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Mathilde de Westminster tome 1 sur 3

Christiane Armandet (Traducteur)Nelly Markovic (Traducteur)
EAN : 9782264047366
352 pages
10-18 (19/11/2009)
3.55/5   41 notes
Résumé :
En 1307, rien ne prédestinait la jeune Mathilde de Ferrers à servir les intérêts de la reine Isabelle de France, dite la Louve...
Recueillie à la mort de son père par son oncle Réginald, un templier érudit, elle apprend l’art des potions et devient une physicienne accomplie. Quand le roi Philippe de France décide d’anéantir l’ordre du Temple, Mathilde n’a d’autre choix que de se cacher au cœur même de la maison royale. Devenue la demoiselle de chambre de la ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Premier d'une trilogie historique sur le destin de la fille de Philippe le Bel, Isabelle de France mariée très jeune au roi Edouard II d'Angleterre.
La narration du roman se fait à travers la vie de Mathilde de Westminster, jeune fille qui perd tout lorsque Philippe le Bel élimine l'ordre des Templiers. C'est une physicienne c'est à dire médecin à l'époque, formée par son oncle Réginald, médecin templier qui succombera comme bien de ses frères sous le joug du bourreau.
La jeune femme se liera d'amitié et sera Dame de chambre ou plutôt confidente de la jeune princesse Isabelle tout au long de sa vie.
Je connaissais déjà cette époque à travers la série de Maurice Druon, Les rois Maudits. Isabelle y était représentée sous les traits de Geneviève Casile. La fureur et le sang y était déjà à l'honneur. Dans ce roman c'est tout pareil, tout est sujet à complot, meurtres, empoisonnement, calomnie, et manipulation.
Je découvre l'écriture de Paul Doherty et j'aime bien. Il est vrai que l'histoire démarre à la fin de la vie de Mathilde et c'est une sorte de rétrospection qu'elle raconte sous forme de confession de tout ce qu'elle a commis, de ceux qui lui étaient chers et ceux qu'elle a combattus.
Les descriptions sont nombreuses et nous plongent dans un Moyen-Âge flamboyant et plein de rudesse. Les descriptions des simples et remèdes de Mathilde sont fort intéressants.
Je m'en vais continuer à présent avec le tome 2 : le combat des reines.
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Pour fuir le fureur de Philippe le Bel et le massacre des Templiers, Mathilde est placée juste sous son nez, dans la maisonnée de sa fille, Isabelle. Cette dernière s'apprête à épouser Édouard II d'Angleterre et à mettre fin à la mésentente entre français et anglais. Par sa position, Mathilde va donc se retrouver plongée au coeur des intrigues de la cour. Entre complot et assassinat, la jeune fille aura fort à faire pour préserver sa vie ainsi que l'honneur de sa maitresse.

J'avais adoré les Rois Maudits et je suis donc retournée avec plaisir à la cour de Philippe le Bel. Même si le récit est essentiellement narratif et souffre de quelques longueurs, cette histoire est plaisante à lire. Mathilde est une jeune fille pleines de ressources et qui n'a peur de rien. Elle nous fait vivre son quotidien aux côtés des puissants, notamment Isabelle (que L Histoire connaitra sous le surnom de la louve de France). Pour une fois, on ne vit pas le récit du point de vue des rois, mais de celui des insignifiants, de ceux dont on ne parle jamais. Même si je connais déjà L Histoire, j'ai plutôt envie de découvrir la suite des aventures de Mathilde et surtout de savoir quels illustres personnages elle va croiser.
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📙 Alors ! Ce livre ? 📚

Mathilde, nous narre comment elle a tout perdu, quand Philippe le Bel a éliminé l'ordre des templiers.

Elle est physicienne, formée par son oncle médecin des templiers qui périra, comme tous ses frères sous la torture des bourreaux.

Elle est placée au nez et à la barbe de Philipe le Bel dans la maisonnée de sa fille Isabelle, une place qui va la plonger au coeur des intrigues, des complots, et assassinats.

Une ambiance sombre et violente, une ambiance que l'on ressent d'autant plus en lisant les descriptions des rues malodorantes, et très malsaines ou les rencontres ne sont pas fortuites....

