par ce livre donner le bon exemple de cette littérature rythmée qui doit battre comme un coeur pour mériter ce nom ?
Vraiment non, si on peu éviter, mieux vaut le faire.
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Les fans de Djian vont sans doute me conspuer mais désolé cette première tentative s'est soldée par un cuisant échec. Pour ne pas rester sur un échec, si vous avez un roman de lui à me recommander ?
Lien : https://lediscoursdharnois.b..
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Sans être totalement captivante l'intrigue reste intéressante à suivre. L'écriture est agréable, dommage ces redites autour du plaisir de fumer qui deviendraient agaçantes. Malheureusement le livre se termine par une sacrée pirouette, comme une panne d'imagination qui gâche l'ensemble.
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