Une lecture bien plaisante 😀
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Au crépuscule de l'époque des Templiers, Mathilde, jeune apothicaire formée par son oncle Reginald à Paris, se voit contrainte de fuir car elle apprend que ce dernier fait partie de l'ordre et que dès le lendemain, tous les membres seront arrêtés et menés à la potence. Elle est envoyée chez M. de Vitry, un homme étrange qui la cache chez lui jusqu'à ce qu'il lui propose, pour lui sauver la vie, de devenir la dame de confiance de la jeune princesse Isabelle, promise au roi Edouard II d'Angleterre. Bien que sauvée, Mathilde assiste à l'exécution de son oncle, et se retrouve mêlée à un complot mystérieux qui fait de nombreux morts sur son passage.

Il faut avouer que ce roman n'est pas de la grande littérature. Je me suis fait berner par la couverture anglo-saxonne joliment sombre et je n'ai pas su détecter le style de l'histoire et de l'auteur dans le synopsis. Bouh ! Sans doute que mon radar n'était pas encore assez formé à l'époque où j'ai acheté ce livre.
Bref, rien de bien trépidant dans ces pages. On assiste à un nombre incalculable de meurtres à la cour du roi, notre Mathilde se fait sans cesse courser mais bien sûr réchappe à chaque fois de ces attaques. On termine l'histoire dans les même pas dix dernières pages avec la confrontation entre notre personnage principal et le méchant comploteur, confronté par la gamine comme si c'était Sherlock Holmes en pleine démonstration de son intelligente déduction. Sans compter qu'elle se charge (de charger quelqu'un d'autre d'ailleurs) de faire la justice. Ok, on est au début du 14ème siècle, m'enfin la pauvre chatte qui se plaint d'avoir (sans faire exprès la malheureuse) tué un homme à la page 50 devient tout de même la Némésis de la cour royale...
On se lasse assez rapidement au bout de 200 pages, puisqu'il ne se produit pas grand chose. Dommage, ça commençait bien avec la chute des Templiers. Tous les personnages de l'époque sont là, mais il n'y a pas de réelle intensité, de réelle tension aux yeux des évènements.
On est déçus de la fin quand on se rappelle le prologue, dans lequel Mathilde, alors âgée, souhaite se repentir et avoue ses péchés à un prêtre en assurant que tout ce qui s'est passé est absolument horrible, et le prêtre de répondre, dès la fin de sa confession, que même le Seigneur ne peut lui pardonner tout cela. Alors là, on s'attend à un truc totalement immonde, haletant et hypnotique. Mais qu'est-ce donc que le Seigneur ne peut pardonner ??? Déception face à la solution quasi bidon...
"Le Calice des esprits" est le premier d'une trilogie centrée sur Mathilde. Je ne poursuivrai pas, car même si le développement est correct, j'ai vraiment eu la sensation à la fin de lire un livre pour adolescents doté d'une intrigue légère et d'un personnage principal du même âge qui résout tous les mystères façon "Club des cinq".
Lien : http://livriotheque.free.fr/..
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Premier Opus de cette série consacré aux mémoires de Mathilde de Westminster avec une intrigue qui n'est pas sans rappeler la Série de Maurice Druon Les Rois maudits. Ce fut pour moi l'occasion de découvrir un auteur des plus prolifiques.
Ce livre est un savant mélange, extrêmement documenté, plein de références, une bonne dose d'imagination et surtout d'interprétations rendant à certains faits historiques des origines peut-être un peu hasardeuse. Les personnages de Mathilde de Ferrers et d' Isabelle épouse du Roi
Edouard II sont très réussi, elles ont du caractère à en revendre,
pleine de ressource, elles sont très attachantes. Perfectionniste Paul Doherty décrit avec minutie les lieux, les habits, les relations qu'entretiennent ses personnages, les unions et les antagonismes. Il reprend des expressions employées au XIVème siècle. Je dirais que c'est d'ailleurs et paradoxalement par là que pèche ce roman, les descriptions réalistes ou non souvent trop nombreuses prennent régulièrement le pas sur l'intrigue. Il m' a fallu plusieurs meurtres et le dénouement final pour attirer mon attention sur l' ambiance policière. Cependant c'est une lecture que j'ai beaucoup apprécié, facile à aborder, sans prétention, une lecture distrayante et plaisante. C'est simplement ce que je souhaite lire de temps à autre.
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Citations et extraits (36) Voir plus Ajouter une citation
J'avais une vingtaine d'années et étais apprentie chez l'oncle Réginald. J'avais quitté notre petite ferme près de Brétigny pour me rendre à Paris, poussée par l'ardent désir de devenir médecin et apothicaire. Mon oncle, un ancien soldat bourru, l'un des deux hommes que j'aie jamais aimés, celui qui remplaça mon père disparu lorsque j'étais enfant, me prit en charge. Il me dispensa tout l'amour, toute l'attention que Tobie prodigua à Sara. Véritable gentilhomme, parfait chevalier en tout point, oncle Réginald était un homme d'une grande piété. Il jeûnait trois fois la semaine et allait toujours à Notre-Dame, tard le vendredi soir, déposer un cierge de pure cire d'abeille devant la statue de la Vierge. Agenouillé sur le sol dallé, il contemplait le visage de la dame qu'il appelait sa châtelaine*. Taciturne, d'humeur égale, sobrement vêtu, c'était un saint dans un monde de pécheurs. Il avait toujours pensé qu'il en irait de même pour moi. Pourtant, ma jeunesse chez lui ne fut que le début d'une vie pleine de toutes les infamies concoctées dans l'Enfer.

Chapitre premier
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Marigny qui n'avait cessé de m'épier poussa sa monture vers moi et se pencha.
- Mathilde, chuchota-t-il en profitant du vacarme dans la cour.
- Oui messire ?
Il rapprocha encore un peu son cheval et croisa les bras sur le pommeau de sa selle.
- Très perspicace, remarqua-t-il. Nous vous avons sans nul doute sous-estimé.
- Messire, vous m'adressez le même compliment que Sir John Casales !
- Casales est mort.
- C'est le jugement de Dieu pour ses crimes.
Je montrais les bâtiments du palais autour de nous.
- Monseigneur le roi a décidé de convoquer un parlement pour traiter avec ses barons.
- Entre nous Mathilde, déclara Marigny en agitant ses doigts gantés, ce sera à outrance.
Je battis des cils et fis un semblant de révérence.
- Je ne voudrais pas qu'il en fût autrement. Comme vous dites, à outrance, usque ad mortem.
Je me redressai.
- A la mort !
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N'oubliez pas, avant que je commence ma narration, ce qui s'est passé et à quel point le monde a changé depuis mes jeunes années. La guerre fait rage à présent de la Méditerranée aux pays du Nord en passant par la France. La Grande Peste a sévi ; un formidable squelette jaune armé d'une faux aiguisée a cueilli la fleur de notre peuple. Asmodée, le plus immonde des démons, le Seigneur des Maux, est arrivé parmi nous. Les villes sont désertes et leurs rues jonchées de cadavres en décomposition. Les symptômes sont toujours les mêmes : le bubon maudit sous l'aisselle, le corps en feu, l'estomac vomissant de la bile jaune et noire. Le feu couvant sous les bûchers funéraires est devenu le symbole de notre époque. Le ciel est noir de fumée et la bonne terre fertile polluée s'ouvre en grand pour recevoir nos innombrables morts.

Chapitre premier
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N'oubliez pas, avant que je commence ma narration, ce qui s'est passé et à quel point le monde a changé depuis mes jeunes années. La guerre fait rage à présent de la Méditerranée aux pays du Nord en passant par la France. La Grande Peste a sévi ; un formidable squelette jaune armé d'une faux aiguisée a cueilli la fleur de notre peuple. Asmodée, le plus immonde des démons, le Seigneur des Maux, est arrivé parmi nous. Les villes sont désertes et leurs rues jonchées de cadavres en décomposition. Les symptômes sont toujours les mêmes : le bubon maudit sous l'aisselle, le corps en feu, l'estomac vomissant de la bile jaune et noire. Le feu couvant sous les bûchers funéraires est devenu le symbole de notre époque. Le ciel est noir de fumée et la bonne terre fertile polluée s'ouvre en grand pour recevoir nos innombrables morts.
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Mon père avait été un apothicaire issu d'une famille de physiciens. Depuis que j'étais haute comme trois pommes, il me parlait de son art, que ce soit dans les champs ou les bois où il m'instruisait des vertus des herbes, ou dans cette sombre pièce de notre petite maison avec son trésor de manuscrits, de volumes de médecine, de pots et de coffres regorgeant de potions curatives et de poudres noires mortelles. Apprendre ? Je me mis à l'étude comme l'oiseau se met à voler.

Prologue
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Video de Paul C. Doherty (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Paul  C. Doherty
Paul Doherty - La reine de l'ombre
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